Par Marc Perelman
La municipalité de Lausanne (Vaud, Suisse), sur son site, s’attribue une médaille d’or, avec une satisfaction grotesque et le souci d’assouvir les appétits du réseau protéiforme de l’Office du tourisme et de doper des champions de la spéculation immobilière: «Lausanne est Capitale Olympique, LA Capitale Olympique. Ce n’est pas une fanfaronnade de le dire. C’est une réalité: il n’existe qu’une Capitale Olympique, comme Paris, Londres ou Berlin sont les seules capitales de leurs pays respectifs.
Lorsque Juan Antonio Samaranch [ex-ministre de Franco] a offert ce titre à Lausanne en 1994 [sous le règne de la syndique «socialiste» Yvette Jaggi], il l’a fait parce qu’il considérait que pour pouvoir incarner de manière universelle les valeurs qu’il défendait, le mouvement olympique avait besoin d’une expression territoriale claire, d’un lieu identifié par tous comme le réceptacle de ces valeurs. Et il choisit Lausanne…»
Lausanne devenait l’Olympe, le domaine des dieux du sport et d’un certain fric: «Il n’existe qu’une capitale olympique et c’est une incroyable responsabilité pour une ville de 130’000 habitants de porter ce titre envié à travers le monde. Fière de ce titre et consciente de cette responsabilité, la municipalité de Lausanne a développé depuis plusieurs années une véritable politique digne de ce statut et a permis à la ville de devenir au fil du temps la capitale administrative du sport.
Des conditions-cadre en matière d’accueil d’organisations internationales actives dans le sport ont été réalisées conjointement avec la Confédération et le Canton de Vaud. Elles ont permis d’élargir sans cesse le réseau des fédérations sportives internationales, actrices majeures du monde olympique. Ces dernières sont plus d’une vingtaine auxquelles il convient d’ajouter une vingtaine d’organisations diverses comme le Tribunal arbitral du sport (TAS).»
Lausanne est la capitale olympique immuable. Toutefois, Paris risque de l’être pour un an. Chacune joue dans sa ligue, «c’est la moindre» dirait un Vaudois.
Le site de la ville de Paris décrit ainsi la compétition: «Il n’y a pas de candidatures sans concurrents. Trois villes sont candidates à l’organisation des Jeux Olympiques d’été 2024: Budapest [mise hors-jeu], Los Angeles et Paris. Paris 2024 devra donc porter la meilleure candidature possible valorisant tous les atouts de la France et démontrant ce que Paris peut apporter aux Jeux.
Paris est l’une des villes les plus attractives au monde et possède, avec sa région, un ensemble d’infrastructures sportives, hôtelières et de transport de grande qualité. Paris est une ville créative, innovante qui sait allier patrimoine et modernité.»
Il est donc nécessaire, une fois de plus, d’exercer un contrôle sérieux sur le dopage des haltérophiles spécialisés dans l’épaulé-jeté des «valeurs olympiques». C’est ce que fait dans cet article Marc Perelman, professeur en esthétique à l’Université Paris Nanterre. (Rédaction A l’Encontre)
*****
Ce que sont les valeurs de l’Olympisme
«Le sport, ce n’est pas l’exercice physique bon pour tous au point de vue de l’hygiène à condition d’être sage et modéré. Le sport est le plaisir des forts ou de ceux qui veulent le devenir physiquement et moralement. Il comporte donc la violence, l’excès, l’imprudence. Rien ne le tuerait plus sûrement que de le vouloir emprisonner dans une modération qui est contraire à son essence». Pierre de Coubertin, sans date.
«L’Olympisme n’a pas reparu au sein de la civilisation moderne pour y jouer un rôle local ou passager. La mission qui lui est confiée est universelle et séculaire. Il est ambitieux ; il lui faut tout l’espace et tout le temps». Pierre de Coubertin, 1913
«J’admettrais fort bien pour ma part de voir, en pleine guerre, les armées adverses interrompre un moment leurs combats pour célébrer les Jeux musculaires loyaux et courtois». Pierre de Coubertin, 1932.
Le 13 septembre 2017, à Lima, au Pérou, la petite centaine de membres du CIO (Comité international olympique), exceptée les Français et les Américains, choisiront la ville hôte des Jeux olympiques de 2024 et peut-être celle de 2028.
Après le retrait de Budapest, sous la pression d’un appel à référendum signé par plus de 260 000 personnes, deux villes restent en lice – Los Angeles et Paris – en vue d’une décision qui liera l’une d’entre elles, pendant sept années, aux desiderata d’un CIO tout-puissant.
