Aux lendemains des Césars de la honte, l’enjeu de réussir le 8 mars qui s’annonce est d’autant plus grand: il s’agit bien, comme l’ont démontré Adèle Haenel, Aïssa Maïga et Virginie Despentes, de se lever et de se barrer, pour reconquérir la rue. Pour cela, nous ne devons pas oublier que ce 8 mars prend place dans un contexte international particulier.
Depuis une dizaine d’années, le monde connaît un incontestable renouveau féministe. Des manifestations monstres (Argentine, Chili, Italie…) aux devantures des librairies, le féminisme est partout. Il est difficile de savoir si cette vague nouvelle transformera en profondeur nos sociétés, mais on peut d’ores et déjà saluer les résultats obtenus: libération de la parole sur les violences sexistes, sur les violences faites aux enfants, émergence de figures féministes fortes – fortes d’une autre façon que celle dont on représente ordinairement la force –, reconnaissance de la place centrale des femmes dans les mouvements sociaux. Celles-ci ont toujours été à l’avant des luttes, mais on ne les a pas toujours vues: aujourd’hui, on ne peut plus les ignorer.
L’accent a été mis sur l’aspect systématique des violences: au-delà des cas individuels, ce sont bien des sociétés entières qui s’organisent autour de ces violences, qui les rendent possibles, voire inévitables, qui les produisent et les reproduisent. Notre réponse doit donc se situer au même niveau. On a aussi souligné combien l’impunité servait avant tout les puissants, alors que l’on condamne quasi exclusivement les hommes de classes populaires et/ou racisés.
Nous devons réfléchir à des réponses préventives plus que répressives, celles-ci étant plus que faciles à instrumentaliser contre les hommes des catégories sociales dominées et qui interviennent toujours trop tard, après que l’acte ou les actes se sont produits. Enfin, les débats ont montré combien les violences étaient démultipliées avec les réformes néolibérales. Parce que les femmes sont de moins en moins autonomes financièrement, elles ne peuvent fuir le lieu des violences, que ce soit le foyer ou le lieu de travail, parce que la destruction des services publics les assigne au travail reproductif (soin des enfants, de la maison, de la famille, …), les normes de genre sont renforcées. Dès lors, la lutte contre les violences doit poser comme centrale la question économique et du travail.
Mais pour faire tout cela, nous avons besoin d’un véritable mouvement féministe. Les luttes du passé nous ont appris que les changements en profondeur n’avaient lieu que lorsqu’un point de rupture était atteint, qui dépassait la dénonciation de l’état existant. Dans les années 1970, la pratique illégale et massive d’avortements grâce à la méthode Karman [méthode par aspiration du contenu utérin] a permis de lutter au cœur de l’oppression des femmes – leurs corps et la maîtrise de ces derniers – et de cristalliser la mobilisation autour d’une revendication tout en remettant en cause l’ensemble de la société. C’est ce que nous devons chercher à faire: dénoncer les violences est nécessaire mais pas suffisant. Il faut à présent construire une réelle mobilisation pour qu’elles prennent fin. En ce sens, le collectif argentin Ni Una Menos appelle depuis 2017 à une grève féministe internationale pour le 8 mars. Chaque année, un nouveau pays répond à l’appel: l’Italie, l’État espagnol, la Suisse, la Belgique…
Qu’est-ce qu’une grève féministe? C’est une grève totale, qui arrête le travail salarié et le travail domestique, à la fois pour montrer combien les femmes sont centrales dans le fonctionnement de la société et pour porter des revendications spécifiquement féministes. C’est une grève qui permet aux femmes de prendre conscience de leur force et de lutter pour leurs droits mais pour une évolution sociale globale. Depuis plusieurs années, certaines organisations syndicales (Solidaires et la CGT) appellent à la grève le 8 mars. Mais il faut la construire à tous les niveaux, sur les lieux de travail et dans les quartiers. Surtout dans le contexte qui est le nôtre depuis plusieurs mois de mobilisation contre la réforme des retraites, ce 8 mars pourrait donner un nouveau point d’appui pour l’ensemble du mouvement social. Construisons la grève dès aujourd’hui, et le 8 mars: toutes et tous dans la rue! (Extrait de La Révolution féministe, Ed. Amsterdam, 2019)
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France. «Ce qui les mobilise en premier lieu reste l’exploitation au travail et leurs conditions de vie»
Par Nadège Dubessay
Elles sont jeunes, écologistes, anticapitalistes. Elles dénoncent, osent prendre la parole et se soulever contre les féminicides. Plongée dans cette génération qui bouscule les lois du patriarcat et les rapports de domination. […]
«On a cette rage, ce besoin d’agir et d’être légitimes»
Pour la sociologue et féministe Aurore Koechlin, auteure de La Révolution féministe, #MeToo a certes bousculé radicalement les codes, mais «le mouvement s’inscrit surtout dans la prolongation d’une expression née en Amérique latine».
