topelement

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«Les conséquences du franc fort sont toujours visibles dans vos entreprises, mais cette décision [abolition du cours plancher de 1,20 CHF pour un euro le 15 janvier 2015] était inévitable et, à long terme, elles sortiront renforcées par le franc fort, qui les maintient sans arrêt sous pression», affirmait le 13 janvier Fritz Zurbrügg, numéro deux
de la BNS. La «pression» est double et s’adresse à deux «acteurs» différents: montée en gamme pour renforcer la compétitivité hors coût des exportateurs, et néanmoins n’insister que sur le «coût des salariés» en termes de salaire, de productivité horaire et de temps de travail pour diminuer les «coûts unitaires du travail» (le coût salarial par unité produite). A cela silence est fait sur les avantages en termes de coûts à l’importation des biens intermédiaires.
Et la parité CHF / EUR se négocie entre 1,08 et 1,09 depuis septembre 2015, la BNS empêche toute baisse de cette parité en deçà de 1,08. Mais pour maintenir la pression sur les salarié·e·s, les licenciements décidés – suite à la contraction des marchés à l’échelle mondiale, à la crise qui se profile déjà fortement et aux restructurations comme aux fusions&acquisitions – seront imputés au «franc fort». Une campagne de propagande traditionnelle des pouvoirs économiques et politiques.

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