Eléments de réflexion sur la déferlante populaire en Algérie

Par Nadir Djermoune

1.- La déferlante populaire que l’Algérie a vécue le vendredi 1er mars a indéniablement changé la situation politique du pays, du moins au niveau des consciences. Certes, les rapports de force sur le terrain n’ont pas encore bougé.

La revendication principale qui a déclenché ce raz-de-marée humain est le refus de la candidature du président sortant Abdelaziz Bouteflika [1937, président depuis avril 1999, élu avec 84,99%; dernier mandat en 2014 avec 81,53% des suffrages exprimés; 84,99% en 2004 et 90,24% en 2009, le deuxième chiffre après la virgule est une expression de la précision des services de «renseignement» – Réd.] pour un cinquième mandat, à cause de sa maladie et de son infirmité. Ce refus traduit d’abord une attitude morale contre l’immortalité du régime qui se «cache» derrière un vieillard malade. C’est un rejet, sur le même terrain de l’éthique, de ce régime «voleur et corrompu» en revendiquant son départ immédiat.

Mais l’ampleur nationale de ce mouvement place déjà la révolte au-delà de ce refus du «5e mandat» pour s’inscrire dans une revendication politique et sociale profonde et globale. Pour en saisir la portée, il faut essayer de comprendre sa nature, ses composantes et sa dynamique.

2.- Ce mouvement n’est pas spontanément «descendu du ciel». Les barricades, les protestations sociales, culturelles et politiques n’ont jamais cessé sous le règne de Bouteflika. L’annonce de la candidature du président malade a mis en branle la protestation qui est montée crescendo à l’approche de la date fatidique du 3 mars qui est celle de la clôture des candidatures. De ce fait, l’issue et l’orientation que prendra ce mouvement dans un avenir proche dépendent en première instance de l’issue de ces élections. Son devenir à plus long terme dépendra en dernière instance de son niveau d’organisation, de la nature de la direction qui sortira de ce mouvement et du poids des forces sociales et politiques.

3.- Au niveau organisationnel, le mouvement a pris la forme des «gilets jaunes», au-delà d’une analogie trop stricte. Suite à des appels anonymes sur les réseaux sociaux, la manifestation a commencé le 22 février, se sont étendues au cours de la semaine chez les étudiant·e·s et ont repris le vendredi 1er mars. Le mouvement n’a donc pas de direction. Il refuse toute ingérence politique. Mais il est superbement organisé et discipliné.

Sociologiquement, c’est un mouvement populaire dans le sens où il est composé de toute catégorie sociale et classe d’âge. Toutefois il faut noter la forte présence de jeunes qu’on pourra désigner par le terme «de jeunes de quartiers populaires», essentiellement lycéens et étudiants. Ils rythment les marches par leurs chants, logique stade de football. Il y a aussi la présence de ce qu’on pourrait appeler «les couches moyennes». C’est dans cette catégorie qu’on trouvera la forte présence féminine.

La présence des travailleurs est évidemment très forte, mais non comme catégorie distincte à part. Il s’agit d’une «composante sociologique» et non d’une présence «sociale» ou professionnelle distincte. Les mots d’ordre socio-économiques sont pour l’instant absents. C’est ce qui explique l’absence d’échos à l’appel à la grève générale pour le 10 mars. Mais dans ce melting-pot sociologique il y a fusion et harmonie des marcheurs: «Toutes et tous contre le gouvernement immoral, voleur et corrompu.»