Cette organisation non démocratique et peu ouverte aux femmes – les membres bénévoles du CIO sont cooptés et aux trois quarts des hommes – dispose d’une immense puissance politique et financière et de beaucoup d’entregents. Elle n’a pourtant pas d’armées, pas de soldats, pas de chars ni d’avions même si elle dispose de beaucoup d’hommes d’affaires à commencer par Thomas Bach [1], son actuel Président [ancien avocat de l’Adidas d’Adolf Dassler et lié à l’International Sport and Leisure (ISL) mise en faillite en 2001, suite à une gestion plus que douteuse selon les procureurs du canton de Zoug; l’ISL était proche de la FIFA et du CIO]. Mais la véritable «arme» du CIO est l’organisation de la compétition généralisée sur toute la planète comme une manifestation cyclique quasi naturelle (tous les quatre ans, en alternance jeux d’été et jeux d’hiver).
La Charte olympique
La Charte olympique précise que la mission et le rôle du CIO sont «d’encourager et soutenir l’organisation, le développement et la coordination du sport et des compétitions sportives». Le terme de «compétition» revient très exactement trente-six fois dans ce document d’une centaine de pages. Dans un cadre institutionnel précis, soit le gouvernement mondial du sport (le CIO), la compétition sportive est la gigantesque structure (le fond et la forme), le moyen et le but, à partir de laquelle les Jeux olympiques, et plus généralement toute organisation sportive, se mettent concrètement en œuvre et se déploient selon une logique irrésistible sinon impérieuse.
La compétition sportive signifie l’organisation maîtrisée et ritualisée d’une confrontation généralisée entre athlètes, par le biais d’un lourd aménagement spatial et d’un prégnant cadre temporel. Dans cette logique compétitive universelle, seuls comptent les résultats chiffrés, de préférence des records, à travers leur comparaison permanente. A la fin de la compétition, un seul individu (ou une équipe) sort vainqueur pour un ou des vaincus, avec la possibilité d’un record de la part du champion. A la compétition sportive est associée une logique irréversible, immuable, invariable: s’entraîner dur, dès sa jeunesse et pendant des années, pour pouvoir y participer jusqu’au bout; s’y maintenir coûte que coûte et quel qu’en soit le prix à payer; être le vainqueur.
«Le sport de compétition et le mythe assouvi du sur-homme»
Le sport de compétition ne ressort par conséquent en rien du jeu ou de l’activité ludique qui font appel à la liberté de se mouvoir quand on veut et où l’on veut, à la gratuité, à la non-discrimination entre les sexes, à l’accueil de corps différents, à l’indifférence quant aux résultats, au refus de la performance, du record et de la prouesse, au rapport libre, organique et plastique avec une nature non artificialisée.
Le sport de compétition est, à l’inverse, la perversion systématique de la pratique du jeu et de l’esprit ludique, leur métamorphose par le biais d’un temps mesuré (le chronomètre) et dans un espace toujours circonscrit (la piste, le stade, la piscine…).
Avec la compétition, il s’agit de la transformation de la fluidité essentielle du temps et de l’infinité finie de l’espace à travers la coagulation des corps mesurables réduits à une série de chiffres. Autrement dit, le sport de compétition renvoie à une abstraction qui n’en est pas moins – pour beaucoup d’individus encore – fascinante. Elle correspond en effet au mythe jamais assouvi du surhomme lui-même lié à l’immense problème de surmonter l’angoisse actuelle vis-à-vis du corps: l’amour-haine au croisement de l’exaltation du travail et de la faiblesse de la chair, un objet de désir et la part inférieure de l’homme, le lieu de la cruauté voire de la morbidité et celui de la jouissance.
Il faut aussi constater qu’avec ce processus compétitif sportif, la nature est littéralement prise d’assaut; elle est soit bétonnée soit détruite; elle n’est plus un partenaire avec lequel on joue mais une chose devenue un obstacle à franchir (piste, haie, rivière…).
Il est encore précisé dans la Charte olympique que «Les Jeux Olympiques sont des compétitions entre athlètes, en épreuves individuelles ou par équipes et non entre pays».
Tout ceci est contredit, dès l’ouverture des JO, par le défilé quasi militaire des athlètes en tenue-uniforme qui s’ordonne par pays, drapeau en tête puis, et à la fin de chaque épreuve, par la remise de la médaille d’or au son de l’hymne national du pays du vainqueur, et enfin par le classement officieux des nations en fonction du nombre de médailles d’or gagné. Les JO sont surtout l’enjeu d’une guerre diplomatico-politique – et on est alors très loin de l’«amitié entre les peuples», une des valeurs suprêmes et tant ressassées de l’Olympisme – qui se réfracte entre des nations rivales au moyen des tentatives de boycott (1936) ou des boycotts effectifs (1956, 1964, 1976) et parfois de boycotts réciproques entre l’ex-Urss et les États-Unis: 1980, 1984, 1988. Les JO de Berlin en 1936, par exemple, furent ceux du nationalisme belliciste, de la glorification de la valeur du muscle nazi, de la préparation physique et émotionnelle de l’Allemagne au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale; une répétition générale, dans un amalgame parfaitement entretenu entre victoire sportive nationale (allemande) et poussées nationalistes issues des victoires sportives. A chaque succès de Jesse Owens, l’«auxiliaire africain des États-Unis» selon les propos d’Adolf Hitler, la foule dévastée par une haine raciste écumante éructait des «Heil Hitler!».
