Chine, 2049: une zone de catastrophes climatiques, pas une superpuissance militaire

Par Michael T. Klare

Ces derniers mois, Washington a eu beaucoup à dire sur la puissance aérienne, navale et de missiles en constante expansion de la Chine. Mais lorsque les responsables du Pentagone abordent le sujet, ils parlent généralement moins des capacités actuelles de ce pays, qui restent largement inférieures à celles des Etats-Unis, que du monde qu’ils prévoient au cours des années 2030 et 2040, lorsque Pékin devrait avoir acquis un armement bien plus sophistiqué.

«La Chine a investi massivement dans les nouvelles technologies, avec l’intention déclarée d’achever la modernisation de ses forces d’ici 2035 et de disposer d’une “armée de classe mondiale” d’ici 2049», a déclaré le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, en juin 2021. Les Etats-Unis, a-t-il assuré à la Commission des forces armées du Sénat, continuent de posséder «la meilleure force de combat interarmées de la planète». Mais ce n’est qu’en dépensant d’innombrables milliards de dollars supplémentaires chaque année, a-t-il ajouté, que notre pays peut espérer «dépasser» les progrès prévus par la Chine dans les décennies à venir.

Il se trouve cependant qu’un tel raisonnement comporte une faille importante. En effet, voici une donnée garantie: d’ici 2049, l’armée chinoise (ou ce qu’il en restera) sera tellement occupée à faire face à des méga-incendies, des inondations et des bouleversements provoqués par le changement climatique – menaçant la survie même du pays – qu’elle n’aura pas la capacité, et encore moins la volonté, de lancer une guerre contre les Etats-Unis ou l’un de ses alliés.

Il est normal, bien sûr, que les responsables militaires des Etats-Unis se concentrent sur les mesures standard de la puissance militaire lorsqu’ils discutent de la supposée menace chinoise, notamment les budgets militaires en hausse, les forces navales plus importantes, entre autres. Ces chiffres sont ensuite extrapolés sur des années jusqu’à un moment envisagé où, selon ces mesures type, Pékin pourrait dépasser Washington. Aucune de ces évaluations ne tient toutefois compte de l’impact du changement climatique sur la sécurité de la Chine. En réalité, à mesure que les températures à l’échelle mondiales augmentent, ce pays sera ravagé par les graves effets de l’interminable urgence climatique et sera contraint de déployer tous les instruments du gouvernement, y compris l’Armée populaire de libération (APL), pour défendre le pays contre des inondations, des famines, des sécheresses, des incendies de forêt, des tempêtes de sable et les empiétements toujours plus désastreux des océans.

La Chine ne sera pas seule dans ce cas. Déjà, les effets de plus en plus graves de la crise climatique obligent les gouvernements à engager des forces militaires et paramilitaires dans la lutte contre les incendies, la prévention des inondations, les secours en cas de catastrophe, la réinstallation des populations et parfois le simple maintien des fonctions gouvernementales de base. En fait, au cours de cet été marqué par des événements climatiques extrêmes, les forces militaires de nombreux pays, dont l’Algérie, l’Allemagne, la Grèce, la Russie, la Turquie et – oui! – les Etats-Unis, se sont retrouvées engagées dans de telles activités, tout comme l’APL.

Et comptez sur une chose: ce n’est que le début. Selon le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU, les événements climatiques extrêmes, qui se produisent avec une fréquence de plus en plus effrayante, seront de plus en plus destructeurs et dévastateurs pour les sociétés du monde entier, ce qui, à son tour, impliquera que les forces militaires, un peu partout, se verront confier un rôle croissant dans la gestion des catastrophes liées au climat. «Si le réchauffement de la planète s’accentue», note le rapport, «il y aura une plus grande probabilité que des événements [climatiques extrêmes] d’une intensité, d’une durée et/ou d’une étendue spatiale sans précédent dans les comptes rendus d’observations se produisent.» En d’autres termes, ce dont nous avons été témoins au cours de l’été 2021, aussi dévastateur que cela puisse aujourd’hui paraître, sera amplifié par un multiple dans les décennies à venir. Et la Chine, un grand pays aux multiples vulnérabilités climatiques, aura clairement besoin de plus d’aide que la plupart des autres pays.

