Exposé-débat avec Diego Giachetti: «Analyse “rétrospective”, réflexions et bilan de l’automne chaud italien», lundi 4 mars, à 19h30, Lausanne, Fleurettes 2

Quand

04/03/2019    
19:30

Type d’évènement

Lundi 4 mars, à 19h30, Lausanne, Fleurettes 2 

(à 100 m du Restaurant Le Milan, direction Genève)

Exposé-débat avec Diego Giachetti, sur le thème:

«Analyse “rétrospective”, réflexions et bilan de l’automne chaud italien»

Diego Giachetti est historien et auteur d’un grand nombre d’ouvrages sur l’Italie des années 1980 à aujourd’hui.

L’expression «automne chaud» fait référence à une période de luttes ouvrières intenses qui ont marqué l’année 1969. Aujourd’hui, dans l’historiographie propre à l’histoire du mouvement ouvrier du XXe siècle, cette «formule» a gardé toute sa vitalité.

On la retrouve y compris dans les discours politiques, syndicaux présents. Sous un angle positif par ceux qui envisagent, certes sous une forme différente, une relance des luttes des salarié·e·s, entre autres face à l’offensive néolibérale, nationaliste et raciste d’un gouvernement à la Matteo Salvini. Sous un angle «négatif» par tous les «analystes» et éditorialistes qui sont partie prenante de la contre-révolution néolibérale, même s’ils peuvent prendre leurs distances face à ce qu’ils qualifient «d’excès xénophobes» de Salvini et de ses complices.

La césure entre les processus qui se sont développés, avec force, dès 1967-68 – entre autres dans le mouvement étudiant, mais aussi dans la jeunesse et y compris au sein de secteurs du prolétariat issu du sud de l’Italie et concentré dans des grandes entreprises du Nord (de la Fiat à la Pirelli) – et la dimension plus strictement «ouvrière» de «l’automne chaud» est évidemment exagérée.

Diego Giachetti va offrir l’occasion de saisir la spécificité de l’automne chaud et l’inscrire dans un processus plus complexe. Dans le débat, les suites de l’automne chaud nourriront certainement plusieurs questions et réponses.

Soirée organisée par le site alencontre.org, le MPS, le Cercle La Brèche-UNIL et le Cercle de débats Rosa Luxemburg.