Par Ernesto Herrera
Le lundi 9 janvier, dans le quartier Malvin-Nord, à 25 minutes à peine du centre de Montevideo, quelque 150 habitants du quartier participent à une marche «contre l’insécurité». Ils manifestent leur indignation suite à un triple meurtre qui a eu lieu quelques jours auparavant. Ils distribuent des tracts et demandent «plus de justice», la démission du Ministre de l’intérieur – le tupamaro Eduardo Bonomi (MLN) – et surtout une «main dure» par rapport aux délits.
Brusquement surgit dans la rue une moto avec deux jeunes qui simulent une collision contre un container. Un groupe de femmes s’arrête pour les aider. Les motocyclistes tentent de les détrousser. N’ayant pas réussi, un des jeunes, frustré, descend de la moto et tente d’arracher le sac d’une passante. Les participants de la marche réagissent avec fureur. Un des agresseurs réussit à fuir. L’autre n’a pas cette chance. Il est brutalement assailli, et échappe de peu au lynchage. Une photo publiée dans les médias le montre ensanglanté, avec des blessures au visage et à la poitrine.
La police arrive 20 minutes plus tard. Après avoir été empoigné et frappé par les habitants, et alors qu’il est menotté dans la voiture de patrouille, le jeune invective ses agresseurs: «Moi je vole parce que je suis pauvre, vous êtes des malhonnêtes, vous me frappez (…) Vous avez de l’argent, moi je n’ai rien à manger.» [1]
Après cet incident, la manifestation a continué. Les témoignages de voisins et de collèges de travail de la famille assassinée vont bon train: «Ce petit pays [l’Uruguay] est devenu une terre sans loi, où on peut te tuer et te voler». Certains demandent la peine de mort: «Il faut les tuer, sinon dans quatre mois ils sont de nouveau dehors». D’autres interpellent: «Où sont les politiciens et mandataires des prisons qui parlent tellement des droits humains? Où sont les droits lorsque ces gens ont massacré cette famille, et personne ne fait rien». Jorge Naso, l’un des organisateurs de la protestation et un ami de la famille, résume: «Il ne s’agit pas de changer un ministre, c’est le Frente Amplio [au gouvernement] qui doit assumer la lutte contre la délinquance.» Il exige davantage de patrouilles et réclame du président José Mujica qu’il fasse preuve d’avoir la «main dure» pour combattre le délit. «Ils parlent toujours de faire venir l’armée pour [nettoyer] la rue, mais finalement ils ne font pas grand-chose.» [2]
Ce n’est pas le premier cas de «justice par main propre», ni le plus grave. Les délinquants tués par balle par leurs victimes potentielles se comptent déjà par dizaines (des jeunes pour la plupart). Beaucoup plus que ceux tués par la police. L’exercice de «légitime défense» est approuvé dans de larges secteurs de la société, tout comme le droit de porter des armes. [3] Ce n’est pas non plus une nouveauté que les habitants d’un quartier manifestent contre le «fléau du délit». Il y a quelques semaines deux manifestations se sont déroulées, l’une dans le quartier de Carrasco (environ 2’500 personnes) et l’autre dans celui de Pocitos (un peu plus de 100 participants). Dans le premier cas il s’agit d’un quartier riche, dans le second d’un quartier de la «classe moyenne». Ces deux quartiers munis d’abondantes grilles électrifiées, d’alarmes sophistiquées, de gardes de sécurité… et il y règne une grande peur de l’invasion «étrangère» depuis les quartiers périphériques misérables.
Malvin Norte, par contre, est un quartier où habite une «population défavorisée», celle dont les besoins de base sont insatisfaits, autrement dit qui appartient à la classe travailleuse appauvrie, au chômage, comme celle des dix autres quartiers de la capitale où se concentrent la pauvreté et l’indigence, les bidonvilles, le taux de chômage féminin le plus important, la force de travail disqualifiée, la pauvreté infantile, le recyclage des ordures, les grossesses d’adolescentes, l’analphabétisme fonctionnel. Et 70% des jeunes sont des «ni-ni» (ils n’ont pas de travail et n’étudient pas).
