Chypre: une crise et ses «aspects positifs» en termes de politique alternative

Par Stavros Tombazos

La croissance de l’économie chypriote des années 2000, notamment à partir de l’intégration de Chypre à l’UE en 2004, était basée sur des fondements instables : une industrie de construction de bâtiments très sensible aux oscillations de la demande étrangère et une consommation privée sans rapport étroit avec le salaire.

L’intégration à l’UE, comme la perspective d’adoption de l’euro (adopté en 2008) rendaient le déficit croissant de la balance commerciale moins contraignant. Les «marchés» alimentaient le système bancaire chypriote avec une liquidité abondante, créant ainsi des banques hypertrophiées, une «bulle» de crédit, et des investissements bancaires à haut risque.

Entre 2000 et 2008, l’investissement brut en capital fixe dans la construction d’immeubles a presque doublé. Il est passé de 0,7 en 2000 à 1,3 milliard en 2008 [1]. Aujourd’hui, une bonne partie des maisons construites pendant cette période, notamment dans les régions touristiques de Chypre, restent inhabitées en raison de la contraction de la demande internationale et locale, alors que les entreprises de construction ne peuvent plus assurer le service de leurs dettes auprès des banques chypriotes.?A partir de 2004, la liquidité surabondante de l’économie chypriote, suite à la croissance de dépôts bancaires étrangers, a permis une augmentation forte de la consommation privée de manière indépendante du salaire moyen. Bien sûr, l’écart entre la première et le second se referme progressivement depuis la récession de 2009. La croissance «autonome» de la consommation privée est à l’origine d’une forte augmentation des importations et explique en partie la croissance du déficit commercial, qui a passé de 2,1% du PIB en 2004 à plus des 11% en 2008 [2].

L’économie chypriote est une économie très ouverte qui importe principalement des biens et exporte des services. Les services aux entreprises représentaient 31% de ses recettes d’exportation en 2011. Il s’agit des services aux sociétés offshore qu’on appelle maintenant «sociétés étrangères». Celles-ci se sont progressivement installées à Chypre après la guerre civile au Liban des années soixante-dix. La politique fiscale chypriote était et continue d’être particulièrement favorable à ces sociétés. L’impôt sur les sociétés est monté de 10% à 12,5% à cause du mémorandum [«plan» d’ajustement»] imposé, mais il reste un des plus faibles en zone euro. Le tourisme représentait 29% des recettes d’exportation en 2011, le transport 24% (le drapeau maritime chypriote est un drapeau de complaisance) et l’intermédiation financière 11%. Cette dernière consiste dans une large mesure dans le recyclage des capitaux russes qui retournent en Russie sous forme d’«investissements chypriotes».

Comme dans les autres pays du Sud européen, la détérioration de la balance commerciale n’est pas due à une augmentation «autonome» du salaire réel [3]. Depuis l’intégration de Chypre à l’Union européenne, la productivité du travail augmente plus rapidement que le salaire réel (sauf en 2009), ce qui se répercute dans la diminution du salaire par unité produite. Néanmoins, depuis 2008, la balance commerciale s’est sensiblement améliorée. En 2012, elle présente même un excédent de 1,4% du PIB [4].

La montée du taux de change de l’euro a joué un rôle important quant à la compétitivité-prix des exportations chypriotes. Le taux de change de la livre chypriote par rapport à d’autres monnaies nationales oscillait avec celui de l’euro: la banque centrale de Chypre suivait une politique de taux de change fixe par rapport à l’euro. Pendant les années 2000, les prix des exportations chypriotes dans 36 pays développés, exprimés en dollars, ont fortement crû. Ils ont augmenté de presque 15% entre 2001 et 2009, alors que, avec la dévaluation de l’euro, de 2010 à 2012, ils ont diminué d’environ 7,5%.

Comme en Espagne et aussi en Irlande (contrairement à la Grèce), ni le déficit public, ni l’endettement public à Chypre n’ont jamais été particulièrement élevés comparativement à ceux d’autres pays européens ou à la moyenne de la zone euro. En 2009 et 2010, la dette publique de Chypre oscillait autour de 60%, alors qu’en zone euro elle était de 80% en 2009 et 86,5% en 2010. En Allemagne, elle était de 74,5% en 2009 et 82,5% en 2010.

Le véritable «talon d’Achille» de l’économie chypriote était bien son système bancaire trop exposé à des risques liés avant tout à la récession sans fin en Grèce. La crise mondiale en 2008 et 2009 avait frappé Chypre beaucoup moins que d’autres pays européens: en 2009, le taux de croissance à Chypre était de -1,9%, alors qu’en zone euro il était de – 4,4%, et en Allemagne -5,1%. Certes, le modèle de développement à Chypre s’est avéré bien fragile, mais, comme on le verra, ce sont les politiques « analphabètes » de la troïka [UE, FMI, BCE] en Grèce, et la récession jamais vue auparavant qui en a résulté, le véritable point de départ de la chute de l’économie chypriote.