Le précédent de Zhengzhou

Pour saisir la gravité de la crise climatique à laquelle la Chine sera confrontée, il suffit de se rappeler la récente inondation de Zhengzhou, ville de 6,7 millions d’habitants et capitale de la province du Henan. En l’espace de 72 heures, entre le 20 et le 22 juillet, Zhengzhou a été submergée par ce qui, autrefois, aurait été un volume de précipitations équivalant à une année normale. Il en a résulté – et c’est comme si vous aviez vu l’avenir de la Chine en action – des inondations d’une ampleur sans précédent et, sous la force de l’eau, l’effondrement des infrastructures locales. Au moins 100 personnes sont mortes à Zhengzhou même – dont 14 qui étaient coincées dans un tunnel de métro inondé jusqu’au plafond – et 200 autres dans les villes environnantes. Outre les dégâts considérables causés aux ponts, aux routes et aux tunnels, les inondations ont submergé plus d’un million d’hectares de terres agricoles et endommagé d’importantes cultures vivrières.

En réponse, le président Xi Jinping a appelé à une mobilisation de tout le gouvernement pour aider les victimes des inondations et protéger les infrastructures vitales. «Xi a appelé les fonctionnaires et les membres du Parti à tous les niveaux à assumer leurs responsabilités et à se rendre sur le terrain pour guider les travaux de contrôle des inondations», selon CGTN, un réseau de télévision appartenant au gouvernement. «Les troupes de l’Armée populaire de libération et des forces de police armées chinoises devraient coordonner activement les travaux de sauvetage et de secours locaux», a exigé Xi des hauts fonctionnaires.

L’APL a répondu avec empressement. Dès le 21 juillet, selon le quotidien gouvernemental China Daily, plus de 3000 officiers, soldats et miliciens du Commandement central de l’APL ont été déployés à Zhengzhou et dans ses environs pour participer aux secours. Parmi les militaires ainsi dépêchés, une brigade de parachutistes de l’armée de l’air de l’APL a été chargée de renforcer deux brèches de barrage dangereuses le long de la rivière Jialu, dans la région de Kaifeng. Selon le China Daily, la brigade a construit un mur de sacs de sable de 1,6 kilomètre de long et de 90 centimètres de haut pour consolider le barrage.

Ces unités ont rapidement été complétées par d’autres. Finalement, quelque 46 000 soldats de l’APL et de la police armée populaire ont été déployés dans le Henan pour participer aux opérations de secours, ainsi que 61 000 membres de la milice. Il est important de noter que parmi eux se trouvaient au moins plusieurs centaines de membres des forces de l’APL chargées des missiles, la branche militaire responsable de l’entretien et du tir des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à charge nucléaire de la Chine.

La catastrophe de Zhengzhou est importante à bien des égards. Elle a démontré la faculté du réchauffement climatique à infliger de graves dommages à une ville moderne pratiquement du jour au lendemain et sans avertissement. A l’instar des pluies torrentielles dévastatrices qui ont saturé les rivières d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas, deux semaines plus tôt, l’averse dans le Henan a été causée en partie par la capacité accrue de l’atmosphère réchauffée à absorber l’humidité et à s’attarder à un endroit, puis à déverser toute l’eau stockée sous forme d’une cascade gigantesque. De tels événements sont désormais considérés comme un résultat distinctif du changement climatique, mais leur date et leur lieu sont rarement prévisibles. Par conséquent, si les responsables météorologiques chinois ont mis en garde contre un épisode de fortes précipitations dans le Henan, personne n’a imaginé son intensité et aucune précaution n’a été prise pour éviter ses conséquences extrêmes.

