Etats-Unis. Les centres de détention des migrant·e·s: des centres de profits à l’époque du Covid-19

Par Jack Herrera

Détenu dans le centre de rétention de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) au sein de la prison du comté de Jefferson au Texas [1], René Escobedo González dit manquer de nourriture. L’ICE demande à la prison privatisée de servir trois repas par jour aux immigrant·e·s détenus. Froidement déterminé à diminuer la fréquentation, et donc à réduire les coûts, l’établissement sert le petit-déjeuner à 03h30. Selon René Escobedo, même s’il se réveille, les portions sont chiches et les repas datent souvent de plusieurs jours. Ce centre de l’ICE le détient depuis janvier 2020 et René Escobedo souffre depuis janvier de la faim. Il doit demander à sa famille en Floride d’alimenter constamment son compte auprès de l’économat pour s’acheter des nouilles et les partager avec d’autres prisonniers.

Et survint la pandémie. Fin mars, Escobedo a commencé à demander de l’argent à sa famille pour satisfaire un autre besoin indispensable: pour pouvoir acheter du savon.

«Nous devons l’acheter à l’économat», explique-t-il. «Ils nous donnent bien un petit savon mais il ne sert qu’une fois.» Une fois par semaine, le mardi, la prison donne à chaque personne une ration de savon qui ne dure qu’une journée. Celles et ceux en veulent plus doivent le payer.

«Il faut payer son savon»

Avec la crise du coronavirus l’archipel de l’ICE et de ses sociétés pénitentiaires privées a plongé dans le chaos. Pour réduire les coûts, leurs responsables rationnent les marchandises. Dans nombre de ces prisons lucratives, ils ne donnent aux détenues et détenus qu’un petit savon par semaine pour laver leurs mains et leurs corps. Ces responsables spéculent sur les besoins de personnes qui sont contraintes de les acheter avec leur argent. Cette politique de rationnement a éclaté au cœur de la pandémie. Détenues et détenus craignent pour leurs vies: laver leurs mains peut sauver leur vie ou celles de leurs collègues d’infortune. Et pourtant expliquent Escobedo et d’autres personnes en détention, ce savon, ils doivent toujours le payer.

«En fait, pour chacun des besoins que nous devons satisfaire, nous devons faire la grève de la faim» déclare José Miranda-Gonzalez, un détenu du centre ICE de rétention de Folkston en Géorgie. Savon et produits de nettoyage sont distribués en rations si réduites, que lui comme d’autres détenus ont régulièrement dû cesser de manger pour faire pression sur le personnel du centre et en recevoir.

«Les gens qui n’ont pas les moyens de se fournir à l’économat ne peuvent avoir du savon en quantité suffisante pour laver leurs mains», explique José Miranda-Gonzalez. Le mois dernier, il dit avoir acheté 10 barres de savon qu’il a coupées en deux pour les distribuer aux codétenus dépourvus des moyens d’en acheter.

L’ICE et nombre de centres privatisés contestent ces allégations. Un porte-parole du Groupe GEO, qui gère l’établissement de Folkston où José Miranda-Gonzalez est enfermé, nous a écrit pour «(réfuter) fermement des allégations non fondées que nous pensons inspirées d’intentions politiques… Nos centres ICE assurent l’accès à un lavage régulier des mains, avec de l’eau propre et du savon, dans toutes les zones d’habitation et dans chaque établissement.»

Répondant à une demande de commentaires, Danielle Bennet, porte-parole de l’ICE, a mis en ligne une déclaration sur le site Web de l’agence, selon laquelle les centres, qu’ICE dirige mais ne sous-traite pas, fournissent suffisamment de savon. S’agissant des centres privatisés, son communiqué ajoute: «L’ICE continue d’encourager les établissements à suivre les directives des CDC [2] et des services de santé de leurs Etats respectifs et des services locaux».