Néanmoins, comme si tout à coup les «frontières symboliques» de la brèche socio-économique et territoriale se diluaient, «riches et pauvres» convergent sur le terrain des revendications punitives. Les dernières enquêtes publiées correspondent cette fois à la réalité. Le 84% des personnes consultées sont d’accord de conserver les antécédents pénaux des «contrevenants mineurs»; 69% sont en faveur d’une baisse d’imputabilité à 16 ans (et 40% à 14 ans); 74% demandent plus de «présence policière» dans les rues; 86% approuvent les «méga-opérations» répressives dans les quartiers les plus pauvres.
Selon Rafael Paternain, l’interprétation linéaire de l’«insécurité» et «la focalisation sur les délits contre la propriété commis par des adolescents constituent la base de soutien d’une hégémonie conservatrice dans le domaine de la sécurité». [4] C’est dans ce contexte que s’inscrit la stratégie d’ordre public du gouvernement du Frente Amplio.
Le retour du détective
La démocratie – c’est du moins ce qu’affirment ceux qui se trouvent aux commandes – ne peut survivre s’il n’y a pas de l’ordre dans les rues. Ce qui est correct en ce qui concerne la démocratie du marché dans laquelle la concurrence de tous contre tous doit être «ordonnée» d’une manière ou d’une autre. Dans les faits, c’est la police qui s’en charge, en sauvegardant en premier lieu les institutions et la propriété privée. La police est en effet chargée de défendre l’ordre public et l’«intérêt général» de la société face à la violence de ceux qui ont décidé de «rompre le pacte de vie en commun citoyenne». Et qui sont en général ceux qui sont depuis toujours connus pour vivre «sans codes de conduite», ou, selon l’expression du Chef de la Police de Montevideo, ceux qui les perdent à cause des «effets non désirés de l’évolution de la société». [5]
A partir d’avril 2011, la direction du Ministère de l’intérieur – conseillée par une équipe de sociologues, d’anthropologues et d’avocats – a commencé à ajuster la stratégie. Le discours sur le danger de «favélisation» (c’est ainsi qu’ils appellent les processus de ségrégation socio-économique et urbaine) s’accompagne désormais d’un autre discours où il est question de «proximité» et qui met l’accent sur l’«intégration» et la «participation démocratique». On prétend ainsi rétablir un climat de «cohésion sociale» pour empêcher les «disputes territoriales» en augmentation. Autrement dit des «disputes» entre les possédants et les dépossédés.
D’un côté on a mis en oeuvre des «opérations de saturation» ou «méga-opérations», qui sont en fait des actions invasives dans ce qu’on appelle les «zones rouges» où se «réfugie le délit». Les résultats ont été au mieux décevants.«Ce type de guerre préventive de basse intensité génère des effets contraires: les dynamiques perverses de la violence s’intensifient et les brèches de confiance entre les citoyens et l’Etat s’approfondissent. Les lamentables consignes publicitaires brandies comme lénitifs pour lutter contre la stigmatisation de certains quartiers («je les défends»), sont la preuve la plus accablante du simplisme mécaniciste qui contrôle les actions.» [6]
D’un autre côté, il y a les tâches spécifiques de «dissuasion» qui se traduisent d’abord en termes de puissance de feu. C’est ainsi qu’on a acheté de l’armement russe; que la Garde nationale républicaine a accru son arsenal de 150 fusils du mythique Kalachnikov, de 200 armes légères achetées à l’usine métallurgique de Izhvesk et de trois chars blindés Tigre (qui peuvent transporter entre 9 et 12 personnes) achetés au «prix de marché», soit 280’000 dollars chacun. «Puisque les gens le demandent» il y aura 60 patrouilleurs supplémentaires dans les rues. Et les télécommunications seront «modernisées» grâce à des équipements achetés en Chine.