En 2015, les femmes argentines donnaient un élan considérable au combat pour le droit à l’IVG et contre les féminicides. NiUnaMenos (Pas une de moins) – cri de ralliement contre la violence machiste – va très vite se répandre en Uruguay, au Chili, au Pérou. En Espagne, le 8 mars 2018, six millions de personnes répondaient à l’appel à la grève d’une plateforme féministe, en écho au mouvement argentin. Cinq millions d’entre elles défilaient le même jour dans les rues.
L’Italie, la Suisse, la Pologne, la Belgique emboîtent le pas. En France, en octobre 2017, le hashtag BalanceTonPorc afin que la peur change de camp» est repris 200’000 fois en quelques jours. Le 24 novembre, l’appel de #NousToutes – qui dénonce depuis 2018 les agressions sexistes et sexuelles – rassemble par dizaines de milliers lors de la marche contre les violences faites aux femmes. «Les choses bougent à vive allure et c’est tant mieux. Nous vivons une période hyperenthousiasmante d’accélération de l’histoire. Les réseaux sociaux contribuent largement à cette dynamique», se félicite la féministe Caroline De Haas, militante de #NousToutes et fondatrice, il y a onze ans, d’Osez le féminisme! Et les femmes qui s’engagent, observe-t-elle, sont de plus en plus jeunes. «Elles avaient une vingtaine d’années aux manifs d’Osez le féminisme! Aujourd’hui, à celles de #NousToutes, elles en ont 13!»
Camille Lextray en avait à peine 10 lorsqu’un baiser forcé d’un garçon de son âge déchaîna les foudres. «J’ai fait un scandale monumental dans l’école, se souvient-elle. Si bien que, la semaine suivante, toutes les classes ont eu droit à un topo sur le consentement.» Aujourd’hui, l’étudiante en communication de 23 ans envahit régulièrement l’espace public. Pour chaque femme tuée à la suite des coups de son conjoint ou ex-conjoint, elle colle sur les murs de la capitale de grandes lettres noires sur fond blanc. «Papa, il a tué maman.» «Aux femmes assassinées, la patrie indifférente.» Des slogans coups de poing, en réponse à une situation choquante, qui entendent secouer l’opinion. «On a cette rage, ce besoin d’agir et d’être légitimes, clame-t-elle. Là, n’importe quelle femme peut être activiste. Nous ne sommes pas dans un militantisme féministe en dehors de la société.»
Depuis septembre dernier, des messages dénonçant les féminicides apparaissent ainsi la nuit sur les murs des grandes villes. Derrière, des femmes qui s’inscrivent dans la tradition féministe des «colleuses d’affiches», héritières d’Olympe de Gouges. Marseille, Lille, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Strasbourg, mais aussi Bruxelles, la Guyane, La Réunion, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Turquie, la Pologne… le mouvement lancé à Paris par Marguerite Stern, une ancienne Femen, ne cesse de s’exporter. «Les collages ont permis de mettre en relation toute une génération de femmes, de tous les milieux sociaux professionnels, constate Camille. Notre lutte pour les droits des femmes est globale, forcément politisée. Nous dénonçons par exemple la réforme des retraites, qui nous précarisera encore plus.»