L’actif du système bancaire chypriote, y compris celui des filiales des banques étrangères à Chypre et des filiales des banques chypriotes à l’étranger, avait atteint presque 900% de son PIB en 2010. En zone euro il se limitait à moins de 350% de son PIB en 2009. Même si on ne compte pas les activités des banques chypriotes à l’étranger, l’actif du système bancaire demeure 7 fois supérieur à son PIB [5].

Le système bancaire chypriote était ainsi le second plus grand de la zone euro, suivi de prés de celui de l’Irlande et de Malte. Le plus grand est celui du Luxembourg qui est 21 fois supérieur à son PIB. Au Luxembourg cependant, la grande majorité de l’actif bancaire appartient à des filiales des banques étrangères.

Le revenu des services de l’intermédiation financière a connu une croissance remarquable depuis l’intégration de Chypre à l’UE. Il est passé de 6% de la valeur ajoutée brute en 2003 à 9% en 2012. On estime la contribution de cette première à l’emploi à presque 5% en 2009. Cependant, le pourcentage de dettes non recouvrées a rapidement augmenté en 2011, notamment celles de la seconde plus grande banque de Chypre, Laiki (Cyprus Popular Bank), qui disposait de capitaux de 34 milliards d’euros en 2011 contre 38 milliards de la Bank of Cyprus et 8 milliards de Hellenic Bank (une banque chypriote malgré son nom). ?La croissance de ce pourcentage est étroitement liée à la récession grecque. En Grèce, au second trimestre 2012, les dettes non recouvrées par la Cyprus Bank s’élevaient à 17,3% et par Cyprus Popular Bank à 32% contre 9% en juin 2011.

De plus, la restructuration de la dette publique grecque à travers la mise à contribution du secteur privé (Private Sector Involvement : PSI) en 2012, a coûté aux banques chypriotes (notamment aux deux grandes banques du pays) un montant de l’ordre de 4,5 milliards d’euros, c’est-à-dire 25% du PIB chypriote (17,8 milliards en 2012). En pleine crise, les banques chypriotes ont spéculé sur la dette publique grecque en achetant massivement ses titres (obligations, entre autres), que les banques allemandes notamment vendaient dans le marché secondaire.

Voici déjà une bonne partie de la dette publique illégitime, car les pertes bancaires qui résultent directement d’une décision européenne, se métamorphosent progressivement de manière directe et indirecte en dette publique. ?Ces évolutions ont conduit à une diminution importante de l’indicateur core tier one [c’est un ratio de solvabilité d’une banque qui met en relation les fonds propres et les actifs détenus qui vont être pondérés en fonction des risques; dans core tier one ne sont pris en compte dans les fonds propres que le capital apporté par les actionnaires, les bénéfices annuels conservés, mais sont exclues les obligations convertibles en actions et les autres formes de capitaux dits hybrides]: cet indicateur de la Bank of Cyprus est tombé de 8,1% en 2010 à 5,1% au second trimestre 2012. En juillet 2012, l’Etat chypriote a dû recapitaliser Cyprus Popular Bank (1,8 milliard), dont l’indicateur core tier one se limitait à 4,4% au second trimestre 2012, alors que 9% sont exigés.

Dès 2011 on constate une diminution importante du taux de croissance des dépôts bancaires à Chypre qui a eu comme résultat la dépendance accrue des prêts de dépôts étrangers: le ratio du total de prêts/dépôts résidents est passé d’environ 115% en 2006 à 140% à la fin de 2010 et à 170% à la fin du premier semestre 2012. Le taux de profit des banques chypriotes diminuait depuis le début de la crise mondiale, mais en 2011 il devient déjà négatif, alors que la valeur des actions bancaires s’anéantit [6].

La crise du système bancaire s’est rapidement transformée en crise de la dette publique, non seulement parce l’Etat a dû le recapitaliser, mais aussi parce le financement de la dette publique par le marché devenait de plus en plus problématique, malgré le fait que la dette publique demeurait en dessous de la moyenne européenne. Les dévaluations successives des banques chypriotes par les agences de notation nourrissaient la méfiance du marché vis-à-vis de l’Etat chypriote. ?On constate une croissance du déficit public à Chypre à partir de 2009 (depuis cette année, il oscille entre 5,3% et 6,3% du PIB). Mais ce déficit était le prix à payer pour faire face à récession. Les besoins de recapitalisation du système bancaire et leurs transferts aux contribuables en 2012 rendaient le financement du déficit public par le marché impossible: en 2012, l’émission de titres de la dette publique vendus au marché local n’était pas suffisante et l’Etat a dû recourir à un prêt de 2,5 milliards accordés par la Russie.