Quant à la réalité, pendant les JO, de cette «amitié entre les peuples» et dont on nous rebat les oreilles, franchement, il y a de quoi sourire. Au moment des compétitions, à l’intérieur du Village olympique, parqués dans leurs quartiers selon leur origine nationale (filles et garçons séparés, cela va de soi), les sportifs en petite chambrée passent le plus clair de leur temps à consulter leurs mails ou à jouer à des jeux vidéo. Hors de leurs chambres, ils s’entraînent entre athlètes de même nationalité… Peu de place et peu de temps pour se consacrer à cultiver, dans une telle bulle, des amitiés durables et sans doute même une quelconque sympathie entre athlètes.
La compétition sportive est ainsi le socle unique sur lequel se constituent les valeurs et les idéaux olympiques. Et ces derniers sont dans toute leur profondeur socio-politique et idéologique issus de la fonction, du rôle et du statut de la compétition sportive. Les valeurs de l’Olympisme sont bien celles-là mêmes natives de la compétition sportive et leur cristallisation effective.
Les valeurs et idéaux de l’Olympisme
La Charte olympique affirme que le «but de l’olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’homme en vue de promouvoir une société pacifique soucieuse de préserver la dignité humaine», que «l’esprit olympique exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play».
A ces thématiques classiques, on peut ajouter les thèmes-slogans eux aussi ressassés de la «trêve olympique», de la «grande fête de la jeunesse sportive», de l’«éducation» et de la «culture» par le sport, etc. Des thèmes que l’on voit surgir et resurgir ad infinitum dans la plupart des discours des édiles sportives, des athlètes et des responsables politiques.
Avec la Charte olympique, on nage en pleine idéologie où tout est retourné en son contraire. Alors que la Charte olympique met en avant des «Principes fondamentaux», soit «une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit», on est en droit de se demander où peut bien se nicher une quelconque «philosophie» (amour de la sagesse ou amour du savoir selon l’étymologie grecque) dans l’organisation des JO. Celle-ci est au contraire une entreprise titanesque, démesurée et dont la mise en œuvre s’étale sur plusieurs années, avec un budget délirant, où les villes et les paysages sont modifiés et souvent saccagés par les pelleteuses et les bulldozers. Impuissants, on a assisté à une véritable destruction du cœur de la structure culturelle et patrimoniale des villes (les Hutong de Pékin) et de la dévastation des paysages (autour de Sotchi).
Les JO ne sont en outre possibles que par la militarisation dense des sites sportifs, la présence policière permanente tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des stades, l’imposition d’un cahier des charges suspendant la souveraineté nationale avec pour Paris 2024 l’adoption de la «Loi olympique et paralympique». Cette dernière se substituera à la loi française relative au Code du travail avec la mise en œuvre de la précarisation des contrats, le travail de nuit et du dimanche, les congés non-payés, le détachement des travailleurs salariés, un bénévolat généralisé…
Le dopage olympique
«Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogues, dans un esprit chevaleresque, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes.»
A l’heure du dopage universalisé, le Serment olympique prend des allures de gag. Il n’est en effet même plus besoin de dresser la, ou plutôt les listes de dopés, tant elles correspondent de plus en plus aux listes mêmes des sportifs qui s’alignent dans les couloirs et sur les pistes d’athlétisme, dans les piscines et les stades. Ce sont plus de cinquante médailles olympiques qui ont été retirées aux athlètes depuis 2000. Ce sont une centaine d’athlètes qui ont été convaincus de dopage en 2016 lors de leur participation aux JO de Londres en 2008, soit huit ans auparavant. La fédération russe d’athlétisme est convaincue d’un dopage d’Etat.
Les palmarès olympiques sont dès lors en permanence chamboulés, à tel point que dans certaines disciplines on ne sait même plus quel athlète est le vainqueur officiel puisque le second de l’épreuve, voire le troisième, s’avère lui aussi dopé (le CIO en discute encore…).
De manière plus générale, la question se pose de savoir si le sport existerait encore sans le dopage qui lui est aujourd’hui comme consubstantiel. Car les sportifs n’améliorent pas leurs performances grâce à de l’eau vitaminée ou à de petites pilules chauffantes, voire avec du cannabis, mais ils transforment leur corps en une machine à gagner à l’aide de stéroïdes anabolisants, de testostérone, d’EPO, de CERA, de nandrolone et bientôt par le biais de la greffe musculaire et osseuse et des possibles modifications génétiques (culture de cellules souches) sinon, dès maintenant, grâce à l’expérimentation de nouvelles molécules (HIF, FG 2216, Sarms).