Issad Rabrab

4.- Au niveau politique, la crise peut être définie comme une crise politique du régime. Le régime est une coalition de quatre partis – FLN, RND, TAJ (fraction issue des Frères musulman) et MPA (une fraction issue du RCD, «démocrate-kabyle») – tous libéraux. Cette coalition est bien sûr soudée par l’institution militaire, la police, l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) et l’organisation patronale FCE (Forum des chefs d’entreprise). Cette crise était latente depuis un certain temps. Elle s’est exprimée par des règlements de compte dans les institutions (coup de force contre le président de l’APN-Assemblé populaire nationale – parlement), affaires de trafic de drogue, des règlements de compte au sein de l’armée et de la police… L’opposition à cette coalition vient d’une autre fraction des libéraux, voire ultralibéraux. Celle-ci n’a pas d’expression politique visible. Elle s’exprime économiquement par le nouveau «oligarque» Issad Rabrab [1944, 18’000 salarié·e·s dans son groupe, fortune estimée: 4 milliards de dollars, principale firme: Cevital – Réd.], à travers les médias, par certains partis de faible poids et un récent candidat à la présidentielle, Ali Ghediri, général de l’armée en retraite. L’issue de cette contradiction prend la forme d’une réforme constitutionnelle post-Bouteflika. La coalition au pouvoir a avancé la tenue d’une «conférence inclusive» après les élections du 18 avril. Avec la réélection de Bouteflika, elle assure la direction de cette «réforme». Voyant le piège, l’opposition «libérale», désunie, réclame des élections sans Bouteflika. Ce qui permettrait, de son point de vue, d’affaiblir la coalition présidentielle en crise latente. C’est là où réside l’enjeu du «5e mandat». Cette crise est passée cependant de son état latent à un état patent avec l’intervention des masses populaires comme troisième acteur de l’équation.

5.- Poser le problème dans les termes de l’alternative entre révolution et réforme est une démarche formaliste qui relève d’une vision statique, voire scolastique, de l’histoire. Les ruptures politiques ne se décrètent pas et ne se décident pas a posteriori. Il n y a pas de «grand soir». La forme que prennent les changements politiques, au-delà des ruptures ponctuelles, est le résultat des processus de construction ou s’alternent dialectiquement la conscience spontanée et la conscience critique.

Abdelaziz Bouteflika

Tout se joue donc, pour l’instant, au niveau des revendications immédiates qui sont liées à l’issue de l’élection présidentielle. Il ne s’agit pas non plus de situer le débat comme un choix entre revendications dites «minimales» et revendications «maximales». Ce serait tomber dans le piège assimilant la nécessaire rupture révolutionnaire à une critique utopique. Il s’agit de partir d’une critique du réel et de penser en termes de transition vers une issue qui ne peut qu’être le fruit des luttes avec sa part de hasard et d’imprévu. Sur ce plan, l’enjeu reste le devenir de l’élection présidentielle du 18 avril qui concentre toutes les critiques. Trois hypothèses s’offrent à nous:

1° La coalition présidentielle choisit l’affrontement et maintient Bouteflika comme son candidat. C’est ce qu’elle semble faire, mais seulement au niveau de la forme. Ce qui voudra dire la non-tenue des élections, car elles ne pourront pas se tenir vu le nouveau rapport de force imposé par la rue. L’issue ce serait dans ce cas l’intervention de l’institution militaire pour instaurer un état d’exception, le temps d’organiser «la transition» à partir d’une position d’arbitre. Cette issue peut facilement recueillir un large consentement, y compris parmi les masses, compte tenu du niveau actuel de conscience  et d’organisation [1].

2° La démission (ou le retrait) de Bouteflika avant les élections (Bouteflika est encore à Genève, et il n’a pas encore déposé son dossier de candidature à l’heure où je vous écris) en qualité de président en exercice. Ce qui créerait un «vide juridique», et annulerait de fait les élections. Elles seraient donc reportées sans intervention de l’armée. Ce serait en quelque sorte le scénario Chadli Benjedid en 1991, avec moins de pression.

3° D’autres scénarios intermédiaires qui vont dans le sens d’une transition négociée au moyen d’une conférence nationale de reforme de la Constitution précédant de nouvelles élections.

