Par Denis Horman
Une démonstration encore plus impressionnante que lors de la grève tournante du 1er décembre!
La provocation, l’intimidation patronale et gouvernementale, ça n’a pas marché. Multiplication des piquets de grève, en front commun syndical; barrages « filtrants » sur les routes, avec distribution de tracts syndicaux (en front commun: FGBTB et CSC) aux automobilistes; entreprises, transports publics, administrations, services publics, grandes surfaces… à l’arrêt. Face à un gouvernement bien décidé à en découdre avec les syndicats, les travailleurs et les allocataires sociaux, on n’a pas d’autres choix que de continuer la lutte. C’est ce qui transparaît dans les interviews des syndicalistes interviewés.
Pas question non plus d’aller à la table de «concertation», de «négociation» sans le retrait préalable des mesures inacceptables pour le mouvement syndical et les travailleurs en grève. Des syndicalistes interviewés ont tenu à le rappeler, souhaitant que le rejet de l’allongement de la carrière à 66,67 ans et les mesures contre les chômeurs déjà décidées par le précédent gouvernement et renforcées par celui-ci fassent aussi explicitement partie de ce préalable.
Et si ce gouvernement, comme il est bien décidé à le faire, passe en force au parlement pour faire voter toutes ses mesures exécrables, alors qu’est ce qui va se passer ?
A la lecture du tract de la LCR a distribué: «BASTA ! Michel 1er dégage!», des syndicalistes nous ont répondu: «Alors, oui, l’alternative est claire, ou ce gouvernement saute ou nous allons connaître une terrible régression sociale, avec une mise au pas des syndicats», comme le demande De Weever (du N-Va). (15 décembre 2014 – La Gauche-LCR)
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