Sans-papiers, petits rats de l’Opéra, avocates, gilets jaunes…
Ces femmes de combat, que l’on retrouve parmi les gilets jaunes, ou à faire le ménage dans les hôtels Ibis, ou encore sans-papiers, exploitées dans les salons de coiffure du 10e arrondissement de Paris, mais aussi avocates, petits rats de l’Opéra… ont aujourd’hui en commun une visibilité érigée par les médias, trop longtemps occultée. Une mise en lumière qui pose la question de leur oppression spécifique en tant que femmes, «même si ce qui les mobilise en premier lieu reste l’exploitation au travail et leurs conditions de vie», soulève Aurore Koechlin.
De même, celles qui collent et dénoncent les féminicides ou l’absence de recherche sur l’endométriose [les tissus qui tapissent normalement l’utérus se développent en dehors de ce dernier], qui concerne une femme sur dix, tout en condamnant le tabou des règles, qui luttent contre la précarité menstruelle, celles qui témoignent avec le hashtag MonPostPartum des galères de l’après-accouchement, qui «osent le clito» et «balancent leur porc»… Toutes ensemble représenteraient l’émergence d’une quatrième vague dans l’histoire du féminisme apparue dans les années 2010.
Selon Aurore Koechlin, cette nouvelle vague serait «une sorte de synthèse entre la deuxième des années 1970, avec l’obtention du droit à l’avortement et à la contraception, et celle des années 1990, avec les luttes contre le racisme et d’autres formes d’oppression, plus globalement d’un féminisme inclusif qui pense ensemble toutes les dominations sociales».
Elle prend naissance dans un contexte particulier, celui de l’après-crise de 2008. «Aujourd’hui, la question économique est centrale, reprend la sociologue. D’où la théorisation d’un travail reproductif spécifiquement féminin et la nécessité d’une grève féministe totale, celle du travail salarié et des tâches domestiques.» La vague renvoie à l’extension dans le temps et dans l’espace des mobilisations, souvent en rupture avec les précédentes. D’autres lui préfèrent l’expression volcan. En sommeil, il entre périodiquement en éruption.
Toutes se réapproprient le besoin de non-mixité
Les termes divergent, mais le constat reste le même: la dignité féminine avance sur tous les fronts. Et la prise de conscience dépasse le périphérique. Dans le quartier des 4000 de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), les femmes ont investi la Maison pour tous, un équipement municipal intergénérationnel. «Moment de femmes», un espace non mixte assumé, leur permet d’aborder tous les sujets. Samira Amri avoue s’être «donnée à fond» dans l’éducation de ses cinq garçons. «Quand on vient, dit-elle, on enlève le masque de maman.» Nassira Aghels approuve. Arrivée en 2013 en France, la jeune femme apprend ici à lire et écrire le français. Une étape indispensable pour trouver un travail et gagner son indépendance. Et qu’importe si le mari et la belle famille n’y étaient au départ pas vraiment favorables. «Je veux ma liberté», affirme-t-elle haut et fort. L’air de rien, toutes se réapproprient le besoin de non-mixité revendiqué par les féministes des années 1970. «Là, la parole se libère, explique Sylvie Loua, la référente famille de la Maison pour tous. Les femmes accèdent à des pouvoirs: pouvoir de dire, choisir, agir.»