Mais le temps presse. Les masses dans la rue font pression. L’histoire s’accélère dans ces conditions. Les enjeux se concentrent pour l’instant dans une guerre de mots d’ordre: «Contre le cinquième mandat» qui a comme fonction d’affaiblir la coalition présidentielle, à défaut de l’éliminer. Deuxième mot d’ordre: «la réforme de la Constitution» après ou avant les élections. Il a comme fonction d’organiser une transition douce sous la direction du pouvoir actuel. Un troisième mot d’ordre: «une assemblée constituante». Ce dernier a comme fonction de maintenir la brèche ouverte et d’empêcher un consensus total entre libéraux sans voix discordante [voir l’article publié sur ce site, en langue française, en date du 26 février 2019, portant à connaissance de nos lectrices et lecteurs la résolution du Secrétariat national du Parti socialiste des travailleurs].

6. Parmi les forces politiques qui mettent traditionnellement en avant le mot d’ordre d’Assemblée constituante, il y a comme une hésitation. Si ces forces passent leur temps à galvauder ce mot d’ordre juste en le mettant en avant lorsqu’il n’y a pas d’enjeux, elles semblent aujourd’hui l’abandonner, ou le mettre en sourdine, devant de réels enjeux. Car s’étant engouffré derrière une ligne cherchant le consensus de tout le peuple algérien pour certaines, ou encore des soutiens critique au pouvoir de Bouteflika pour d’autres, elles se retrouvent aujourd’hui piégées par leurs propres lignes où de nouveaux consensus se préparent et se jouent sans eux. Les appareils politiques qui ont décidé de ne pas se présenter aux élections car « les conditions ne sont pas réunies pour participer de manière transparentes » sont hors-jeu. Ceux qui appellent à l’organisation de comités populaires dans les quartiers, les communes et les universités pour préparer une constituante restent aussi dans un formalisme abstrait. Car, si la réussite d’une constituante souveraine est en effet liée à l’existence de comités populaires et d’un contre-pouvoir conséquent, encore faut-il s’assurer du caractère démocratique et progressiste de ce contre-pouvoir pour éviter le cas iranien de Khomeiny, quand l’histoire s’accélère les masses font émerger leurs propres structures représentatives à leurs rythmes que les organisations politiques peuvent accélérer en montrant la voix. Ceux qui demandant la « démission de Bouteflika », montrent en réalité la voix pour un report de l’élection qui fera l’affaire du pouvoir en place. L’échéance présidentielle, la maladie du candidat clé du pouvoir, la sortie des masses sont des événements qui ne sont pas prévus par l’histoire ou un « calendrier historique » du peuple ou de la classe ouvrière, comme ce fut le cas d’ailleurs pour tous les changements révolutionnaires du 20e siècle ! Alors il faudra pour une dynamique démocratique conséquente saisir cette opportunité pour laisser la brèche ouverte avant que les néolibéraux la ferment.

7. À un autre niveau d’analyse, parmi les candidats en lice, un personnage sort du lot : Ali Ghediri, ancien militaire en retraite se présentant comme un possible plan B. Il est certes venu sur scène un peu tard, mais son apparition laisse entrevoir un projet. Ghediri représenterait une fraction des militaires qui veulent en découdre; un peu à la «portugaise» [référence au rôle joué par les capitaines lors de la Révolution portugaise dite «révolution des œillets»], toute proportion gardée. C’est donc une fraction du pouvoir qui serait derrière ce projet. Une sorte de révolte du sérail, mais un sérail plus large que la famille de Ben Ali en Tunisie ou encore le clan Assad en Syrie. C’est un sérail bureaucratique qui s’est embourgeoisé et qui dispose d’une grande clientèle, une bureaucratie plus ancrée dans la population que la bureaucratie égyptienne et moins élitiste que la famille royale marocaine. Il lui est donc difficile de tout manipuler et de tout contrôler. Quoi qu’il en soit, une brèche s’est ouverte dans le système du pouvoir, qui peut bénéficier à l’acteur le plus tacticien entre la coalition au pouvoir et l’opposition libérale. Il nous faudra donc suivre de près l’itinéraire de Ghediri. Pour l’instant, le pouvoir ne joue pas l’affrontement. Il peut facilement faire exhiber dans la rue sa clientèle, qui est réelle. S’il ne l’a pas fait, c’est que des tractations sont en cours. Mais le mouvement s’est élargi. Il a dépassé les «initiateurs», s’ils existent. De toute façon, quelles que soient les tractations de coulisses, la pression des manifestants fait monter la tension. Tout va se jouer entre, d’un côté, l’option des  «réformes», et de qui va les organiser, et, de l’autre, celle d’une l’assemblée constituante, avec toujours la question de savoir qui va l’organiser.

