Par Sud Solidaires
A l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL, le 5 octobre prochain sera une journée de grève nationale interprofessionnelle*. Dans leur communiqué, «Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale.»
Faire pression sur la direction de BPCE (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis)
Malgré la crise Covid, les résultats financiers du Groupe restent excellents et se comptent en milliards! Un argument pour les négociations salariales (NAO-Négociation annuelle obligatoire) qui sont à l’ordre du jour. Celles-ci ont débuté le 8 septembre pour la Branche Caissed’Epargne.
Etre en grève le 5 octobre, c’est l’occasion pour les salarié·e·s de faire entendre leurs voix et leur revendication d’une augmentation générale de salaire à la veille de la deuxième réunion de NAO.
Après des années de disette et de mépris affiché par les directions, il est temps d’obtenir notre dû. La seule politique salariale fondée sur des augmentations individuelles réservées aux soi-disant plus méritant·e·s ne fait qu’accroître les inégalités, particulièrement celles entre les hommes et les femmes. Les femmes sont, en moyenne, encore payées 17 % de moins que les hommes!
Faire pression sur le gouvernement
Etre en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir plus de moyens pour les services publics, particulièrement pour celui de la santé qui est durement touché pendant la période Covid et pour lequel le gouvernement n’investit pas à la hauteur des besoins. Pire, il ferme encore des lits d’hôpitaux!
Etre en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir le retrait de la réforme de l’assurance chômage qui va jeter dans la grande précarité des milliers de personnes. Si la réforme est mise en œuvre, une personne qui touche aujourd’hui 900 euros d’allocations chômage n’en percevra plus que 600!
Etre en grève le 5 octobre, c’est aussi pour obtenir une véritable politique environnementale. Il faut en finir avec cette politique du «produire toujours plus» qui accélère le dérèglement climatique et ses conséquences.
Pour un plus juste partage des richesses créées par les salarié·e·s et pour obliger le gouvernement à répondre aux urgences sociales et écologiques, SUD-Solidaires BPCE appelle à participer à la grève et aux manifestations le 5 octobre.
L’équipe SUD-Solidaires BPCE
* https://solidaires.org/Journee-de-greve-interprofessionnelle
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