Cette mobilisation de la société civile débouchera-t-elle sur des actions politiques concrètes? Rien n’est moins sûr pour Caroline De Haas. En 2019, encore 32 % des femmes disaient avoir été victimes de harcèlement sexuel. «Sans une politique publique ambitieuse, la mobilisation aussi diverse, importante et jeune soit-elle, ne suffira pas à faire changer massivement les comportements.» Selon Aurore Koechlin, «nous pouvons conquérir de nouveaux droits, obtenir des évolutions dans les comportements, mais notre exploitation ne prendra fin qu’avec l’instauration d’une autre société, qui n’aura pas pour but le profit». La quatrième vague féministe n’a pas fini de déferler. (Extrait d’un article publié dans L’Humanité en date du 7 mars 2020)
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Suisse. «Après le 14 juin 2019, quelles batailles s’annoncent?»
La grève féministe du 14 juin a été un succès extraordinaire! La mobilisation a dépassé toutes les espérances. L’arrêt de travail dans certains secteurs et les nombreuses actions menées ce jour-là ont permis de visibiliser les abondantes injustices touchant notre quotidien. Ces injustices ont été détaillées dans les manifestes des collectifs de la grève.
Toutefois, de nombreux médias et partis politiques se sont contentés de s’émouvoir des écarts salariaux entre hommes et femmes. Le combat doit ainsi continuer, car les inégalités salariales ne sont qu’une facette des conditions imposées aux femmes. En effet, un quasi-silence est fait, par exemple, sur les «risques physiques» – «positions douloureuses et fatigantes», au même titre que les «mouvements répétitifs du bras ou de la main» – qui touchent plus les femmes que les hommes, selon l’Enquête suisse sur la santé d’août 2019. Ainsi, ce 8 mars 2020 s’inscrit dans la poursuite des revendications, actions, manifestations et grèves menées par les femmes nécessaires à la prise de conscience des problèmes et à leur résolution, car on ne lâche rien!
Le travail, dimension principale de l’exploitation
Les rapports sociaux de travail structurent toute la société. La majorité de la population salariée, hommes et femmes, n’ayant pas accès aux moyens de production, de distribution et de consommation est contrainte de vendre sa force de travail afin d’obtenir un salaire permettant de répondre à ses besoins. Or, pour une grande majorité des femmes salariées, leurs salaires ne répondent pas à leurs besoins existentiels reconnus et ressentis. Un exemple : une salariée d’une entreprise de nettoyage gagne net 2800 francs par mois pour 35 heures par semaine, soit 18,80 fr. net de l’heure. Sans du «travail au noir» ou le salaire de son compagnon/mari, elle ne peut pas vivre avec un enfant. Une telle situation renvoie à la répartition de plus en plus inégalitaire de la richesse produite. Elle est accaparée par une minorité qui s’approprie la plus-value produite par les salarié·e·s, c’est-à-dire par le temps de travail non payé, gratuit pour l’employeur. Cette minorité détient des paquets d’actions avec leurs dividendes : en 2019, les 206 entreprises du SPI (Swiss Performance Index) ont distribué 50 milliards de francs à leurs actionnaires !
Division du travail et inégalités
Dans la société capitaliste, il existe une division sexuée du travail: un “travail d’homme” est considéré comme supérieur à un “travail de femme”. Le travail des femmes est dévalorisé et moins payé en moyenne. Il est ainsi révélateur de constater qu’en Suisse, le salaire médian effectivement perçu s’élève à CHF 5’764.- pour les hommes alors qu’il n’atteint que CHF 3’748.- pour les femmes. La division genrée du travail assigne les femmes, souvent en plus de leur travail salarié, au travail de reproduction sociale. Ce travail est essentiel aux besoins du fonctionnement inégalitaire de la société capitaliste. Il est naturalisé, comme devant être naturellement effectué par les femmes, et est invisibilisé, gratuit et/ou mal payé.
