Syrie: organiser une étape intermédiaire?

Moazz al-Kathib, président de la Coalition nationale syrienne
Moazz al-Kathib, président de la Coalition nationale syrienne

Jean-Pierre Filiu, auteur du récent ouvrage Le nouveau Moyen-Orient. Les peuples à l’heure de la révolution syrienne (Fayard, janvier 2013), écrivait le 23 janvier 2013: «Il ne restait [à des «intellectuels de France»] qu’à réduire leur [celui des peuples] combat collectif aux variations saisonnières d’un «printemps» pour déjà anticiper «l’automne» islamiste et «l’hiver» intégriste. Et leur thawra, leur «révolution» dans tous les sens du terme, était ravalée au rang de «révolte» sans lendemain, de «contestation» condamnée à la récupération. La manipulation s’aggrava, dans le cas syrien, de la conjonction de courants disparates: les «experts» en (contre)terrorisme, pour qui Al-Qaida représente moins une réalité physique que la garantie d’une rémunération stable de leur «expertise»; les tenants de la «protection» des Chrétiens d’Orient (mission censée être historiquement assignée à notre pays), aveugles au point de lier le sort de ces minorités au destin des despotes [en ce cas Assad]; et les «anti-impérialistes», égarés dans un Orient trop complexe pour leur bipolarisme ravageur. Si on ajoute à cela le très tricolore: «On nous cache tout, on ne nous dit rien», les ingrédients étaient réunis pour une querelle bien française, où la Syrie n’était que prétexte à vider nos rancœurs nationales. Le fait que la dictature syrienne traque avec constance toute forme d’information indépendante aboutissait à jeter le doute sur les sources alternatives et engagées. Cette censure, passive ou active, permet de renvoyer dos à dos les protagonistes d’une «guerre civile» culturalisée, voire folklorisée.Durant un dimanche d’août 2012, le silence médiatique sur le massacre de Daraya m’amena à lancer un cri d’alarme sur le carnage en cours depuis plusieurs jours. Je me gardais bien de diffuser les images (atroces) des charniers découverts et je précisais que les chiffres avancés par l’opposition (de 320 à 633 victimes) étaient «absolument invérifiables». Mais ces précautions de forme comme de fond ne m’épargnèrent pas une rafale de réactions d’une agressivité inouïe. Je passe sur les amabilités du genre «BHL au petit pied» [Bernard-Henri Lévy], «porte-parole de l’OTAN» et «agent du Qatar». Le commentaire au fond le plus révélateur m’accusait de mettre en scène «les cow-boys et les Indiens». Alors que je n’ai cessé de rapporter et de dénoncer les exactions perpétrées par la guérilla syrienne, j’étais suspecté de travestir les faits, pourtant aussi têtus en Syrie qu’ailleurs. Comme si la dégradation de la réflexion critique conduisait fatalement à idéaliser des «gentils» révolutionnaires contre des «méchants» agents de la dictature. De tels procès d’intention sont une insulte à la pensée libre. En ce sens, la tragédie syrienne révèle le degré de provincialisation d’une partie de notre classe intellectuelle, accaparée par ses polémiques hexagonales. Le peuple syrien saura se libérer par ses propres forces et c’est bien là toute sa grandeur. La révolution vaincra, à Damas et à Alep, non pas contre ses détracteurs français, mais sans eux. Espérons qu’ils émergeront de leur impasse narcissique avant la prochaine révolution arabe.» Ces remarques ne valent pas que pour lesdits intellectuels de France visés par Filiu, mais, partiellement, pour une fraction de la «gauche radicale» dans divers occidentaux.

