Brésil. A la recherche difficile d’un nouveau Temer

Rio de Janeiro (Copacabana, sud de Rio), le 28 mai 2017

Par Agnese Marra

Selon le quotidien de référence O Valor economico, en date du 28 mai 2017, la manifestation du dimanche 28 mai exigeant le départ du président Michel Temer et des élections directes de suite – réunissant des partis politiques, des mouvements sociaux, des artistes connu·e·s (entre autres les chanteurs Caetano Veloso et Milton Nascimento, Teresa Cristina, Maria Gadú) – a rassemblé quelque 100’000 personnes sur la «plage» de Copacabana. Autrement dit, dans une ville qui est soumise à une situation de crise sociale et économique extrême suite à des multiples affaires de corruption et aux désastres financiers issus des Jeux olympiques de 2016. Caetano Veloso a demandé à plusieurs reprises le départ des «Pouvoirs pourris» («Podres Poderes»).

Les principaux organisateurs étaient les fronts Brasil Popular et Povo Sem Medo (Peuple sans peur). Le Mouvement des Travailleurs sans Toit (MTST) étai aussi présent. Le député de l’Etat de Rio de Janeiro, Marcelo Freixo, du PSOL (Parti du socialisme et de la liberté) ainsi que la sénatrice Jandira Feghali du Parti communiste du Brésil (PcdB) se sont aussi adressés à la foule, ainsi que le sénateur du Parti des travailleurs (PT) Lindbergh Farias. Ce fut la plus importante manifestation depuis celle conduite le 24 mai à Brasilia et qui vit l’intervention de l’armée, accompagnée d’un décret attribuant à cette dernière une «tâche d’ordre public» jusqu’au 31 mai, décret retiré le lendemain par une présidence hésitante. Les «délations» des dirigeants d’Obebrecht tournent en vidéos sur les premières de quotidiens comme la Follha de São Paulo – qui a pour sous-titre «Un journal au service du Brésil» – et les tensions entre la présidence, la Justice, les responsables des enquêtes sont exposées en permanence.

Il faut aussi avoir à l’esprit pour saisir les facettes multiples de cette crise qui marque le Brésil de 2017 quelques données de base sur l’ampleur de la crise socio-économique. Le déclin du PIB a été de 3,8% en 2015 (par rapport à 2014); et de 3,6% en 2016, entre autres sous l’effet d’un tassement des investissements. La baisse des prix des denrées agricoles (café, jus d’orange, sucre, soja, viande bovine,volaille) comme des minerais s’est doublée du recul des importations chinoises, un débouché décisif. Le taux de change du réal brésilien a connu un recul de 50% par rapport au dollar. Pour freiner la décrue, la banque centrale a poussé à la hausse les taux d’intérêt, ce qui a des effets sur le crédit (la consommation est massivement dépendante du crédit ainsi qu’une part importante de l’investissement) et donc aussi sur les inégalités – déjà très marquées – qui ne cessent de croître depuis deux ans, conjointement à un taux de chômage officiel qui grimpe. Le mythe d’une «classe moyenne» qui serait le stabilisateur de la situation socio-politique se dégonfle à grande vitesse. Sa fragilité éclate au grand jour.

La recherche d’une solution extra-Temer, permettant de faire surgir une alternative au sein du Congrès pour éviter des élections générales directes s’accentue. Mais l’entêtement de Temer et de son clan, les casseroles attachées à toutes les formations politiques dominantes, la connexion entre les contre-réformes – largement rejetées par la population – et une solution de continuité rendent plus difficile la sortie d’un lapin blanc du chapeau, même si les politiciens brésiliens sont experts en la matière. C’est une crise historique du système de la «corpocratie» comme la qualifiée la sociologue Esther Solano dans son échange avec la journaliste de l’hebdomadaire Brecha. (Rédaction A l’Encontre)