«Je ne suis informée d’aucune grève de la faim liée au savon et aux produits d’hygiène», a écrit Danielle Bennet dans un e-mail.

Les multiples rapports d’immigré·e·s détenus qui affirment avoir participé au cours de ces dernières semaines à des manifestations massives pour exiger savon, produits de nettoyage et papier hygiénique contredisent ces déclarations. Outre José Miranda-Gonzalez en Georgie, des personnes détenues dans l’État de Washington et en Louisiane m’ont raconté leurs grèves de la faim ou celles dont elles avaient été témoins. Dans un fichier audio obtenu par ProPublica le mois dernier, un Salvadorien détenu explique que son centre de détention – la prison correctionnelle du comté d’Hudson – ne leur donne qu’un petit savon par semaine. Ils sont censés l’utiliser pour se laver les mains et le corps, mais il s’épuise rapidement. Dans l’enregistrement, Ronal Umaña dit que lui et d’autres personnes ont entamé une grève de la faim pour faire pression sur le personnel du centre de détention et obtenir du savon pour leurs mains, du papier hygiénique et d’autres articles de toilette.

Spéculer sur le prix du savon

Actuellement, (fin avril 2020), le coronavirus a infecté plus d’un million et cent mille personnes aux Etats Unis et tué plus de 64’000 personnes. L’une des directives basiques du CDC pour éviter le Covid-19 est bien sûr de laver fréquemment ses mains. Robyn Barnard, avocate du droit d’asile au sud de la Californie, raconte que son client l’a contactée pour lui demander de mettre de l’argent sur son compte à l’économat pour l’achat de savon. Julie Schwietert Collazo, directrice d’Immigrant Families Together (Réunir les familles de migrant·e·s), dit qu’elle a reçu des demandes pour subventionner les économats provenant d’immigrés détenus dans le Sud qui disent «manquer des articles d’hygiène les plus basiques». Natalia Santanna, une avocate en droit de l’immigration, basée à Bay Area (San Francisco), dit que ses clients reçoivent de petites rations hebdomadaires de savon, mais en aucune manière suffisantes pour être en mesure d’obéir aux recommandations du CDC. « S’ils ne paient pas l’économat, ils ne peuvent se laver les mains.» A New York, Sophia Gurulé, avocate en droit de l’immigration elle aussi, conseille des détenues et des détenus du Bronx. Son organisation, dit-elle, a relevé la même chose.

«Beaucoup de nos clients n’obtiennent leur savon qu’en l’achetant aux économats», explique Sophia Gurulé. Elle explique que beaucoup de ses clients ne sont pas enfermés dans des centres de détention ICE mais dans des prisons locales sous contrat avec ICE (c’est le type de détention que subit Escobedo). Pourtant, leur situation est la même: «C’est principalement l’économat qui les fournit en savon.»

Pourquoi, pendant la pandémie, les centres de détention de l’ICE continuent-ils de facturer le savon, ce bien indispensable?

Nous n’avons pas pu trouver un prix unique au savon que facturent les centres de détention, mais il semble bien qu’ils gonflent leurs marges. ICE mandate différentes entreprises, y compris de grands conglomérats de prisons privées à but lucratif, tels que Geo Group, CoreCivic et LaSalle Corrections, pour gérer un grand nombre de ses installations. En règle générale, les économats gonflent les prix qu’ils facturent. Selon une enquête de Reuters en 2019, un morceau de savon Dove coûtait 2,44 dollars au centre de détention Stewart de CoreCivic en Géorgie; en pharmacie il coûte un dollar.

Instaurer le travail forcé

Mais le coût des produits d’hygiène dans les centres de détention privés n’est qu’une partie du problème. Ces établissements ne profitent pas des seules marchandises que vendent leurs économats. Ils spéculent aussi sur la «motivation» des immigrants à travailler en détention pour des «salaires» aussi dérisoires que 1 dollar par jour.

