Le Réseau syndical vénézuélien dénonce la «persécution» contre les travailleurs qui «défendent leurs droits»

Le Réseau syndical vénézuélien a dénoncé ce samedi 9 novembre une «persécution» de la part des agences de sécurité de l’Etat contre des travailleurs qui «défendent leurs droits du travail», et a demandé aux autorités de mettre fin à ce type d’action.

Dans un communiqué, le Réseau syndical a indiqué que l’un de ses membres, un dirigeant syndical du secteur de l’éducation, a été «détenu sans aucune justification» par des policiers cette semaine pour avoir réclamé, par le biais des réseaux sociaux, des salaires et des primes «décents» pour les enseignant·e·s, ce que le Réseau considère comme une mesure «arbitraire et anticonstitutionnelle».

«Nous exigeons le respect des droits de nos travailleurs et travailleuses et que, par ailleurs, cessent ces actions d’intimidation, de persécution et de terreur que l’Etat vénézuélien leur applique», a déclaré le Réseau, qui a réitéré sa dénonciation des «salaires et primes de famine (prime de fin d’année)» des employé·e·s du secteur public.

Au Venezuela, le salaire minimum équivaut actuellement à 2,9 dollars par mois, selon le taux officiel, plus une prime alimentaire, équivalente à 40 dollars, et la soi-disant «prime de guerre économique», que seuls les employés publics reçoivent, qui équivaut à 90 dollars, un revenu qui n’a aucun effet sur les compléments liés à l’emploi, tels que les congés ou la retraite, entre autres.

Le mois dernier, le Réseau syndical vénézuélien a déclaré que, compte tenu des faibles revenus et de l’émigration, il est impossible de célébrer un «joyeux» Noël, une saison qui a officiellement commencé le 1er octobre dernier dans le pays sur ordre du président Nicolás Maduro.

La nation caribéenne est au cœur d’une crise politique suite aux élections du 28 juillet, au cours desquelles Maduro a été proclamé vainqueur par le Conseil national électoral (CNE), tandis que l’opposition majoritaire revendique la victoire de son candidat, Edmundo González Urrutia. (Publié sur le site Aporrea; traduction rédaction A l’Encontre)

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