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La célèbre phrase de Marx [dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, 1952] «Hegel fait remarquer quelque part que, dans l’histoire universelle, les grands faits et les grands personnages se produisent, pour ainsi dire, deux fois. Il a oublié d’ajouter: la première fois comme tragédie, la seconde comme farce» pourrait parfaitement s’appliquer à ce qu’est devenue la politique brésilienne au cours de ces deux dernières années. Le président Michel Temer – du Parti du mouvement démocratique brésilien – PMDB – subit aujourd’hui dans sa propre chair ce qu’il a lui même infligé en 2016 à la présidente Dilma Rousseff, dont il était le vice-président: une trahison orchestrée par ceux-là même qui l’avaient soutenu et la perte de plus en plus probable de son mandat

Michel Temer est arrivé à la présidence du Brésil le 12 mai 2016 alors que le Sénat avait temporairement écarté Dilma Rousseff afin d’analyser le processus d’impeachment qui a été définitivement appliqué le 31 août. Le vice-président, qui fonctionnait comme allié des gouvernements du PT (Parti des travailleurs) depuis la conquête de l’exécutif par Lula, avait abandonné Dilma pour occuper lui-même son poste. En janvier 2017, Michel Temer a lui-même reconnu que le processus de destitution de l’ex-mandataire avait été «orchestré» par l’ex-leader de la Chambre des députés, Eduardo Cunha (également du PMDB) à titre de «vengeance» contre deux parlementaires du PT qui avaient voté contre lui.

Ces commentaires de Temer au sujet de l’impeachment sont restés inaperçus, mais il est intéressant de voir comment Eduardo Cunha, son compagnon d’intrigue contre Dilma et qui purge six mois de prison pour détournement de fonds et corruption, pourrait – cette fois involontairement – également faire perdre son mandat à Temer.

Au bord du précipice

La divulgation de conversations enregistrées par les frères Batista [propriétaires du conglomérat alimentaire JBS, voir à ce sujet, sur ce site, en date du 20 mai, note 1 consacrée à «l’affaire» JBS] avec le président brésilien a laissé ce dernier au bord du précipice. En effet, elles montrent que Michel Temer aurait autorisé l’achat du silence de Eduardo Cunha et ne se démonte pas lorsque l’entrepreneur lui parle d’acheter des juges du Tribunal suprême fédéral (STF) et des procureurs.

Avant que cette nouvelle explosive ne soit dévoilée, le gouvernement Temer n’était déjà pas en très bonne santé. Au cours de ses 12 mois de mandat, divers scandales liés à Petrobras ont entraîné la démission de six assesseurs personnels du président et de huit ministres, et ceux liés au STF ont encore provoqué neuf démissions supplémentaires. La corruption a poursuivi Temer comme l’avion de La Mort aux trousses poursuivait Cary Grant sur les champs de coton états-uniens [film d’Alfred Joseph Hitchcock datant de 1959].

Avec un soutien populaire d’à peine 8%, le leader brésilien était encerclé par des plaintes, même si aucune d’entre elles ne se référait à des délits qu’il aurait commis avant d’entamer son mandat, raison pour laquelle il pouvait se protéger en invoquant l’immunité présidentielle qu’accorde la Constitution brésilienne. Temer a terminé sa première année en tant que président sans l’approbation de la rue, mais avec le soutien total du Congrès.

Les enregistrements des frères Batista (du conglomérat JBS) ont renversé l’échiquier. En effet, ces conversations ont eu lieu il y a à peine deux mois et leur contenu se réfère à des délits qui auraient été commis au cours du mandat présidentiel. C’est la raison pour laquelle le STF a décidé d’ouvrir une enquête officielle sur le président sous le titre d’organisation criminelle, de corruption passive et d’obstruction à la justice. Et c’est également la raison pour laquelle les divers partis de l’opposition ont remis huit demandes d’impeachment à la Chambre de députés, ce qui laisse Temer sans le soutien de la rue et avec un Législatif qui menace de quitter le navire présidentiel.