Ce samedi 2 février 2013, la situation sur la Syrie est au menu des discussions de la 49e «Conférence sur la sécurité» qui s’est ouverte à Munich vendredi 1er février. Le président de la Coalition nationale des Forces de la Révolution et de l’Opposition Syrienne (dit CNS), Ahmed Moazz al-Khatib, s’est d’ores et déjà prononcé, le 30 janvier 2013, pour une possible négociation avec le régime de Damas. Voici le texte complet de sa lettre publiée par le site All4Syria :

«J’ai appris par les médias que le pouvoir syrien invitait l’opposition à dialoguer, qu’il avait mandaté le chef du gouvernement pour mettre en œuvre ce projet, et que, dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur du régime appelait les dirigeants de l’opposition à rentrer en Syrie.

Je déclare ouvertement que je ne fais aucune confiance à ce pouvoir. Il tue les enfants. Il attaque les boulangeries. Il bombarde les universités. Il détruit les infrastructures du pays. Il massacre des innocents. La dernière tuerie en date, commise le 29 janvier à Ales, a été d’une d’une sauvagerie qui n’est malheureusement pas sans précédent [1]. Il imagine ainsi terroriser la nation. Mais celle-ci n’a pas peur de la mort et elle aspire à mourir en martyre.

La révolution se poursuivra. Il n’est plus possible de chercher à gagner du temps. Mais, compte tenu de la gravité de la situation qui affecte les citoyens syriens, il faut démontrer ses bonnes intentions et rechercher une issue politique à la crise. Pour organiser l’étape intérimaire qui permettra d’épargner davantage de sang, je déclare donc être prêt à siéger directement avec des représentants du régime syrien au Caire, à Tunis ou à Istanbul. Personne n’a le droit de faire de la surenchère sur la liberté pour laquelle notre peuple a d’ores et déjà acquitté un prix immense en terme de vies humaines. C’est pourquoi je propose au peuple syrien, avant de m’asseoir à la même table que des représentants du pouvoir, deux conditions préalables essentielles :

la libération des 160’000 Syriens détenus dans les prisons du pays, et en premier lieu des femmes, des citoyens retenus dans les geôles des moukhabarat de l’armée de l’air et des prisonniers de Sadnaya;

l’envoi de consignes à toutes les ambassades du régime leur enjoignant de renouveler pour deux ans minimum ou d’attribuer de nouveaux passeports à l’ensemble des Syriens dont les documents de voyage sont aujourd’hui périmés.»

En arrière-fond de cette prise de position, il y a la situation catastrophique dans laquelle la politique militaire répressive de la dictature a plongé le pays et sa population. S’y joignent des déplacements – du moins supposés – des lignes diplomatiques pour ce qui a trait à la politique des Etats-Unis et de la Russie. Et d’autres facteurs (interventions des «acteurs» extérieurs; déficiences d’une direction politico-militaire, etc.) qu’il est difficile à décrypter dans leurs réalités précises et leurs dynamiques.

La position de Moazz al-Khatib ne fait pas l’unanimité dans les composantes de l’opposition et, y compris de la CNS. Une réunion d’urgence à ce propos s’est tenue, le 31 janvier 2013, au Caire. Nous publions ci-dessous, sur ces derniers développements, le point de vue d’un analyste de la situation syrienne, issu de la diplomatie française et qui tient un blog, sous le nom d’Ignace Leverrier, sur le site du quotidien Le Monde. (Rédaction A l’Encontre)

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"Ni réforme ni dialogue avec Maher et Bachar";Deïr al Zor, 8 juillet 2011
«Ni réforme ni dialogue avec Maher et Bachar»;
Deïr al Zor, 8 juillet 2011

Le bureau politique de la Coalition Nationale des Forces de la Révolution et de l’Opposition Syrienne (CN) s’est réuni en urgence au Caire, le 31 janvier. Il souhaitait apaiser au plus vite le trouble provoqué par son président, qui avait affirmé sur sa page Facebook son «acceptation sous condition d’un dialogue avec des représentants du régime». Il voulait s’assurer que cette initiative, qui était strictement personnelle, ne contredisait pas les principes sur lesquels la CN avait été édifiée, le 11 novembre précédent à Doha, au Qatar. Dans son alinéa 3, l’accord conclu entre les parties signataires stipulait en effet que: «la Coalition décide de n’engager ni dialogue, ni négociation avec le régime».