Enfin il y a «ce que l’on ne voit pas» mais qui est le plus efficace. Selon le Ministère de l’intérieur, le 70% des délits résolus – et une grande partie de ceux qu’on évite – sont dus au travail caché des policiers en civil. Le Commissaire inspecteur José Luis Rondan, chef des relations publiques de la Préfecture de police, résume ainsi la tâche de ces enquêteurs: «Ils entrent dans le monde des délinquants» pour les y attaquer. Ils se déplacent en autobus, ils circulent dans les foires et les avenues, ils se camouflent dans des centres commerciaux, des parties de football, des concerts de rock. Ils surveillent les zones commerciales les plus fréquentés comme Union, Paso Molino, Comercial. Ils s’infiltrent dans les quartiers périphériques et dans ces «zones conflictuelles» où les policiers en uniforme seraient reçus à coup de pierres et de balles. [7] Rien de bien original. Car selon Rondan cette activité d’investigation remonte à l’«époque napoléonienne» et au «célèbre détective Peuchet». [8]
Le chef des Relations publiques de la Préfecture de police a rompu avec certains stéréotypes. Il combine sa profession répressive avec des activités culturelles auprès des enfants des écoles et des ONG. Il n’émet pas de sons gutturaux, s’exprime bien et semble relativement cultivé. Il est peu probable qu’il connaisse réellement l’histoire de Jacques Peuchet (1758-1830), l’archiviste policier dont les rapports ont fourni à Marx des informations précieuses pour rédiger un essai sur les suicides à Paris, où il se trouvait en exil. [9]. Mais il parle avec autorité. Lui-même a une expérience de «nombreuses années en tant que policier privé» ou comme détective, il connaît donc bien la valeur de ce travail. C’est peut-être pour cela qu’il y a davantage de policiers cachés, en train d’espionner. Bientôt leurs effectifs passeront de 248 à 500. Une preuve supplémentaire que les choses sont prises au sérieux est la récente dissolution de la vieille Fanfare de la police. Ses 70 musiciens ont changé de fonction: maintenant ils sont devenus des détectives à plein temps.
Le sous-prolétariat en ligne de mire
Le 18 décembre 2011, dans le cadre des manifestations commémoratives du 182e anniversaire de la Police nationale, le ministre Bonomi a annoncé le «nouveau» plan stratégique de son département. La sécurité – a-t-il expliqué – «est une construction citoyenne qui prendra du temps, avec des résultats à long terme». Il a répété ce que tout le monde sait, à savoir que «la sécurité citoyenne est la première préoccupation des Uruguayens». Il a critiqué ceux qui politisent le thème, car cela «affaiblit l’institutionnalité et coupe les ponts avec la société». [10] Et il a insisté sur l’axe principal: il n’y aura ni «main douce» ni «main dure». La politique d’ordre publique se fonde sur l’idée de la «main juste».
Un jour il se montre menaçant, un autre moins. Le discours change au gré de la «sensation thermique» de l’insécurité (amplifiée par les pouvoirs médiatiques) et des pressions politiques de l’opposition, mais toujours dans le même cadre réactionnaire. Pour Bonomi les changements qui les motifs sociaux et culturels de la criminalité sont clairs: «Ils sont toujours moins nombreux à voler parce qu’ils ont faim, et toujours plus nombreux à voler dans le cadre consumériste.» C’est également sur cet aspect qu’insiste le président Mujica dans ses pathétiques «réflexions» radiophoniques hebdomadaires où la critique de la «civilisation de la consommation» occupe place centrale.
C’est ainsi que prend forme la figure du «lumpen-consommateur», qui devient l’ennemi à combattre. Selon Bonomi: «Il ne s’agit pas ici de la jolie pauvreté, ni de ceux qui font partie de la base sociale pour le changement. Ils sont opposés aux changements parce qu’ils ont des valeurs totalement étrangères au changement. Le changement se fonde sur le travail, ce qui se passe ici va en sens contraire (…) La conception de celui qui soutient que ces personnes sont un produit de la société et la raison pour laquelle les changements doivent donc être sociaux, est correcte. Mais maintenant le lumpen-consommateur crée un problème que devra résoudre le Ministre de l’intérieur.» [11]
Hormis quelques nuances, cette thèse est acceptée sans contestation. Pour Gustavo Leal, sociologue du camp progressiste [12], la «fracture sociale» causée par la crise de 2002 a entraîné la «lumpenisation» d’un secteur de la société. «Cette lumpenisation vient de l’écartement d’un secteur de la société des codes partagés de valeurs.» [13] Il existe «un Uruguay des exclus» qui comprend 10 à 15% de la population, qui a un profil d’«inemployabilité élevé» et un «niveau d’éducation bas». Devant cette réalité, une majorité de la société se «sent menacée par l’Uruguay des exclus, qu’elle ne connaît pas et qu’elle craint». [14]
Des ennemis du changement, des fainéants, des ignorants. Sont-ils irrécupérables? En tout cas il faut s’en protéger. Ils ne font pas partie de la «jolie pauvreté» et ne sont pas touchés par les plans d’assistance du gouvernement qui se focalisent sur «les plus vulnérables». Ils n’ont pas réussi à «intégrer» cette couche sociale, qui a été «gagnée par la criminalité». Le bras pénal de l’Etat est donc la seule solution, et les prisons de la misère continuent à se remplir: il y a maintenant 9’300 personnes en prison. Par rapport à la population il s’agit d’un des taux les plus élevés d’Amérique latine.