De manière inquiétante, cet événement a également mis en évidence des défauts importants dans la conception et la construction des nombreuses «villes nouvelles» de Chine, qui ont vu le jour ces dernières années lorsque le Parti communiste chinois (PCC) s’est efforcé de relocaliser les travailleurs ruraux appauvris dans des métropoles modernes et hautement industrialisées. Généralement, ces centres urbains – le pays compte aujourd’hui 91 villes de plus d’un million d’habitants chacune – se révèlent être de vastes conglomérats d’autoroutes, d’usines, de centres commerciaux, de tours de bureaux et d’immeubles d’habitation. Pendant leur construction, une grande partie de la terre d’origine est recouverte d’asphalte et de béton. Par conséquent, lorsque de fortes pluies se produisent, il reste peu de ruisseaux dans lesquels les eaux de ruissellement peuvent s’écouler. Par conséquent, les tunnels, les métros ou les autoroutes situés à proximité sont souvent inondés, menaçant ainsi la vie humaine de manière désastreuse.

Les inondations du Henan ont également mis en évidence une autre menace pour la sécurité future de la Chine liée au climat: la vulnérabilité aux fortes pluies et aux débordements des rivières de nombreux barrages et réservoirs du pays. Les zones de basse altitude de l’est de la Chine, où se concentre la majeure partie de la population, ont toujours souffert d’inondations et, historiquement, les dynasties successives – la dernière en date étant le PCC – ont dû construire des barrages et des digues pour contrôler les réseaux fluviaux. Nombre d’entre eux n’ont pas été entretenus correctement et n’ont jamais été conçus pour le type d’événements extrêmes que nous connaissons actuellement. Pendant les inondations du Henan en juillet, par exemple, le réservoir de Changzhuang, vieux de 61 ans, près de Zhengzhou, s’est rempli jusqu’à atteindre des niveaux dangereux. Il a failli s’effondrer, ce qui aurait infligé une deuxième catastrophe à cette ville. En fait, d’autres barrages dans la région environnante se sont effondrés, provoquant des dégâts considérables aux cultures. Au moins une partie des forces de l’APL envoyées en urgence au Henan ont été mises à contribution pour construire des murs de sacs de sable afin de réparer les brèches des barrages sur la rivière Jialu.

L’avenir climatique périlleux de la Chine

L’inondation de Zhengzhou n’a été qu’un incident isolé, qui a mobilisé l’attention des dirigeants chinois pendant un moment relativement bref. Mais c’était aussi un signe avant-coureur indéniable de ce que la Chine – qui est aujourd’hui le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde – va subir de plus en plus fréquemment à mesure que les températures à l’échelle mondiale augmentent. Elle sera particulièrement vulnérable aux graves conséquences du changement climatique. Cela signifie que le gouvernement central devra consacrer des ressources publiques à une échelle encore inimaginable, encore et encore, à des mesures d’urgence comme celles observées à Zhengzhou, jusqu’à ce qu’elles deviennent des événements continus, sans temps mort.

Dans les décennies à venir, chaque pays sera, bien sûr, ravagé par les effets extrêmes du réchauffement climatique. Mais en raison de sa géographie et de sa topographie, la Chine est particulièrement exposée. Nombre de ses plus grandes villes et de ses zones industrielles les plus productives, dont, par exemple, Guangzhou, Shanghai, Shenzhen et Tianjin, sont situées dans des zones côtières de faible altitude, le long de l’océan Pacifique. Elles seront donc exposées à des typhons de plus en plus violents, à des inondations côtières et à une élévation du niveau de la mer. Selon un rapport de la Banque mondiale de 2013, de toutes les villes de la planète, c’est Guangzhou, dans le delta de la rivière des Perles, près de Hong Kong, qui est confrontée au risque le plus élevé de dommages, financièrement parlant, dus à l’élévation du niveau de la mer et aux inondations qui y sont associées. Sa voisine Shenzhen a été qualifiée comme étant confrontée au 10e risque le plus élevé.