Cette position apparaissait plus tranchée dans sa formulation que celle qui avait cours jusqu’alors. Depuis sa création, le 2 octobre 2011, le Conseil National Syrien répétait «qu’aucun dialogue avec le régime au pouvoir n’est possible», mais il précisait aussi qu’il «peut y avoir des négociations sur la transition vers un nouveau système de pouvoir». Pour ce faire, reprenant ce que les révolutionnaires avaient fini par réclamer dans les rues, il exigeait au préalable la démission de Bachar Al Assad et la mise à l’écart des «piliers» de son régime, à savoir les membres de sa famille, la haute hiérarchie militaire impliquée dans la répression et les appareils de sécurité asservis à un unique objectif: le maintien du système en place. Pour préserver la stabilité de l’Etat, il proposait que les négociations concernent les conditions d’un transfert maîtrisé du pouvoir.

Dans un communiqué diffusé au terme de la rencontre, le bureau politique a «confirmé l’attachement de la Coalition à son document fondateur». Elle «persistait à refuser toute négociation ou dialogue avec le pouvoir en place portant sur autre chose que le départ de la totalité des cadres et des piliers du régime». Selon le Dr Walid Al Bounni, porte-parole de la Coalition, «la réunion s’est déroulée sans heurts ni affrontements, et l’incompréhension suscitée par la forme de la déclaration a été dissipée».

L’ouverture esquissée par Ahmed Moazz al-Khatib s’explique par de multiples facteurs: les pressions internationales, directement ou indirectement liées à la recherche d’un compromis entre Russes et Américains; la compassion éprouvée pour ses concitoyens, désormais exposés par millions aux représailles des forces de sécurité, et condamnés à l’errance, au froid, à la faim et à la maladie par l’indécision internationale; la constatation que l’Armée Syrienne Libre ne parviendrait pas à concrétiser les avancées réalisées durant l’automne 2012, aussi longtemps qu’elle n’obtiendrait pas les moyens réclamés aux «Amis du Peuple Syrien», attentistes et tétanisés par la montée en puissance des unités jihadistes… favorisée par leur paralysie.

La lecture du texte d’Ahmed Moazz al-Khatib montre que si le président de la Coalition Nationale se dit «prêt à siéger directement avec des représentants du régime syrien, au Caire, à Tunis ou à Istanbul», c’est «pour organiser l’étape intérimaire» dans laquelle il faut entrer au plus vite «pour épargner davantage de sang». Il ne parle nulle part de «négociations». Et s’il utilise, une fois, le terme «dialogue», c’est uniquement pour indiquer «avoir appris par les médias que le pouvoir syrien invitait l’opposition à dialoguer». Avant d’en arriver là, et afin de constater ce qui était possible, il était prêt à «siéger» à la même table.

Evoquer «l’organisation de l’étape intérimaire» revient à reconnaître que le processus politique ne saura se réduire à un simple transfert de pouvoir entre ceux qui le monopolisent à l’heure actuelle et ceux qui souhaiteraient le détenir à l’avenir. Il signifie au contraire une nouvelle configuration du pouvoir, dans laquelle l’ensemble des Syriens, les révolutionnaires et les autres, devront trouver et définir leur place… par le dialogue et la concertation, puisqu’ils auront été incapables de le faire par les armes. Pour amorcer un tel processus, siéger avec des «représentants du pouvoir» sera indispensable. Ahmed Moazz al-Khatib n’a pas jugé utile de préciser, parce que cela va de soi depuis longtemps, que ces «représentants du pouvoir» n’auront pas participé à la répression et n’auront «pas de sang sur les mains».

