Venezuela/Débat. «Le blocus et le piratage des fonds du gouvernement imposent un moratoire sur la dette»

Par Simón Andrés Zúñiga

Le Venezuela se trouve dans une situation d’économie de guerre: l’argent se fait et se fera rare [1] et les besoins fondamentaux doivent être satisfaits tout en faisant face à l’agression étrangère, impérialiste et restaurationniste [dans le sens d’effacer les quelques réformes structurelles progressistes propres à la phase initiale du régime de Chavez – Réd.].

Face à une situation d’urgence extraordinaire d’une extrême gravité économique et sociale, le gouvernement doit mettre les pieds sur terre et prendre des mesures immédiates pour compléter les efforts qui doivent être renforcés afin de faire face aux énormes défis à relever de développement et de diversification de la production et de l’inclusion sociale. Et pour cela, il a besoin de la participation active des mouvements sociaux ainsi que de toutes les forces politiques patriotiques et du peuple.

L’une des décisions urgentes, selon nous, est la déclaration immédiate par le gouvernement d’un moratoire sur le paiement de la dette publique extérieure, la réalisation d’un audit public (de son origine, de sa composition et de ses conditions) et initier une restructuration de cette dette, selon des critères souverains et non sous les pressions menaçantes et relevant de l’exaction des banques et des intérêts financiers spéculatifs. [Une double interrogation sera, à juste titre, posée ici: ce gouvernement est-il capable de mobiliser des forces populaires d’ampleur effectives et comment restructurer la date avec la Chine? – Réd.]

Les ressources financières limitées devraient être réorientées, entre autres priorités, vers les besoins les plus urgents de la population, en particulier la fourniture de nourriture et de médicaments.

Face au cheval de Troie de l’«aide humanitaire», promu par les Américains et leurs alliés pour justifier la violation et le contrôle subséquent du territoire vénézuélien, tout en bloquant frauduleusement l’accès aux dépôts et aux biens souverains du Venezuela, le gouvernement devrait organiser une mobilisation populaire de solidarité impliquant toutes les organisations et communautés pour répondre aux besoins sanitaires et alimentaires prioritaires, ainsi que pour s’organiser afin de résister au siège délictueux.

Cette étape devrait se faire par le biais d’un large appel à la participation de tous les secteurs à la détermination des priorités, à l’utilisation et au contrôle des ressources existantes. Ce serait l’agenda du soutien solidaire avec une large participation populaire contre la tromperie de l’agenda cynique de «l’aide humanitaire».

Situation d’urgence extrême et immédiate

Dans le contexte d’une agression sans précédent contre la nation [le Venezuela comme pays], il est tout à fait justifié que le gouvernement ait déclaré, immédiatement et fermement: ne pas céder au siège génocidaire établi par l’impérialisme américain et européen.

L’objectif de ce siège est de parvenir à la capitulation du gouvernement, d’affaiblir les bases sociales, d’augmenter la dose de thérapie de choc typique du «capitalisme du désastre» (comme le dit Naomi Klein dans son ouvrage La stratégie du choc: La montée d’un capitalisme du désastre), de briser l’unité du secteur militaire, de légitimer le coup d’Etat et l’intervention étrangère directe.

Les flux de revenus provenant des exportations [baisse des achats de pétrole par les firmes états-uniennes et mise sous séquestre des revenus de la société Citgo Corp qui distribue le pétrole raffiné aux Etats-Unis et est formellement propriété de l’Etat du Venezuela [ce qui illustre le pouvoir états-unien d’expropriation internationalisé, sous forme directe ou indirecte, comme c’est le cas pour les sanctions contre l’Iran qui sont d’ordre extraterritorial et frappent des entreprises européennes comme Renault, pour faire un exemple – Réd.] seront considérablement réduits. Il n’existe pas de substituts efficaces – à court terme – pour fournir les ressources nécessaires au fonctionnement du gouvernement et du secteur privé.