Une classe travailleuse appauvrie
L’année 2011 s’est terminée avec un message du gouvernement: 154’000 personnes auraient cessé d’être pauvres. Selon l’Institut National de Statistique (INE), «4% des personnes en situation de pauvreté ont réussi à la surmonter au cours de cette année». Cela signifie, selon les chiffres officiels, qu’il y aurait environ 460’000 pauvres dans le pays (14%). Les chiffres publiés indiquent qu’au cours des derniers cinq ans 675’000 Uruguayens ont surmonté «l’état de pauvreté». En 2006 il y avait 1’135’000 pauvres, soit le 34% de la population.
Mais les satisfecit que l’on entend dans le progressisme – depuis le Frente Amplio jusqu’aux journalistes affidés – escamotent le fait que les paramètres utilisés pour mesurer la pauvreté sont ceux imposés par la Banque mondiale et par le Fonds monétaire international. Par exemple, celui qui a un revenu de 7’200 pesos par mois (360 dollars) n’est plus considéré comme pauvre; si quelqu’un a un revenu de 2’100 pesos mensuels (105 dollars) il n’est plus considéré comme indigent. Autrement dit, la «réduction de la pauvreté» tant vantée n’est qu’une parodie.
Selon les chiffres publiés par la Encuesta Continua de Hogares de l’INE [Institut national de statistique] le panier de base familial (deux adultes et un mineur et demi) se situe à 43’000 pesos mensuels (2’150 dollars). Or, pour l’ensemble du pays, le revenu moyen per capita en valeur courante (sans primes ni valeur locative) est estimé à 11’184 pesos (559 dollars).
Selon l’Institut Cuesta-Duarte du PIT-CNT [centrale syndicale], 813’000 travailleurs (soit 56% de la force de travail avec un emploi) gagnent moins de 10’000 pesos mensuels (500 dollars). Un autre rapport indique que «la masse salariale des ouvriers et des employés tombe de 27,2% du PIB en 1998 à 32,5% en 2010. Ce qui permet de conclure que ce sont les ouvriers, les employés et les travailleurs dépendants les moins qualifiés qui ont subi la plus grosse perte salariale au cours de la période analysée, ce qui s’explique aussi bien par une moindre croissance relative de l’emploi que par un moindre développement de leurs salaires». [15] Quant au «marché du travail», la centrale syndicale affirme que malgré les «indicateurs généraux positifs» (le chômage se situe dans les 5,9%), «le pays continue à exprimer des difficultés par rapport à la qualité de l’emploi. Cette année le non-enregistrement à la sécurité sociale affectera quelques 460’000 travailleurs ayant un emploi, ce qui, tout en reflétant une chute de 5% par rapport à 2010, continue à représenter des niveaux trop élevés.» [16] Il s’agit donc bien d’un appauvrissement.
Le gouvernement souligne ses programmes sociaux et le montant destiné aux transferts monétaires à la «population vulnérable»: un million de dollars par jour (moins de 10% des dépenses sociales totales), équivalant à 0,6% du PIB (une somme moins importante que celle qui lui consacrait le gouvernement de Tabaré Vazquez [premier gouvernement du Frente Amplio de mars 2005 à mars 2010], qui y destinait le 2,5%). Néanmoins le paysage de la pauvreté s’étend. Il suffit de constater l’augmentation du nombre de personnes vivant dans les bidonvilles: 267’000 dans l’ensemble du pays. Il suffit de voir le nombre de personnes qui travaillent au recyclage des ordures: 15’000 à Montevideo et 3’000 à l’intérieur du pays. Il suffit de constater l’augmentation du travail des enfants (entre 5 et 14 ans): 79’400 enfants, dont 75% effectuent des tâches considérées comme dangereuses.