D’autres régions de Chine sont confrontées à des menaces tout aussi redoutables liées au changement climatique. Les régions centrales densément peuplées du pays, y compris les grandes villes comme Wuhan et Zhengzhou ainsi que les zones agricoles vitales, sont traversées par un réseau massif de rivières et de canaux qui sont souvent inondés après de fortes pluies. Une grande partie de l’ouest et du nord-ouest de la Chine est couverte par le désert. La combinaison de la déforestation et de la baisse des précipitations y a entraîné la poursuite de l’extension de cette désertification. De même, une étude réalisée en 2018 a suggéré que la plaine de Chine du Nord, très peuplée, pourrait devenir l’endroit le plus meurtrier de la planète suite aux vagues de chaleur dévastatrices d’ici la fin du siècle et pourrait, d’ici là, s’avérer inhabitable. Il s’agit de catastrophes futures qui étaient presque inimaginables.

Les risques climatiques propres à la Chine ont été mis en évidence dans le nouveau rapport du GIEC, intitulé «Changements climatiques 2021». Parmi ses conclusions les plus inquiétantes:

  • L’élévation du niveau de la mer le long des côtes chinoises se produit à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale, avec pour conséquence la perte de zones côtières et le recul du littoral.
  • Le nombre de typhons de plus en plus puissants et destructeurs qui frappent la Chine est appelé à augmenter.
  • Les fortes précipitations et les inondations qui en découlent vont devenir plus fréquentes et plus étendues.
  • Les sécheresses prolongées deviendront plus fréquentes, en particulier dans le nord et l’ouest de la Chine.
  • Les vagues de chaleur extrêmes seront plus fréquentes et dureront plus longtemps.

Ces réalités rugissantes entraîneront des inondations urbaines massives, des inondations côtières généralisées, des effondrements de barrages et d’infrastructures, des incendies de forêt de plus en plus graves, des pertes de récoltes désastreuses et la possibilité croissante d’une famine généralisée. Tout cela pourrait entraîner des troubles civils, des bouleversements économiques, des mouvements incontrôlés de populations, voire des conflits interrégionaux (notamment si l’eau et d’autres ressources vitales d’une région du pays sont détournées vers d’autres pour des raisons politiques). Tout cela, à son tour, mettra à l’épreuve la réactivité et la durabilité du gouvernement central de Pékin.

Faire face à la furie grandissante du réchauffement climatique

Aux Etats-Unis, nous avons tendance à penser que les dirigeants chinois passent tout leur temps à réfléchir à la manière de rattraper et de dépasser les Etats-Unis en tant que première superpuissance mondiale. En réalité, la plus grande priorité du PCC est tout simplement de rester au pouvoir – et depuis un quart de siècle, cela signifie maintenir chaque année une croissance économique suffisante pour s’assurer la loyauté (ou au moins l’assentiment) d’une majorité de la population. Tout ce qui pourrait menacer la croissance ou mettre en danger le bien-être de la classe moyenne urbaine – pensez aux catastrophes climatiques – est considéré comme une menace vitale pour la survie du PCC.

Cela a été évident à Zhengzhou. Certains journalistes étrangers ont rapporté qu’immédiatement après les inondations, les habitants ont commencé à critiquer les responsables du gouvernement local pour ne pas les avoir avertis de l’imminence de la catastrophe et pour ne pas avoir pris les mesures préventives nécessaires. La machine à censure du PCC a rapidement fait taire ces voix, tandis que les médias pro-gouvernementaux ont fustigé les journalistes étrangers pour avoir diffusé ces plaintes. De même, les agences de presse gouvernementales ont félicité le président Xi Jinping d’avoir pris personnellement en main les opérations de secours et d’avoir ordonné une réaction «de tout le gouvernement», y compris le déploiement des forces de l’APL.