En se ralliant, lors de la réunion du 31 janvier, à l’expression majoritaire, le chef de la Coalition Nationale ne se sera pas renié. En revanche, ses camarades lui auront sans doute reproché de n’avoir pas été aussi précis que, par exemple, que la vingtaine de figures de l’opposition réunies à Amman, le 3 novembre 2012, pour préparer la réunion de Doha [2] d’où devait sortir la Coalition. Ces personnalités – l’ancien Premier ministre Riyad Hijab, l’ancien député et homme d’affaires Riyad Seif, l’intellectuel Michel Kilo, l’activiste Souheïr Al Atassi, le précédent contrôleur général de Frères Musulmans syriens Ali Sadreddin Al Bayanouni, le Dr Kamal Al Labwani… – avaient «écarté tout dialogue avec le régime avant un départ du président Bachar Al Assad et de sa clique». Et elles s’étaient «accordées à considérer son abandon du pouvoir comme une condition sine qua non au lancement de tout dialogue visant à trouver à la crise une issue autre que militaire».

A sa décharge, il [Ahmed Moazz al-Khatib] aura pu faire valoir que, de toute manière, il n’y avait guère de chance que sa proposition débouche sur quoi que ce soit. En refusant de rentrer en Syrie et en posant deux conditions à l’acceptation du dialogue que Bachar Al Assad souhaitait organiser: 1° la remise en liberté de quelque 160’000 prisonniers; 2° la délivrance de passeports aux centaines de milliers de Syriens qui en sont actuellement démunis à l’étranger. Et qu’il avait surtout envoyé la balle dans le camp du chef de l’Etat… Celui-ci parlait encore une fois de dialogue, mais il n’avait pas plus l’intention aujourd’hui qu’hier de dialoguer avec quiconque, si ce n’est avec les «opposants» tolérés en Syrie auxquels il donnait sa bénédiction.

A l’intérieur de la Syrie, où les manifestations hebdomadaires se sont déroulées, vendredi 1er février, sous le slogan «la communauté internationale complice de Bachar dans les massacres», de très nombreuses coordinations ont tenu à exprimer elles aussi leur désapprobation pour les propos d’Ahmed Moazz al-Khatib. A Amouda, dans la Jazireh, les manifestants ont brandi des panneaux sur lesquels était écrit: «Si tu es prêt à négocier avec Al Assad, le peuple syrien n’est pas disposé à le faire au détriment du sang de ses martyrs.» A Kafr Nubul, réputée pour l’humour de ses caricatures, on pouvait lire cette mise en garde: «Nous vous apprendrons ce que signifie la fermeté. Nous vous apprendrons ce que veut dire avaler les braises. Mieux vaut le froid, mieux vaut la mort! Ne dialoguez pas avec lui».

Bombardements, à Douma, le 29 décembre 2012,alors que secours est apporté à des survivants
Bombardements, à Douma, le 29 décembre 2012,
alors que secours est apporté à des survivants

Quelques heures avant une possible rencontre, samedi 2 février à Munich, avec de hauts représentants américain et russe en présence de Lakhdar Brahimi, le président de la Coalition nationale a précisé sur la chaîne Al-Arabya, le fond de sa pensée:

«• Le régime a détruit 40% des infrastructures du pays, démoli 3 millions de logements, provoqué l’exode de 700’000 réfugiés, jeté en prison 160’000 citoyens, occasionné la mort de 65’000 autres, parmi lesquels 4000 enfants. • La Syrie est devenue une mer de sang dont la communauté internationale porte la responsabilité. • Les extrémistes sont en très petit nombre, mais le peuple syrien ne peut les accepter parce qu’ils détruisent notre tissu social. • Les moyens d’information se focalisent sur la barbe de quelques révolutionnaires. • Il est effrayant que, dans le terrorisme en Irak, une partie d’Al Qaïda ait joué le jeu du régime syrien tandis qu’une autre servait les intérêts de l’Iran. • Nous appelons à une négociation pacifique sur le départ du régime, comme initiative de bonne volonté. • Nous acceptons de siéger avec des délégués disposant des pleins pouvoirs dont les mains n’auront pas été tachées de sang et nous réclamons la libération des 160’000 détenus. • Nous ne cherchons pas à désintégrer l’Etat dont la destruction n’est ni plus ni moins qu’un crime contre la patrie. • Les armes des révolutionnaires resteront brandies. • Si la solution pacifique échoue, nous réclamerons le brouillage des appareils militaires syriens et demanderons le bombardement des postes de commandement du régime de Bachar Al Assad.» (2 février 2013)