Les lobbies préoccupés

Tout au long de la semaine, les médias brésiliens ont analysé chaque détail des conversations pour tenter de deviner les possibilités réelles d’une destitution du mandataire. La police fédérale a estimé que ses experts auraient besoin d’au moins un mois pour évaluer la qualité des enregistrements, et ce n’est qu’à partir de ce moment que l’on saura si le STF ira de l’avant avec la plainte.

Il y a de fortes chances pour qu’un impeachment réussisse, mais pour qu’elles se réalisent il faudra que Rodrigo Maia [membre du parti très à droite Les Démocrates (DEM) et qui pourrait prendre la succession de Temer, si la destitution de ce dernier donnait lieu à des «élections» présidentielles par le Congrès], le président de la Chambre des députés, accepte certaines des requêtes présentées à son bureau. Pour le moment il ne semble pas avoir l’intention de le faire. Le départ de Temer suite à une condamnation du STF ou à un procès politique pourrait prendre des mois, et tous les acteurs tiennent compte du scénario des élections générales qui auraient lieu en octobre 2018.

La pression des élections de l’année prochaine fait qu’aussi bien les élites brésiliennes que les lobbies du Congrès (c’est plus ou moins la même chose) sont moins préoccupés par l’avenir de Temer que par la mise en œuvre de la contre-réforme de la loi du travail et de celle du système des retraites, que le chef de l’exécutif avait promis en échange du soutien pour pouvoir accéder au pouvoir et écarter Dilma Rousseff.

Ces deux contre-réformes qui étaient sur le point d’être approuvées entraîneraient un énorme recul pour les droits des travailleurs et un grand avantage pour les grandes entreprises. Dans une tentative d’afficher une situation de normalité, le Sénat a prétendu, ce mardi 23 mai, poursuivre la procédure «normale» avec le vote des amendements de la contre-réforme du travail, mais les partis d’opposition ont boycotté cette tentative et ont averti qu’ils n’iraient pas de l’avant avec ces «réformes» jusqu’à ce que la crise actuelle de la présidence ne soit résolue. Cette semaine, le ministre des Finances, Henrique Meirelles ]ancien de la Banque centrale nommé par Lila en 2003], a envoyé un message aux marchés et a assuré que les nouvelles lois du travail et des retraites entreraient en vigueur même si le vote sur ces questions était retardé de quelques semaines.

Echec au roi?

Les partis alliés, dirigés par le PSDB (Parti de la social-démocratie brésilienne), essaient d’évaluer à quel point Temer pourrait mener à bien ces contre-réformes qui suscitent des affrontements sociaux alors qu’il est en pleine crise de légitimité. Le mandataire brésilien refuse de partir, mais à Brasilia (capitale administrative) un groupe important d’alliés essaie de le convaincre de démissionner de manière à pouvoir convoquer des élections indirectes, dans lesquelles le Congrès serait chargé d’élire un remplaçant susceptible d’inspirer la confiance aux marchés.

Des sources parlementaires à Brasilia ont confirmé à l’hebdomadaire Brecha que les partis associés à Temer «sont très divisés». Il y a un groupe de députés qui préférerait que Temer démissionne déjà maintenant, mais un autre groupe important opterait pour une sortie plus propre, suite à un jugement du Tribunal électoral supérieur (TSE). Le 6 juin prochain le TSE va juger Temer pour l’usage présumé «d’argent noir» lors la campagne électorale présidentielle Rousseff/Temer de 2014. Les sources à Brasilia avertissent: «De nombreux parlementaires espèrent une condamnation, car ainsi personne ne trahirait le président, qui en fin de compte appartient au parti qui a le plus de sièges dans les Chambres». Mais Temer ne va pas leur faciliter la tâche et a déjà averti que s’il était condamné au TSE il présenterait un recours devant le STF, ce qui lui laissera davantage de temps à son poste jusqu’à la sentence définitive.