A quelles «valeurs olympiques» veut-on donc nous faire croire quand sport et dopage se sont à ce point entremêlés pour ne constituer qu’une entité désormais indissociable? de quel «fair-play», et de quel «respect» s’agit-il entre la plupart des athlètes dopés jusqu’à la moelle et entre ces derniers et le public? Le champion dopé doit-il être un modèle pour la jeunesse?
La Charte olympique assigne au sport la tâche d’un «développement harmonieux de l’humanité» dans une société «pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine». Comment, là encore, prétendre que le sport participe d’un quelconque «développement harmonieux»? Certaines épreuves comme l’haltérophilie, la boxe, les courses d’endurance sont des moments de grande violence, de souffrance, de pure brutalité entre les individus et sur les individus. Avec les haltérophiles, bourrés de stéroïdes anabolisants, corps monstrueux quasi mutilés, que peut signifier le «développement harmonieux» du sportif et l’idée même d’une quelconque «dignité humaine»? Il en est de même chez les sprinters qui sont devenus en quelques années des robots du tartan, des bolides carénés, des paquets compacts de muscles hypertrophiés propulsés dans les couloirs des pistes de stade ou de véritables cyborgs de la compétition, engins lancés à l’assaut du temps et de l’espace.
De quelle harmonie du corps parle-t-on dès lors que ce dernier est soumis au rendement de l’entraînement, à la manipulation du dopage, à la violence de la compétition?
Derrière les sourires, de moins en moins tangibles ou purs, ce sont surtout les rictus de la souffrance qui apparaissent sur des visages grimaçants; ce sont des corps tordus par la douleur, exténués par l’effort prolongé. Derrière les embrassades de fin de course, les montées lacrymales sur les podiums, ce n’est de fait que la compétition la plus sauvage entre les individus qui s’exprime. Une compétition qui n’admet aucune empathie, aucune solidarité, aucun apitoiement et encore moins de «compréhension mutuelle», une pure affabulation de la Charte olympique.
Malgré la «bonne humeur» générale, la camaraderie sinon l’amitié n’existe dans aucune course, dans aucune épreuve sportive, dans aucune discipline; elles y sont même proscrites. Sans parler des blessés, handicapés et des très nombreux décès dus au dopage généralisé.
Où est la courtoisie, la loyauté, le «respect» dans l’acte sportif compétitif? A quel idéal olympique veut-on nous faire croire? D’autant que la compétition sportive a encore ceci de paradoxal qu’elle cherche in fine à empêcher l’autre de faire du sport… L’élimination, la sélection, la disqualification ne sont-ils pas d’ailleurs les mots qui reviennent le plus souvent? (25 mai 2017)
Site appelant à un référendum, comme en Hongrie, sur la tenue des JO à Paris:
http://nonjo2024aparis.neowordpress.fr
Site pour signer la pétition (plus de 20’000 signatures déjà réunies): http://www.mesopinions.com/petition/sports/appel-referendum-candidature-paris-aux-jo/28276
____
[1] Le Monde du 10 septembre 2003 écrivait à propos de Thomas Bach: «L’ancien escrimeur, sacré au fleuret par équipes aux Jeux de Montréal en 1976, fut le premier à présenter sa candidature, en mai. Cet ambitieux polyglotte (outre sa langue maternelle, il parle parfaitement espagnol, anglais et français) prépare son accession au trône depuis plusieurs années. Entré au CIO en 1991 et alors proche du marquis Juan Antonio Samaranch [1920-2010; membre, dès sa jeunesse, de la Phalange espagnole traditionaliste, Samaranch fut nommé par le dictateur Franco, en 1967, Secrétaire des Sports], qui régna de 1980 à 2001 sur le monde de l’olympisme, Thomas Bach s’était alors prononcé en faveur de la suppression du sport amateur au sein de l’institution.
Membre d’une dizaine de commissions très diverses (presse, marketing, juridique, droits télévisés…), il a effectué une ascension fulgurante et réussi à se faire élire trois fois (2000, 2006 et 2010) au poste de vice-président. Autant dire qu’il connaît parfaitement les secteurs clés de la maison olympique.
Parmi ses multiples activités, cet avocat et homme d’affaires, qui a travaillé notamment pour Adidas et Siemens, est le président de Ghorfa, une société qui encourage la coopération économique entre l’Allemagne et les pays arabes. Lors de sa campagne, Thomas Bach a reçu le soutien appuyé du Koweïtien cheikh Ahmad Al-Fahd Al-Sabah, ancien dirigeant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui est aussi membre du CIO et président de la très influente Association des comités olympiques nationaux.» (Réd. A l’Encontre)
Soyez le premier à commenter