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[1] Le 29 janvier 2013, les cadavres de plus de soixante Syriens ont été extraits du Qoueïd, la rivière qui traverse une partie de la ville d’Alep. Ils avaient les mains attachées derrière le dos. Tous avaient été exécutés d’une balle dans la tête. Divers articles, dans les jours précédents, avaient indiqué la possibilité d’une exécution par les policiers criminels du régime, les moukhabarat, de nombreux prisonniers qui croupissent – et meurent sous les effets de la torture ou de maladies – dans les geôles du pouvoir. (Réd.)

[2] Voici le texte de l’AFP en date du 3 novembre à ce propos: «Une vingtaine de figures de l’opposition syrienne réunies à Amman ont écarté tout dialogue avec le régime avant un départ du président Bachar el-Assad et apporté leur soutien à la rébellion, selon un communiqué reçu samedi 3 novembre 2012 par l’AFP. A la veille d’une réunion cruciale dimanche à Doha du principal organe en exil de l’opposition, le Conseil national syrien (CNS), les opposants à Amman ont dit aussi appuyer les efforts en cours destinés à mettre en place un organe politique unifié pour l’ensemble de l’opposition. Ils ont examiné les moyens d’unir les efforts de l’opposition en vue d’être à la hauteur des sacrifices consentis (par les combattants) sur le terrain et en vue d’obtenir le soutien international, régional et arabe nécessaire à faire tomber le régime de Bachar el-Assad, selon le texte. La communauté internationale demande au CNS de surmonter ses divisions et d’élargir sa représentativité à ceux qui combattent en Syrie et à toutes les communautés et sensibilités syriennes. Le conflit déclenché en mars 2011 par une révolte populaire qui s’est militarisée face à la répression, a fait plus de 36’000 morts selon une ONG. Le régime, tout en se disant décidé à en finir avec les rebelles, affirme être en faveur d’un dialogue national mais exclut comme l’a répété samedi le quotidien As-Saoura toute négociation avec le CNS qualifié d’organe de mercenaires. La réunion d’Amman jeudi visait à préparer la réunion élargie prévue dimanche à Doha du CNS, a déclaré à l’AFP Mohammed al-Otri, porte-parole de l’ex-Premier ministre Riyad Hijab ayant fait défection et présent à la rencontre d’Amman. Les participants s’accordent à considérer un départ d’Assad et de sa clique du pouvoir comme une condition sine qua non au lancement de tout dialogue qui vise à trouver une issue autre que militaire (au conflit), si cela est encore possible, selon le communiqué diffusé par le bureau de M. Hijab. Ils apportent leur soutien à l’Armée syrienne libre (rébellion) et aux mouvements qui animent la révolution sur le terrain comme outils légitimes pour faire tomber le régime criminel. Parmi les opposants présents figurent l’ex-député Riad Seif, qui ne fait pas partie du CNS et dont le nom a circulé comme possible chef d’un gouvernement de transition en exil, Ali Sadreddine Bayanouni, le numéro 2 des Frères musulmans membres du CNS, ainsi que d’autres opposants connus comme Kamal Labouani, Michel Kilo et Souheir Atassi. Des représentants des Kurdes et des tribus y ont participé. Dans un communiqué, M. Bayanouni a souligné le soutien de son mouvement à l’idée d’une direction politique qui rassemblerait l’opposition y compris le CNS. Mais ce dernier restera en place en tant qu’instance de l’opposition. Il a ajouté que les opposants réunis à Amman allaient présenter à Doha une initiative liée notamment aux points précités.»

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