La seule chose qui est claire à Brasilia est que tous les grands partis (y compris le PT) ont l’intention de parvenir à un accord pour élire quelqu’un qui serait du goût de tous dans de probables élections indirectes. Des noms comme celui de Henrique Meirelles (l’actuel ministre des Finances et ex-consultant de JBS) ou de l’ex-président Fernando Henrique Cardoso (qui jouerait le rôle de grand conciliateur, mais a décliné, pour l’heure, les avances faites) ou encore de Nelson Jobim (PMDB), l’ex-ministre de la Défense dans le gouvernement de Rousseff, sont tous envisagés comme candidats qui permettraient des élections indirectes (donc une sélection au sein du Congrès) Tous seraient de fermes défenseurs de ces contre-réformes si impopulaires et seraient disposés à faire le sale travail avant les élections de 2018.

La démocratie vendue aux enchères

Indépendamment du fait que le président tombe ou non, le tremblement de terre politique, qui a éclaté à Brasilia la semaine dernière, a confirmé la symbiose totale entre les pouvoirs publics et le privé, et a révélé à quel point la puissance des grandes corporations définit les tendances de la politique brésilienne.

Si les délations récompensées (livraison de preuves en échange d’une réduction de peine pour les individus condamnés pour corruption) de dirigeants de l’entreprise de construction Odebrecht – qui est jusqu’à maintenant l’entreprise sur laquelle se sont concentrées les enquêtes suite aux scandales de Petrobras – se définissaient comme étant celles «de la fin du monde», celles qui ont surgi après des heures d’entretiens avec Joesley Batista (un des dirigeants de JBS) et avec Ricardo Saud, le directeur du conglomérat, vont bien au-delà de cet univers.

Tout au long de la semaine, les grands médias ont publié au compte-gouttes le contenu des déclarations délatrices des propriétaires de JBS. Cette dernière est la plus grande entreprise de production carnée du monde (mise sous enquête pour corruption et est sujette à cinq procès sont en cours contre elle dans le cadre de l’opération Lava Jato – «Lavage exprès», lavage de sommes issues de la corruption). Elle possède aussi parmi ses subsidiaires des marques de vêtements et même des gazoducs en Bolivie.

Dans ses déclarations devant le bureau du procureur général de la république, Joesley Batista (l’un des propriétaires de JBS) a démontré une frivolité impudique au moment de parler de millions de dollars «au noir» destinés à l’une ou l’autre campagne électorale (tous les grands partis en ont bénéficié). Le plus surprenant dans ses déclarations est l’évidente capillarité d’un système où la corruption constitue la norme et les pots-de-vin constituent le principal instrument de gouvernance.

Il n’y a qu’à voir les chiffres évoqués par Ricardo Saud lorsqu’il a reconnu que l’entreprise avait versé 200 millions de dollars en pots-de-vin à 1829 candidats appartenant à 28 partis différents en échange d’«aides» dans des attributions de marchés publics. L’achat de votes apparaît comme le modus operandi pour obtenir divers objectifs. Par exemple, Batista reconnaît qu’il a payé cinq députés pour qu’ils votent contre l’impeachment de Dilma Rousseff. L’empereur de la viande expliquait: «Ils me demandaient un million et demi de dollars chacun, et finalement nous avons versé 900’000 à chacun». Davantage d’argent a été dépensé pour obtenir que Eduardo Cunha devienne le président de la Chambre: «Nous avons investi un total de 6 millions pour que Eduardo gagne». Alors qu’il était déjà en prison, l’ex-député a continué à recevoir ses «contributions». JBS se référait à ces versements comme «donner des graines aux petits oiseaux» pour qu’ils ne chantent pas.

Une dernière affaire

Mais JBS a un avenir plus prometteur que celui de Temer ou même de Odebrecht. Ses dirigeants ont offert au procureur général de la République les preuves nécessaires pour démontrer que l’opération Lava Jato est plus actuelle que jamais et que la corruption continue à prospérer, s’étendant depuis le Congrès jusqu’aux portes de la présidence. En échange, ils ont été libérés.

