L’avocate et militante de la révolution Mahienour al Massry, membre de l’organisation des Socialistes Révolutionnaires égyptiens vient d’être condamnée à deux ans de prison et plus de 6100 CHF d’amende. Elle avait déjà subi la répression sous le gouvernement des Frères musulmans représenté par Mohamed Morsi, avec d’autres militants, en mars 2013.
Le tribunal d’Alexandrie a confirmé un peu plus tôt la peine de deux ans de prison infligée à plusieurs militants pour l’organisation d’une manifestation en mémoire de Khaled Saïd. La mort de ce blogueur égyptien sous les coups de la police avait été le signal de la révolution ayant chassé en 2011 le dictateur Moubarak.
Le seul «crime» de tous ces condamné·e·s est d’avoir participé à des manifestations, activité désormais interdite par le pouvoir en place depuis le 3 juillet 2014.
Une nouvelle étape est ainsi franchie dans la chasse contre les militants et les rebelles en Egypte. Le régime utilise dans les prisons la torture physique et morale pour casser celles et ceux qui participent aux actions contre le diktat de l’armée.
Les droits les plus fondamentaux y sont bafoués avec la complicité d’un système judiciaire inchangé depuis l’époque du dictateur Moubarak. Le Mouvement pour le socialisme-Bewegung für Sozialismus et le Movimento per il socialismo (MPS-BFS) apportent leur soutien aux actions visant, dans le monde entier, à faire cesser la répression destinée à écraser le processus révolutionnaire. (Vendredi 23 mai 2014)
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