Le fait que Xi Jinping ait ressenti le besoin d’intervenir envoie toutefois un message. Les catastrophes urbaines étant appelées à devenir plus fréquentes, infligeant des préjudices aux résidents de la «classe moyenne», sensibles aux médias, les dirigeants du pays estiment qu’ils doivent faire preuve de vigueur et d’ingéniosité, sous peine de voir disparaître leur aura de compétence, et donc leur mandat de gouverner. En d’autres termes, chaque fois que la Chine sera confrontée à une telle catastrophe, le gouvernement central sera prêt à prendre la direction des opérations de secours et à envoyer l’APL pour les contrôler.

Il ne fait aucun doute que les hauts responsables de l’APL sont pleinement conscients des menaces climatiques qui pèsent sur la sécurité de la Chine et du rôle toujours plus important qu’ils seront amenés à jouer pour y faire face. Cependant, l’édition la plus récente du «Livre blanc» de la Chine sur la défense, publiée en 2019, ne mentionnait même pas le changement climatique comme une menace pour la sécurité du pays. Pas plus, d’ailleurs, que son équivalent américain le plus proche, la stratégie de défense nationale 2018 du Pentagone, bien que, ici, le haut commandement soit bien conscient de ces périls croissants, voire y sont scotchés.

Ayant été chargés de fournir des opérations de secours d’urgence en réponse à une série d’ouragans de plus en plus violents ces dernières années, les commandants militaires des Etats-Unis sont devenus intimement familiers avec l’impact potentiellement dévastateur du réchauffement climatique sur les Etats-Unis. Les gigantesques incendies de forêt qui se poursuivent dans l’Ouest américain n’ont fait que renforcer cette compréhension. Comme leurs homologues chinois, ils reconnaissent que les forces armées seront obligées de jouer un rôle de plus en plus important dans la défense du pays, non pas contre les missiles ennemis ou d’autres forces, mais contre la furie croissante du réchauffement climatique.

En ce moment, le ministère de la Défense prépare une nouvelle édition de sa National Defense Strategy. Cette fois, le changement climatique sera enfin officiellement identifié comme une menace majeure pour la sécurité des Etats-Unis. Dans un décret signé le 27 janvier, premier jour complet de son mandat, le président Joe Biden a ordonné au secrétaire à la Défense de «prendre en compte les risques du changement climatique» dans cette nouvelle édition.

Il ne fait aucun doute que les dirigeants militaires chinois traduiront cette nouvelle National Defense Strategy dès qu’elle sera publiée, probablement plus tard cette année. Après tout, une grande partie de celle-ci sera axée sur le type de mesures militaires américaines visant à contrer la montée en puissance de la Chine en Asie, mesures qui ont été mises en avant par les administrations Trump et Biden. Mais il sera intéressant de voir ce qu’ils feront du discours sur le changement climatique et si un discours similaire commence à apparaître dans les documents militaires chinois.

Voici mon rêve: que les chefs militaires américains et chinois – engagés, après tout, à «défendre» les deux principaux producteurs de gaz à effet de serre – reconnaissent ensemble la menace climatique prépondérante pour la sécurité nationale et internationale et annoncent des efforts communs pour l’atténuer grâce à des avancées dans les domaines de l’énergie, des transports et des technologies des matériaux

D’une manière ou d’une autre, cependant, nous pouvons être raisonnablement certains d’une chose: comme le terme l’indique très clairement, l’ancien format de la guerre froide pour la politique militaire ne tient plus… sur une planète en surchauffe. En conséquence, attendez-vous à ce que les soldats chinois passent beaucoup plus de temps à remplir des sacs de sable pour défendre le littoral de leur pays contre la montée des eaux en 2049 qu’à manier des armes pour combattre les soldats des Etats-Unis. (Article publié sur le site de TomDispatch le 24 août 2021; traduction par la rédaction de A l’Encontre)

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