Avec des organisations comme le Southern Poverty Law Center, l’avocat R. Andrew Free a engagé de nombreuses poursuites pénales contre CoreCivic et Geo Group. Au centre de toutes ces affaires, une allégation choquante: ces centres de détention privés se livrent au travail forcé.

Selon Andrew Free, les centres de détention créent «une pénurie artificielle» qui contraint les prisonniers à travailler en détention. Voici ce qu’en dit Wilhen Hill Barrientos, demandeur d’asile du Guatemala, que Free et le SPLC représentaient dans une affaire contre CoreCivic déposée en 2018: «[Vous] travaillez pour quelques cents de l’heure ou vous vivez privés de tous les produits de base comme le savon, le shampoing, le déodorant et la nourriture», dans une déclaration concernant son procès.

Andrew Free décrit un autre procès introduit devant un tribunal de district de Californie. Il y représente un client détenu à Adelanto, immense centre de détention de Geo Group en Californie du Sud, celui où le client de Robyn Barnard accuse aujourd’hui être contraint d’acheter son savon: «Nous avons pu démontrer le régime de privation qu’ils ont créé», explique Andrew Free. «Geo ignore délibérément les besoins de base – comme le savon, l’eau potable, les médicaments – pour s’assurer facilement une main-d’œuvre disponible.»

Geo et CoreCivic ont toutes deux rejeté les allégations de travail forcé. Un porte-parole de Geo les a qualifiées de «non fondées» et Amanda Gilchrist, porte-parole de CoreCivic, a écrit: «Tous les programmes de travail dans nos centres de détention ICE sont volontaires et fonctionnent en pleine conformité avec les normes de l’ICE, y compris les taux de salaire minimum établis par le gouvernement fédéral pour le travail bénévole des détenus… CoreCivic fournit aux détenus toutes les fournitures de base conformément aux normes de détention fédérales, et ne prive en rien les détenus pour les contraindre à participer à un programme de travail.»

Alors qu’une multitude de poursuites pour travail forcé ont été déposées contre CoreCivic et Geo (à partir de la première salve qu’a lancée Andrew Free en 2014), toutes les affaires sont toujours en cours de traitement par le système judiciaire fédéral, et aucune décision n’a encore été rendue. Mais Andrew Free note que, malgré les multiples tentatives de GeoGroup et CoreCivic pour faire débouter les plaignants, aucun juge n’a rejeté aucune des poursuites. «Il y a eu au moins 15 décisions différentes dans lesquelles Geo ou CoreCivic ont tenté de faire rejeter une action en justice, ou de la limiter d’une manière ou d’une autre, et pour aucune d’entre elles, les tribunaux ne leur ont donné raison», dit-il. Selon lui, cela indique que plusieurs juges voient suffisamment de preuves convaincantes dans les allégations pour poursuivre la procédure judiciaire.

Selon Anfrew Free, les sociétés pénitentiaires n’ont pas vraiment de raison pour facturer des produits comme le savon, le déodorant ou le thon en boîte sinon pour faire pression sur les détenues et les détenus et les obliger à travailler.

«Aucun obstacle d’ordre économique n’empêche ces entreprises de fournir tout simplement ces biens gratuitement», dit-il.

Dans les prisons privatisées de l’ICE, la plupart des services de base – du service à table au nettoyage des locaux – ne pourraient pas être assurés sans le travail de personnes détenues. Contrairement à une institution gérée par le gouvernement, ces sociétés privées n’ont pas pour mission de «réformer» les criminels ou de «protéger» les détenus avant d’être jugés par les tribunaux – la mission de ces sociétés est de maximiser les profits pour leurs actionnaires. Réduire autant que possible le coût des biens et des services ne leur suffit pas, ils s’efforcent également d’embaucher le moins de personnes possible.

«Ces établissements ne salarient pas une personne de trop», explique Andrew Free, et même dans les meilleurs des cas, elles travaillent avec un personnel squelettique.