D’autres ressources minières, comme l’or, peuvent faire partie d’un plan visant à renforcer les réserves internationales. Toutefois, il faut surmonter les obstacles qui encouragent le détournement des devises étrangères [entre autres par un secteur traditionnel de la bourgeoisie vénézuélienne et aussi de fractions de la bolibourgeoisie civile et militaire – Réd.] provenant de l’exploitation de ces ressources naturelles.

Une stratégie alternative est essentielle pour réorganiser le commerce extérieur de manière à ce que les exportations de pétrole vers les ports américains soient réorientées vers d’autres marchés. Une telle opération prendra du temps et entraînera des coûts plus élevés (transport et prix réduits).

Toutefois, le gouvernement doit s’y attaquer dès que possible, et il faut espérer que PDVSA et le ministère du Pétrole y travaillent. Dans l’intervalle, il est urgent de répondre aux besoins fondamentaux de la nation avec les ressources existantes (en devises étrangères).

Le cheval de Troie de «l’aide humanitaire», l’enlèvement d’actifs vénézuéliens, la dette extérieure et la distribution du butin.

Depuis plus d’un an, la stratégie des alliés internationaux de l’opposition [aujourd’hui symbolisée par le président autoproclamé Juan Guaido] a été de provoquer une sorte de boycott économique qui génère une situation de chaos et de détérioration justifiant l’ouverture d’un «couloir humanitaire». Il est évident que c’est une excuse pour légitimer l’intervention des forces étrangères commandées par le complexe militaro-industriel américain. Il en résulte une image fabriquée pour la dite aide humanitaire et le rôle de militaires.

La confiscation et le contrôle territorial pour affaiblir le gouvernement illégal et parallèle sont vitaux dans le cadre de sa stratégie de reconnaissance internationale. Les forces d’invasion, et leurs collaborateurs internes, doivent démontrer qu’elles peuvent prendre des décisions étatiques (totalement non constitutionnelles), et en même temps montrer que le gouvernement légitime de Nicolas Maduro ne peut empêcher le gouvernement parallèle d’agir. La légitimation de l’usurpation est un élément clé de la stratégie du coup d’État.

Le stratagème de «l’aide humanitaire» ne doit pas être sous-estimé, car c’est l’une des cartes politiques les plus puissantes de la manipulation idéologique, à la disposition de forces qui sont prêtes à balayer toute expression de souveraineté et d’indépendance. Ils veulent convaincre la population, ou une grande partie de la population, que le gouvernement viole les droits humains en empêchant le passage des envahisseurs [présentés comme les transporteurs de l’aide humanitaire].

Consolider les étiquettes de «dictature», de «violeur des droits de l’homme» et d’«échec du socialisme» est décisif pour consolider non seulement l’invasion militaire mais aussi l’invasion mentale, le contrôle du bon sens. Le fascisme se nourrit de la manipulation des sentiments les plus fondamentaux de la population, manipulant, utilisant la terreur et supprimant toute résistance au pouvoir culturel du capital. [La caractérisation du gouvernement, des structures de pouvoir de l’Etat maduriste, de la bourgeoisie bolivarienne dans ses diverses composantes apparaît ici mise entre parenthèses ou être le résultat de strictes manipulations. Cela sans sous-estimer le terrain cultivé par l’impéritie, pour le moins, de la politique de Maduro favorisant en tant que telle les diverses opérations des puissances impérialistes qui renvoient à une histoire marquée par une certaine permanence. – Réd.]

Certes, il faut empêcher que l’on crée la confusion parmi la population qui pour 20 millions de dollars vend le pays [les premiers chiffres «d’aide humanitaire» proclamée étaient si ridicules que l’alliance internationale anti-Maduro a été contrainte d’élever le budget de l’aide proclamé à 200 millions de dollars, avec des transports aériens militaires vers l’aéroport entre autres de Cucuta en Colombie – Réd.], mais il ne faut pas cacher l’impact de manipulation de cette ruse sur une population dont l’accès aux médicaments est limité par le coût très élevé des médicaments et par leur terrible pénurie.

