Iran. «La vie de la militante syndicale Shariféh Mohammadi est en danger, il faut la sauver!»

L’association Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI France) dénonce avec force la condamnation à mort de la militante syndicale Sharifeh Mohammadi.

Condamnée pour rébellion dans une parodie de justice, Sharifeh Mohammadi n’a commis aucun crime. Mais sous la République Islamique, qui n’est rien d’autre qu’une dictature capitaliste et théocratique, résister à la violence sociale et politique du pouvoir suffisent pour finir en détention, subir la torture et la peine de mort.

La République Islamique doit renoncer à l’exécution de Sharifeh Mohammadi. Il est urgent que s’engage une campagne de solidarité internationale pour obtenir sa libération immédiate et sans condition.

Nous demandons à l’ensemble des organisations de défense des droits de l’Homme, aux organisations syndicales, organisations politiques de gauche, à l’ensemble des forces démocratiques de protester vivement contre la détention et la condamnation de Sharifeh Mohammadi et des militant.es ouvriers et d’opinion en Iran.

Exigeons la libération de l’ensemble des détenu.es d’opinion et l’abolition de la peine de mort. (6 juillet 2024)

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Syndicat des travailleurs/euses des autobus de Téhéran et sa banlieue (VAHED)

Nous condamnons la manipulation judiciaire et la condamnation à la peine de mort de la militante ouvrière Sharifeh MohammadI accusée de «Rébellion»!

Sharifeh Mohammadi, militante ouvrière de la ville Rasht, fait face à l’accusation complètement fallacieuse de Rébellion et de Corruption. Il ne fait aucun doute que cette accusation est purement mensongère et honteuse. Une militante ouvrière indépendante reconnue et défenseuse des droits civils est confrontée à une accusation grave avec une impudence totale, alors que les autorités du régime savent eux-mêmes qu’il n’y a pas un grain de vérité là-dedans.

Sharifeh Mohammadi a été arrêtée le 5 décembre 2023 et maintenue en cellule d’isolement pendant plusieurs mois. Selon les rapports disponibles, y compris ceux publiés sur le canal telegram du Comité de coordination pour l’aide à la création de syndicats ouvriers, suite à son arrestation, elle a été soumise à de fortes pressions physiques et psychologiques pendant une longue période et ce afin d’obtenir des aveux contre elle-même. Elle a été privée de visites de sa famille, notamment de son jeune enfant, et n’a pas été autorisée à passer des appels téléphoniques à sa famille pendant une longue période. D’autre part, les pressions physiques et les mauvais traitements répétés infligés à Sharifeh par les agents du ministère des Renseignements étaient tels que, par crainte pour sa vie, les responsables de la prison ont protesté contre les coups et blessures qu’elle recevait. Après la protestation des responsables de la prison contre les actes de tortures subis par Sharifeh, elle a pu déposer une plainte. Il a maintenant été établi qu’elle a été gravement torturée au moins deux fois durant cette période.

Le syndicat des travailleurs Vahed condamne fermement le mauvais traitement dont est victime Sharifeh. Il condamne également les scénarios fallacieux du régime contre elle, le même genre de scénarios qui ont été utilisés à plusieurs reprises contre les membres du syndicat sous différents prétextes. Le syndicat des travailleurs Vahed exige la libération immédiate et inconditionnelle de la travailleuse emprisonnée.

On doit agir avec force comme nous l’avons fait pour Toumaj l’artiste rebelle.
Shariféh Mohammadi, l’ouvrière emprisonnée, doit être libéré!
Non aux manipulations!
L’unité et l’organisation sont les seules solutions pour les travailleurs! (2 juillet 2024)

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