Les enregistrements des conversations avec le président Temer et avec son principal allié, l’ex-sénateur Aécio Neves avec les preuves matérielles et les heures d’interviews considérées comme des délations récompensées leur a évité la prison. Le procureur général lui-même, Rodrigo Janot, leur a indiqué qu’ils devaient partir aux Etats-Unis avant que leurs déclarations ne soient dévoilées, sans informer personne – ni même leurs proches – du lieu où ils se trouveraient. Mais les frères Batista, avant de quitter le Brésil et conscients de la répercussion qu’allait entraîner la nouvelle sur les marchés financiers, ont décidé de faire une dernière affaire.

La veille de la révélation de l’existence des enregistrements, ils ont acheté 750 millions de dollars, et le lendemain – avec l’effondrement du réal par rapport au dollar – ils ont gagné 150 millions supplémentaires. Cette opération, plus les 300 millions qu’ils avaient obtenus avec la vente d’actions de leur entreprise un mois avant de publier la nouvelle (maintenant son prix est descendu en flèche), leur a largement suffi pour payer l’amende imposée par le procureur, qui se monte à 250 millions de dollars. Cela ne représente pas grand-chose dans l’empire carné de JBS.

Corpocratie

Comme on l’a déjà vu avec Odebrecht et maintenant avec JBS, les corporations et les intérêts privés ont depuis longtemps mis la main sur la démocratie brésilienne. Ce sont elles qui donnent le pouvoir ou l’enlèvent. En ce sens, la sociologue Esther Solano, professeure de l’Université fédérale de São Paulo, introduit le concept de «corpocratie» (la capture du pouvoir politique par les grandes corporations). Celle-ci serait une des clés qui met en évidence l’opération Lava Jato et le suintement de délations dont on a pris connaissance ces derniers jours : «Au Brésil tous les partis, dont le PT, ont beaucoup enrichi les corporations, c’est la raison pour laquelle il y a de nombreuses réactions contre le PT à gauche». D’après la sociologue, ce serait également une des raisons pour lesquelles, au cours des dernières manifestations de dimanche passé, la gauche de la classe moyenne n’est pas descendue dans la rue pour demander la démission de Temer et les élections directes: «Dimanche on n’a vu que les syndicats et les mouvements proches du PT, alors qu’une bonne partie de la gauche ne veut pas être identifiée avec ces mouvements, justement parce qu’ils sont critiques à l’égard des rapports intimes entre les multinationales et le PT.» Solano souligne à Brecha que si la droite entre dans ce jeu c’est une chose, mais que le seul grand parti qui historiquement représentait la gauche fasse de même et se soit enfoncé dans la corruption, c’en est une autre.

Pour la sociologue, le seul résultat positif que pourrait avoir ce nouveau scandale qu’affronte le Brésil serait «qu’on arrête une fois pour toutes» le financement privé des campagnes électorales: «Si nous ne réussissons pas à obtenir cela, les structures resteront les mêmes, seuls les protagonistes changeront ».

Pour avancer avec la proposition de loi de financement publique des campagnes électorales il faudra – au-delà des acteurs classiques représentés par les syndicats, aussi le soutien des gens qui descendent dans la rue.

Ce mercredi sont arrivés à Brasilia des dizaines de bus avec des syndicalistes représentant le Frente Brasil Popular (mouvement social proche du PT) et d’autres forces de la gauche radicale pour demander la démission de Temer et les élections directes tout de suite, mais dans les grandes villes cette consigne ne se concrétise pas massivement pour l’heure.

Il semble que Le Congrès reprenne les devants, et que ce soient les partis de l’opposition et quelques alliés du président qui font le plus pression pour son départ du président et pour l’arrivée urgente d’un nouveau personnage qui maintienne le profil économique néolibéral, mais qui ne soit pas éclaboussé par la marée de corruption qu’est devenue la politique brésilienne. (Article publié dans l’hebdomadaire de Montevideo Brecha ; traduction A l’Encontre)

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