Il ne faut pas camoufler la réalité d’une population qui doit fréquenter les hôpitaux publics sans ressources. Une population dont la santé a été affectée par la paupérisation causée par les pressions extérieures et la désorganisation économique [sous responsabilité du gouvernement et de l’appareil d’Etat dont la corruption et les hésitations politiques gangrènent le fonctionnement – Réd.]

Il ne faut pas céder à la manœuvre cynique de «l’aide humanitaire», mais il ne faut pas non plus sous-estimer la capacité idéologique de ce cheval de Troie impérialiste, avec l’énorme manipulation populaire qui en découle. Et, de plus, elle peut finir par miner la solidité de l’unité civilo-militaire [unité au sein de l’appareil gouvernemental et étatique bolivarien].

Cacher sous le tapis les conditions objectives dont souffre la population active est une attitude suicidaire, équivalant à fuir la réalité. C’est simple, le prix d’un médicament acheté en pharmacie peut dépasser de loin la quinzaine ou le mois de salaire du travailleur ou de la travailleuse, tel que l’indique le reçu de la caisse enregistreuse.

Si nous omettons que ceux qui ont le plus souffert du blocus (la guerre économique, l’hyperinflation et la profonde incapacité du gouvernement à proposer et à mettre en œuvre une politique économique cohérente) sont la population en général, et surtout les secteurs populaires, nous offrons sur un plateau d’argent aux forces restaurationnistes [entendues comme voulant imposer la «stratégie du choc»] les bases matérielles de la manipulation idéologique.

Cette manipulation est commandée par des politiciens, des groupes économiques et financiers et leurs porte-parole, des acteurs politico-économiques qui anticipent ouvertement leurs plans d’ajustement antisocial et la privatisation du patrimoine public avec les recettes habituelles contre les peuples.

L’impérialisme met en évidence, sans fard, son objectif de pillage en bloquant les comptes internationaux, en enlevant à la fois les actifs financiers et les propriétés de PDVSA, confisquant illégalement l’or vénézuélien à la Banque d’Angleterre. Les corsaires du XXIe siècle agissent comme les armées médiévales lorsqu’elles assiégeaient, ou comme les puissances impériales l’ont fait au début du XXe siècle avec le gouvernement de Cipriano Castro [président de 1899 à 1908 du Venezuela qui a levé une armée privée pour prendre le pouvoir et qui a subi une contre-offensive britannique, allemande et américaine ; le conflit a abouti à un débat et une interdiction d’utilisation militaire européenne dans le continent latino-américain pour exiger le paiement de la dette entre Etats – Réd.], exigeant «d’abord nos affaires et intérêts».

Cette usurpation illégale, commandée par les pirates de l’empire américain et de la monarchie anglaise, justifie des actions extraordinaires de la part du gouvernement vénézuélien.

Depuis plus d’un an, certains agents des pouvoirs militaires qui ont leur siège aux Etats-Unis annoncent le programme économique que le «gouvernement de transition» [le gouvernement reconnu, aujourd’hui, de Juan Guaido] devrait exécuter.

Par exemple, Ricardo Hausman, ancien ministre de Carlos Andrés Pérez [social-démocrate ayant «terminé» sa carrière pour corruption et réfugié à Saint-Domingue, puis aux Etats-Unis, décédé à Miami et soutenant les forces opposées à Hugo Chávez – Réd.] annonce que Juan Guaidó a un plan économique pour commencer la reprise au Venezuela. Le professeur de Harvard, au début de 2018, a avancé le scénario qui est en cours d’exécution. A cette époque, il écrivit un article justifiant une intervention militaire et une opération de sauvetage (économique) par les Etats-Unis et certains pays d’Amérique latine.

Il est impressionnant de voir comment, un an plus tôt, Ricardo Hausman, comme Francisco Rodríguez [à la tête du fonds d’investissement Torino Capital LLC, de Bank of America, ainsi que de Merrill Lynch], avait détaillé une partie du scénario américain qu’il est en train de lire (et d’interpréter) la marionnette de John Bolton et Guaidó. Le «gouvernement» autoproclamé ressemble beaucoup à un McDonald’s, tout est importé et géré depuis le centre commercial situé dans la métropole capitaliste. Les instructions sont en anglais, traduites en espagnol.