Mais la meilleure photo du «pays productif» et en même temps le plus indiscutable désaveu des opinions de Bonomi et de ses complices du Ministère de l’intérieur est la réalité du quartier de Casavalle (37’517 habitants). Stigmatisé comme étant une des pires «zones rouges» et généralement considéré par les «gens bien» comme étant peuplé de malfaiteurs et de feignants, Casavalle est pourtant le quartier qui a le taux de chômage le plus bas (2,7%) non seulement dans la capitale mais dans l’ensemble du pays. Autrement dit, les «lumpen» travaillent beaucoup. Beaucoup plus que les gens de Carrasco et de Pocitos. Et pourtant Casavalle est le quartier ayant le plus de foyers pauvres (60%). [17]
Le gouvernement tente évidemment de dissocier la criminalité des causes sociales. Sinon il serait obligé de reconnaître non seulement l’état de crise de ses politiques d’assistance mais aussi les conséquences destructrices qu’entraîne le programme économique qu’il a négocié avec les institutions financières internationales et avec les corporations patronales. C’est pour cela que sa stratégie d’ordre public va de pair avec l’ordre social du capital. Il vaudrait la peine de rappeler cette définition (encore valable) de Engels: «Et lorsque la pauvreté du prolétariat croît au point de le priver des moyens nécessaires à sa survie, lorsqu’elle débouche sur la misère et la faim, alors augmente la tendance au mépris de tout l’ordre social. (…) Le mépris de l’ordre social se manifeste le plus clairement dans son expression extrême, le crime.» [18]
La police pourra ajouter et innover les mécanismes de répression des délits. Certains échoueront. D’autres seront efficaces et conforteront les citoyens qui revendiquent la «sécurité». Mais le «mépris social» continuera à se reproduire, au même rythme que se reproduit l’appauvrissement de la classe travailleuse et des couches les plus exploitées. (Traduction A l’Encontre)
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[1] El País, 10-1-2012.
[2] Ibidem.
[3] Selon le Ministre de l’intérieur il y a 1’200’000 armes à feu dans une population civile de 3’251’526 (Recensement 2011).
[4] Rafael Paternain a été directeur de l’Observatoire de Criminalité du Ministère de l’intérieur «Megaoperativos y pensamiento salvaje», Derechos Humanos en el Uruguay, Informe 2011, Servicio Paz y Justicia (Serpaj).
[5] Inspecteur chef Diego Fernández, interview dans le programme En Perspectiva, radio Espectador, 3-1-2012.
[6] Rafael Paternain, «Megaoperativos y pensamiento salvaje», déjà cité.
[7] Interview dans le programme En Perspectiva, radio el Espectador, 24-11-2011
[8] Interview à la radio Espectador, informations, 23-11-2011.
[9] K. Marx, «Sobre el suicidio», Boitempo editorial, São Paulo, 2008.
[10] Cité par l’agence UyPress, 20-11-2011.
[11] Interview dans l’hebdomadaire Búsqueda, citée par Rafael Paternain dans «Megaoperativos y pensamiento salvaje».
[12] Fait partie de l’ONG «El Abrojo» et dirige le Observatorio Sociodemográfico del Área Metropolitana conjointement avec l’intendance municipale de Montevideo.
[13] Interview dans le programme En Perspectiva, radio el Espectador, 1-9-2011.
[14] Gustavo Leal, colonne dans Montevideo Portal, 29-11-2011.
[15] «La masa salarial entre 1998 y 2010». Instituto Cuesta-Duarte, PIT-CNT, décembre 2011.
[16] Rapport de conjoncture trimestriel. Institut Cuesta-Duarte, PIT-CNT, décembre 2011.
[17] «Montevideo: una ciudad de varias caras». El País, 18-12-2011.
[18] F. Engels, «La situación de la clase obrera en Inglaterra», Editorial Esencias, Buenos Aires, 1974.
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