Les différences de revenus salariés entre unités familiales ou entre femmes salariées créent la possibilité qu’une partie des tâches de reproduction sociale acquiert un statut salarié. La société Batmaid a comme slogan : «Votre professionnel du ménage réservé en un clin d’œil, ma batmaid est une championne, signé Martina Hingis». Il est ainsi très intéressant de constater que lors du bilan de l’opération de régularisation de travailleurs sans statut légal (opération Papyrus à Genève), le portrait-robot des bénéficiaires est une femme âgée d’environ 45 ans originaire d’Amérique latine, avec des enfants dans deux cas sur trois, et qui travaille comme femme de ménage ou dame de compagnie. A cela s’ajoute un grand nombre de femmes immigrées issues de pays européens marqués par le chômage, du Portugal à l’Italie en passant par les pays de l’ex-Yougoslavie, actives dans le secteur de la santé, des EMS, des «mamans de jour», etc.
Ce travail de reproduction sociale est indispensable au maintien de la vie humaine et à la reproduction de la société. Mais son importance n’est pas reconnue socialement et les pouvoirs publics rechignent à financer des services publics pour diminuer le poids de la double journée de travail des femmes. Le système capitaliste compte sur la gratuité du travail de reproduction sociale et/ou sur l’exploitation d’une force de travail bon marché pour assurer ces tâches.
C’est pourquoi, avec les objectifs des mobilisations des femmes, et de tous les salariés, devraient s’articuler une diminution généralisée du temps de travail, permettant une vie sociale et démocratique vivante, une division des tâches entre hommes et femmes tendanciellement égalitaire, et des services publics accessibles et faisant écho à ce changement de l’organisation du temps de travail. Mais les autorités privilégient la réduction des impôts sur le capital et sur les grandes fortunes plutôt que d’investir dans des services publics, assurant un accès égalitaire et de qualité.
Capitalisme et stéréotypes de genre
Le mode de production capitaliste organise la division sexuée du travail – prenant appui pour la légitimer sur des stéréotypes et l’hétéronormativité – car celle-ci permet d’accroître le taux d’exploitation et d’oppression de larges fractions du salariat féminin. Ces stéréotypes enferment les femmes dans des injonctions contradictoires qui s’exercent, par les pressions sociales y compris la violence, jusqu’au plus profond de leur chair. Le 14 juin 2019, l’ampleur de la grève a suspendu de manière fugace ces injonctions, provoquant un sentiment général de liberté, d’émancipation individuelle et de force collective exempte de toute violence.
Une lutte à poursuivre
Cette grève a permis d’exprimer le ras-le-bol collectif d’un nombre impressionnant de femmes, qui ont dénoncé les problèmes qui leur pourrissent la vie. La reconnaissance commune de ces problèmes a permis d’identifier des besoins et a légitimé des revendications, comme davantage de places dans les crèches, la fin du temps partiel contraint, l’augmentation des bas salaires, la lutte contre les violences sexistes ou la diminution du temps de travail sans diminution de salaire. Ces revendications se doivent de devenir un acquis partagé et collectif, et gagner ainsi leur légitimité, comme l’a démontré le fleurissement du mouvement MeToo. Ces exigences sont de l’ordre du possible, elles peuvent être gagnantes, c’est-à-dire s’imposer comme une nouvelle norme sociale. Pour cela il faut élargir la mobilisation et renforcer des alliances.
Les différentes échéances politiques qui se profilent dans un proche avenir peuvent être des moments importants pour avancer dans nos objectifs:
1° Le Conseil fédéral propose encore une fois d’augmenter l’âge de la retraite des femmes à 65 ans dans le cadre du projet AVS-21, qui sera prochainement discuté aux Chambres fédérales. Comme les femmes sont frappées par les inégalités tout au long de leur vie active, il est inacceptable de les obliger à travailler une année de plus au nom de “l’égalité”.
2° la Suisse a ratifié la Convention d’Istanbul (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique) et doit la concrétiser au plus vite dans la législation. Chaque élu·e sera jaugé à cette aune.
3° Les discussions pour obtenir, au niveau fédéral, un congé parental qui fasse suite aux congés maternité et paternité, doivent être relancées. Ces congés sont misérables en comparaison européenne. (Cercle de débats Rosa Luxemburg, Lausanne, 8 mars 2020)
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