Le programme économique, qu’ils ont appelé «Plan País», est une élaboration externe qui révèle la distribution du butin. Privatiser l’exploitation et la commercialisation des ressources naturelles et des entreprises publiques et restructurer la dette sous la tutelle des vautours: banques d’investissement et institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Banque interaméricaine de développement.

Cette restructuration créera les conditions d’une dépendance financière pour les 20 prochaines années. Le plan national est le plan de dépendance et de colonisation.

Mesures d’économie de guerre

L’économie vénézuélienne exige la mise en œuvre d’une politique économique globale qui comprend un programme de stabilisation. Cependant, tous deux ne peuvent ignorer la situation conflictuelle actuelle, qui menace de conduire à une intervention militaire impérialiste [ou à une «guerre civile» avec intervention – Réd.]. Le gouvernement doit prendre, entre autres actions et dans le cadre d’une stratégie plus globale, des mesures adéquates pour répondre à la situation économique d’urgence actuelle.

Parmi ces mesures immédiates et péremptoires, nous avons celles qui tiennent compte de la situation de restriction extrême des devises étrangères, de la gestion de la dette publique extérieure et de l’attention aux besoins les plus urgents en santé et en alimentation auxquels la majorité de la population est et sera confrontée. Nous soulignons parmi les mesures nécessaires et urgentes:

1° Déclarer un moratoire sur le paiement du service public de la dette extérieure se justifie pleinement compte tenu de la crise provoquée par des mesures provocatrices, illégales et usurpatrices visant à conserver les ressources appartenant au peuple vénézuélien et non à des banques et gouvernements étrangers ou à un gouvernement fantoche autoproclamé.

2° La rareté des devises étrangères nous oblige à rationaliser et à contrôler leur utilisation de manière stricte et transparente. La santé et l’alimentation du peuple doivent avoir la priorité sur le paiement de la dette extérieure.

3° Le moratoire s’accompagnerait d’un audit public ouvert et détaillé qui, sans aucun doute, clarifierait les nombreuses manœuvres et fuites illégales de capitaux qui se sont développées sous la protection du système financier.

4° Il y a des raisons politiques, économiques et juridiques pour une décision de cette ampleur. La déclaration unilatérale du moratoire sur la dette et son audit serait non seulement sincère en cas de non-paiement par PDVSA et le Trésor national d’une partie des obligations émises et en possession du marché financier international, mais lui donnerait également une position de négociation plus ferme et non subordonnée à l’État vénézuélien.

5° Le moratoire, l’analyse et la renégociation de la dette publique extérieure se concentreraient sur la dette publique extérieure liée aux obligations «souveraines» émises par le gouvernement national et celles émises par PDVSA [principale source de revenu pour l’Etat].

6° Il est inévitable d’élaborer et de mettre en œuvre d’urgence un plan d’acquisition et de réserve de nourriture. Il en va de même pour les médicaments, bien que dans ce cas, comme dans le premier, il faille surmonter le biais des importations et progresser vers la production nationale.

Des Vénézuéliens traversent le Pont international Simon Bolivar en direction de la Colombie (qui sert aussi, en sens inverse, au transport de biens «introuvable» au Venezuela)

7° Dans l’achat de denrées alimentaires, un accord devrait être conclu pour donner la priorité à la défense et à la croissance de la production nationale. Un engagement national à prioriser et à protéger la production nationale.

8° Mettre en œuvre immédiatement un plan de soutien solidaire pour la distribution de médicaments et la prise en charge des personnes atteintes de maladies graves telles que le diabète, le cancer, l’insuffisance réelle, la maladie de Parkinson, le VIH/SIDA, entre autres, qui nécessitent un traitement permanent et stable. De même, avec ces médicaments communs que la population exige.