Donc, pour assurer le fonctionnement de nombreux centres de détention, les sociétés qui les gèrent dépendent du travail des détenu·e·s. Pour les personnes qui n’ont pas de famille ou des proches aux États-Unis qui peuvent transférer de l’argent sur leurs comptes à l’économat (pour la tenue desquels ils paient très cher), la seule façon de se procurer de l’argent pour leurs indispensables achats est de travailler pour 1 dollar par jour.

Au cours de la dernière décennie, les allégations selon lesquelles des immigrants ont été contraints au travail, voire «traités comme des esclaves», ont été malheureusement fréquentes. Andrew Free souligne que les immigrants ne sont pas les seuls concernés. Frank Serna, un de ses clients et un citoyen américain a été arrêté par erreur par des agents de l’ICE et détenu illégalement pendant plus de 300 jours. Andrew Free nous a confié: «Une des choses que [Frank Serna] m’a dites après sa sortie était:«Ils nous asservissaient. Comment suis-je censé me sentir face ce type de traitement?»

La détention à l’âge du coronavirus

En pleine pandémie, le modèle économique des prisons privatisées à but lucratif est dangereux. Miranda-Gonzalez, au centre de détention ICE de Folkston, a déclaré: «Les gardes ne viennent même plus au travail». Des avocats comme Sophia Gurulé disent leur inquiétude que les pénuries de personnel et l’interruption des chaînes d’approvisionnement ne détériorent encore plus la situation pendant la pandémie. Du fait de la «pénurie artificielle» qu’entretiennent les centres, les biens indispensables à la prévention de la pandémie sont difficiles à obtenir pour les personnes détenues. Dans le pays tout entier des personnes détenues par les services de l’ICE nous ont rapporté manquer de ces produits désormais essentiels, pas seulement du savon, mais aussi des lingettes désinfectantes, du désinfectant et même du papier hygiénique.

«Il y a des moments où nous devons mendier le savon», explique Marlen Seo, une femme détenue au centre de détention de LaSalle à Jena, en Louisiane, géré par Geo Group. «On nous donne juste une bouteille de quatre onces (un peu plus de 100 grammes) par semaine. Nous ne recevons pas de lingettes hygiéniques pour essuyer les téléphones que nous partageons, ni aucune lotion désinfectante.» D’autres personnes détenues à LaSalle disent qu’il leur est arrivé de nettoyer leurs douches au shampoing.

S’agissant du nettoyage, Marlen Seo a également déclaré qu’elle et les 80 femmes de son unité nettoyaient encore récemment les espaces communs sans aucun salaire. Ce n’est que lorsque des femmes transférées d’autres unités leur ont dit que les emplois en détention devaient être payés qu’elles ont commencé à demander le salaire qui leur était dû.

Dans la prison d’Escobedo au Texas, que dirige LaSalle Corrections, Escobedo dit que la qualité de tous les services baisse depuis mi-mars, période où la pandémie a commencé à frapper les États-Unis. Il dit qu’ils reçoivent moins de nourriture, que les installations sont devenues sales, «comme une porcherie». Il y voit un lien direct avec le Covid-19 qui a diminué le personnel et l’approvisionnement de l’établissement.

Centre de détention et centre de profit

Il y a également eu des accusations de pénuries d’EPI (Equipements de protection individuelle). Pendant une grande partie des mois de mars et d’avril, et dans tout le pays, des personnes détenues dans ces centres de détention à but lucratif ont signalé que peu de gardiens, sinon aucun, ne portaient des masques faciaux ou d’autres équipements de protection. Récemment, des sociétés pénitentiaires privées ont commencé à fournir des masques au moins dans certains centres de détention, mais les personnes détenues continuent de signaler que les gardiens omettent souvent de porter l’équipement de protection.