8. Au niveau régional et géopolitique, peut-on inscrire cette révolte comme un moment du cycle ouvert par la Tunisie et la «révolution arabe»? Ou doit-on l’appréhender dans le cadre d’une crise plus large du capitalisme ? Il serait peut-être plus adéquat de lire ces événements à partir de l’histoire algérienne, qui est pleine de rebondissement. Cette révolte peut déclencher une onde de choc qui atteindra les territoires voisins: la Tunisie, où la brèche de la révolution de 2011 ne s’est pas encore refermée, et le Maroc, où la révolte du Rif en a ouvert une autre. Par ailleurs, les tractations et conciliabules en cours ne se limitent sûrement pas aux coulisses du pouvoir algérien, sans parler de la crise sociale et économique qui demeure structurante et continuera à produire ses effets, qu’il faudra travailler.

Il faut espérer et agir pour que l’Algérie ne se dirige pas vers un autre gouffre. Il y a chez les Algériens et Algériennes d’aujourd’hui, une sorte de dignité retrouvée, une joie de se retrouver et de penser à l’avenir sans défaitisme, de préparer les luttes futures en commençant par le 8 mars prochain [2]. Un hasard du calendrier? (Alger, 3 mars 2019)

PS: En date du 4 mars, le site A l’Encontre avait publié in extenso cette contribution de Nadir Djermoune qui nous l’avait fait parvenir directement. Cet article a été momentanément retiré, car les éditeurs de la revue en ligne Contretemps se chargent, avec autorité – pour autant que ce terme soit rigoureux –, de réviser et éditer les articles de militants algériens. La rédaction d’A l’Encontre s’excuse auprès de ses lectrices et lecteurs d’avoir éliminé de son site la première version de Nadir Djermoune qui contribue, d’une part, à nos informations régulières et, d’autre part, à des articles. (C.A. Udry pour le site A l’Encontre)

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[1] Dimanche soir 3 mars, l’équipe de campagne du président algérien Abdelaziz Bouteflika a officiellement déposé son dossier de candidature à la présidentielle du 18 avril, pour un cinquième mandat qu’il s’est engagé à ne pas terminer. RFI précise le 4 mars: «Dans son message diffusé dans le journal télévisé du soir, le chef de l’Etat sortant s’engageait, s’il est élu le 18 avril, à organiser une conférence nationale inclusive et indépendante, ouverte à tous. Celle-ci décidera la date d’une présidentielle anticipée, à laquelle Abdelaziz Bouteflika promet de ne pas être candidat. Le président sortant s’engage aussi à une modification de la Constitution qui devra être approuvée par référendum. Enfin, la présidence promet de nouvelles politiques qui permettront une redistribution des richesses plus justes et qui seront orientées sur la jeunesse. Sauf que, toutes ces réformes, ce sera une fois qu’Abdelaziz Bouteflika sera réélu pour un 5e mandat.» (Réd. A l’Encontre)

8 mars 2019

[2] En date du 9 mars, RFI décrivait ainsi la situation politique et la mobilisation du vendredi 8 mars: «Il y a d’abord eu le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui a mis en garde les manifestants, et fait la comparaison avec la crise syrienne. La réponse est venue avec un slogan, répété dans chaque cortège : « Ouyahia, l’Algérie n’est pas la Syrie ». Cette semaine encore, d’abord le chef d’état-major, puis la présidence dans une lettre ont évoqué le souvenir de la décennie noire, et de la violence de cette période des années 1990.