9° Le gouvernement et la direction politique des forces patriotiques doivent assumer cette tâche de manière massive, en intégrant les personnes affectées et les organisations populaires. Cette stratégie inclusive et unificatrice signifie rompre avec la culture paternaliste, mystificatrice et électoraliste de la politique. Appeler les forces patriotiques sans exception, sans leur demander de porter un béret rouge [allusion à l’adhésion au PSVU et à son aile militarisée].

Le gouvernement doit impliquer le peuple dans la confrontation anti-impérialiste étant donné que, jusqu’à présent (en termes de communication médiatique), elle est présentée comme un film où les ego des principaux protagonistes s’affrontent [Maduro, Diosdado Cabello face à Guaido]. Une mobilisation populaire est possible et nécessaire, si elle est commandée par un large front patriotique, avec des résultats immédiats et efficaces, pour faire face à l’urgence sanitaire et alimentaire provoquée par le blocus criminel et par la déstabilisation de l’économie.

10° Les décisions et la mobilisation doivent et peuvent être soutenues par un programme qui aura multiplié les ressources pour éclairer le contenu effectif des 20 millions de dollars que les ennemis de la patrie agitent.

11° Dans le cas de certains médicaments, le plan doit surmonter la dépendance à l’égard des importations et s’orienter vers la substitution des importations à de nombreuses exigences de base pour lesquelles des conditions existent pour la production nationale. Dans ce secteur, l’accent devrait être mis non seulement sur les produits finis, mais aussi sur l’acquisition des substances actives et leur production nationale, ce qui permettrait de faire progresser la substitution des importations.

12° Éliminer le ministère de l’Alimentation, qui est devenu un nœud d’importations aveugles (et de fuite des devises étrangères) en plus de contribuer à la destruction de la production nationale. L’idée est de centraliser dans un seul lieu les politiques de promotion et de soutien au secteur agricole végétal et animal. Cet organisme doit avoir une vision cohérente, coordonnée et intégrale du secteur agricole.

13° Le commerce extérieur doit être contrôlé publiquement et les informations qui sont liées aux divers échanges doivent être rendues transparente.

14° Les communes [structures initiales de base du chavisme] doivent jouer un rôle de premier plan dans la production agricole. En fait, il y a des expériences de communes qui ont réalisé un développement important dans ce qui est productif et dans le niveau de la conscience politique.

Voici quelques propositions d’orientation pour des mesures urgentes visant à accorder la priorité aux besoins de millions de Vénézuéliens et Vénézuéliennes et à la défense du patrimoine national.

Avec ces objectifs élémentaires, le moratoire sur le paiement de la dette extérieure et l’utilisation prioritaire des devises étrangères pour satisfaire les besoins fondamentaux de la population doit être le premier pas à faire sur le front économique de cette défense de la patrie, de son indépendance, de sa souveraineté, du droit à l’autodétermination et de sa dignité. (Article publié dans SurySur, le 11 février 2019; traduction A l’Encontre)

Simón Andrés Zúñiga est économiste de la Radical Political Economy Society (SER), associée au Centre latino-américain d’analyse stratégique (CLAE).

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[1] En fait, la «valeur» (selon la conception usuelle dominante) de la monnaie fiduciaire – qui est composée des pièces et des billets de banque – est déterminée par la confiance accordée par les utilisateurs à la politique de la banque centrale et du gouvernement. Or, cette politique monétaire, la dette, plus l’hyperinflation – qui se combinent avec des mesures d’étranglement des ressources en dollars provenant du réseau de distribution Citgo Petroleum Corp aux Etats-Unis, dollars qui sont «attribués» à Guaido par Trump, ou une Citgo qui pourrait être mise en faillite, selon ce que pense Bloomberg –, à quoi s’ajoute la réduction drastique des achats de pétrole à PVDSA par les Etats-Unis, mine complètement «la valeur» du bolivar, réduit à un bout de papier. La «confiance» de divers acteurs importants, nationaux et internationaux ayant fondu comme de la neige exposée au soleil du Venezuela. (Réd. A l’Encontre)

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