«J’ai parlé à certains gardes et ils ont peur aussi», explique Marlen Seo. Elle dit que beaucoup d’entre eux ont dit qu’ils souhaiteraient rester à la maison. D’autres personnes détenues par l’ICE ailleurs dans le pays assurent que gardiens et personnel commencent à manquer le travail, ce qui pourrait contribuer à cette détérioration que décrivent Marlen Seo et René Escobedo.

Cherchant à combler les lacunes, les défenseurs des droits des immigrants ont tenté de transférer de l’argent vers les économats des établissements de détention, afin que les personnes concernées puissent acheter du savon et d’autres biens.

L’organisation de Julie Schwietert Collazo, Immigrant Families Together, accorde depuis longtemps 50 dollars aux personnes détenues afin d’améliorer leurs fonds dans les économats. «Nous les aidons à acheter du savon, car souvent ils n’obtiennent qu’un petit savon d’hôtel par semaine», dit-elle. Julie Schwietert Collazo affirme que les personnes qui ont le moins de ressources – celles que leurs familles ne peuvent aider – sont les plus menacées par le Covid-19, car elles ne peuvent obtenir de savon et autres biens de l’économat. Elle a récemment répondu à des demandes, notamment de demandeurs d’asile cubains, dont les familles ne pouvaient transférer de l’argent sur leurs comptes.

«Ces histoires sont déchirantes», explique Julie Schwietert Collazo. «Il s’agit de personnes détenues depuis neuf, ou onze mois. Elles disent n’avoir jamais pu parler à leur famille, n’avoir jamais pu acheter ni nourriture, ni articles d’hygiène pendant tout ce temps.» (Les centres de détention facturent des tarifs exorbitants pour les appels téléphoniques à la famille et aux amis.)

Dans de nombreux établissements, pour faire face aux pénuries, détenues et détenus s’efforcent de s’entraider et partagent avec d’autres leurs avoirs à l’économat. Par exemple, Escobedo a acheté des nouilles et d’autres produits pour ses codétenus. Marlen Seo dit que souvent les femmes qui disposent d’articles achetés à l’économat les répartissent autour d’elles. Et selon Miranda-Gonzalez, les gens partagent leur savon quand ils le peuvent. «Nous nous soutenons mutuellement, nous restons unis», dit-il.

Selon Andrew Free, ces soutiens mutuels des détenues et des détenus sont la seule explication au fait que l’opinion publique n’a pas été inondée d’alarmes concernant la pénurie dans les centres de détention. «Les endroits dont on n’entend pas de plaintes, sont ceux où les gens s’entraident à l’intérieur», dit-il.

En guise de bilan des rapports qui lui sont parvenus de dizaines de personnes différentes, Julie Schwietert Collazo conclut: «Quand on observe le fonctionnement d’un centre de détention, on comprend que seul compte pour lui la recherche du profit». «Ils veulent réduire les coûts. Ils ne veulent pas dispenser de soins.» (Article publié dans The Nation en date du 30 avril 2020; traduction par rédaction A l’l’Encontre)

Jack Herrera est journaliste indépendant, il traite de l’immigration, des réfugiés et des droits de l’homme. Ses travaux ont été publiés dans Pacific Standard, CityLab et USA Today.

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[1] ICE: Immigration and Customs Enforcement – Contrôle de l’Immigration et des Douanes – organisme fédéral d’application de la loi relevant du département américain de la Sécurité intérieure, principalement responsable de l’immigration et des douanes. L’administration Trump – et d’autres avant – l’a mobilisé dans sa chasse aux «migrants sans papiers», afin de les expulser. (Réd.)

[2] CDC: Center for Disease Contrôle. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies forment ensemble la principale agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé publique. (Réd.)

[3] PPE (Personal protective equipment) Équipement de protection individuelle contre un risque donné, et selon l’activité à exercer. D’une manière générale, l’ensemble du corps peut et doit être protégé. Il s’agit généralement d’un vêtement professionnel. (Réd.)

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