Mais ce vendredi, les manifestants étaient encore plus nombreux, et surtout, les femmes et les enfants étaient présents. Des femmes qui étaient nombreuses à manifester pour la première fois depuis le début des années 1990. Montrant ainsi qu’elles n’avaient plus peur d’être dans la rue.

Au-delà du nombre, c’est vraiment la présence de ces femmes qui était notable lors de la manifestation de vendredi. Un appel particulier avait été lancé pour qu’elles fassent entendre leur voix en cette journée du 8 mars. Beaucoup d’entre elles étaient là parce qu’elles avaient été rassurées par la façon dont s’étaient passées les manifestations précédentes.

C’était donc un cortège joyeux, avec des revendications très politiques comme le départ des dirigeants, le changement de système politique, la fin de la corruption ou le refus du cinquième mandat.

« Le pouvoir en place a essayé de dissuader les manifestants en prenant l’exemple de la Syrie. Donc le Premier ministre, monsieur Ahmed Ouyahia, a dit que les manifestations avaient commencé comme ça en Syrie, qu’après c’est devenu une tragédie humaine, et que nous en Algérie, on veut éviter ça », explique Tenihan Elkadi, une étudiante algérienne qui a participé à la manifestation.

« Cela n’a pas du tout dissuadé les manifestants et les Algériens dans la rue ont montré énormément de conscience politique et ils ont montré un civisme incroyable, poursuit la jeune femme. Les manifestations se font de manière très pacifique avec beaucoup de bonne humeur. Les Algériens ont fait leur expérience avec la violence politique. Les années 90 ont été très meurtrières. Et je pense qu’aujourd’hui, on a atteint un degré de maturité politique, et que nous avons des demandes très cohérentes. ».

Dans le camp présidentiel, la division est là, c’est indéniable. Depuis le début du mouvement, la réponse des autorités a été de dire : nous sommes une démocratie, chacun peut soutenir le candidat qu’il souhaite, et cela doit se faire dans les urnes. Nous maintiendrons les élections et Abdelaziz Bouteflika sera candidat.

Seulement cette semaine, il y a eu une série de défections au sein du Front de libération national (FLN), le parti historique majoritaire du pays. Et ce samedi matin, la presse algérienne estime que la rue a tranché, qu’il ne peut pas y avoir de cinquième mandat. Mais il y a une question à laquelle personne n’a de réponse pour le moment : que va-t-il se passer maintenant.» (RFI, 9 mars 2019)

Toutefois, un indice apparaît, certes seulement un indice. Le Ministère de l’enseignement a fixé au 10 mars la date des vacances étudiantes – ce qui concerne 1,7 million de jeunes qui ont été et sont des vecteurs des mobilisations. Ils ne subissent plus, ou moins, les impacts tragiques de la dite guerre civile, qui a marqué les années 1990, avec des dizaines de milliers de morts. Une guerre dont les militaires et les forces dites de sécurité constituaient la colonne vertébrale, dans un combat qui ne visait pas seulement les forces islamistes militarisées, mais qui camouflait des opérations d’accaparement de terres dans des régions non seulement agricoles mais touristiques ou potentiellement touristiques.

Ainsi, dès le dimanche 10 mars, institutions d’enseignement public seront closes. Une tentative d’un noyau réel du pouvoir de freiner la mobilisation et/ou de stimuler quelques affrontements qui deviendront de suite des «provocations» animées par «une main étrangère», une formule utilisée depuis des années sans que l’on connaisse le propriétaire de la main, ni sa conformation. (Réd. A l’Encontre)

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