Les impasses explosives du système bancaire ont conduit le gouvernement de la gauche (février 2008 à février 2013) à recourir à l’aide financière de l’UE et du FMI. Les négociations avec la troïka ont abouti à un premier mémorandum qui prévoyait toute une série de mesures d’austérité, très similaires à celles imposées en Grèce et à d’autres pays du Sud européen contre un prêt de 17,5 milliards d’euros. Cependant, alors que le gouvernement chypriote avait commencé à appliquer les mesures d’austérité, l’Union européenne a évité d’adopter le mémorandum avant les élections présidentielles à Chypre de février 2013. Elle a préféré le renégocier avec le nouveau gouvernement de droite dont la victoire électorale était fort prévisible [au second tour, le 24 février 2013, Nikos Anastasiadis, de la formation de droite, Rassemblement démocratique, l’emporte avec 57,48% des votes, face à Stavros Malas du Parti progressiste des travailleurs, «sous influence» du «parti communiste»]. C’est ainsi que le premier mémorandum a été rejeté en faveur du mémorandum actuel qui présente des différences fondamentales par rapport à tous les autres mémorandums appliqués en Europe du sud.

Ce second mémorandum [7] a détruit le modèle de «développement» – certes fort problématique et fragile – du jour au lendemain et a fait plonger le pays dans la récession la plus grave depuis l’invasion turque à Chypre en 1974. Personne ne doute plus que la prévision de la Troïka est fort optimiste : la récession en 2013 ne se limitera pas à 8,7%, mais elle dépassera en toute probabilité 12%.

Le second mémorandum diffère en plusieurs points du premier mémorandum, mais ce qui le rend absolument unique par rapport à tous les autres mémorandums appliqués au Sud européen est le fait qu’il détruit toute confiance envers les banques chypriotes de manière durable en imposant le sauvetage des banques insolvables par la mise à contribution non seulement des actionnaires, mais aussi des personnes ayant effectué un dépôt auprès d’une banque [«épargnant»] et des créanciers.

Ce bail-in dont la hauteur n’a jamais été véritablement connue est censé diminuer le bail-out [sauvetage, «le paiement de la caution»] à seulement dix milliards d’euros et non à 17,5 prévus par le premier mémorandum.

Dans l’équation de l’addition du bail-in et du bail-out, la seule variable plafonnée est le bail-out: bien sûr les dix milliards du prêt de la troïka seront encaissés seulement si Chypre applique de manière stricte et à temps les mesures d’austérité prévues: privatisation des entreprises publiques profitables, diminutions des salaires dans le secteur public et privé, diminution du déficit public par réduction des dépenses publiques et de manière très secondaire par augmentation de l’imposition du capital, flexibilité du marché du travail, restructuration du système bancaire etc. Ces mesures, sans aucun doute, augmenteront le taux de chômage.

Comme le montre le cas de la Grèce, pour la troïka, il n’y a pas de limite inacceptable du taux de chômage: 30% déjà en Grèce (plus de 61% chez les jeunes), alors qu’à Chypre, un pays privilégié, il se limite encore à seulement 15,7%.?La Cyprus Popular Bank est liquidée. Les actionnaires perdent leurs actions et les détenteurs de titres de dette leurs actifs. Une «bad bank» [banque de défaisance] est créée pour regrouper les actifs «toxiques» de Cyprus Popular Bank. Les dépôts non garantis (supérieurs à 100’000 euros) sont gelés dans l’attente d’un long processus de revente des actifs «toxiques». L’actif sain de Cyprus Popular Bank et les dépôts garantis sont transférés à la Bank of Cyprus.

Stavros Tombazos
Stavros Tombazos

Cette dernière, qui hérite de Cyprus Popular Bank également 9 milliards d’engagements ELA (European Liquidity Assistance) vis-à-vis de la Banque centrale, est en train de se recapitaliser par la transformation d’un pourcentage encore inconnu de dépôts non garantis (entre 37,5% et 60%) en nouvelles actions. Alors que les actions anciennes ont entièrement perdu leur valeur, les dépôts non garantis demeurent jusqu’à présent presque entièrement gelés: leurs détenteurs ne peuvent utiliser que 10% de leurs dépôts non garantis.

Les filiales de Cyprus Popular Bank et de Bank of Cyprus en Grèce ont été rachetées par la banque grecque Pyrenaeus Bank pour un demi-milliard d’euros. Le lendemain de cette opération, la valeur des actions de Pyrenaeus Bank à la bourse a enregistré une montée spectaculaire et ce n’est pas par hasard : le profit net de cette opération pour Pyrenaeus Bank est difficile à estimer de manière exacte car il dépend du montant croissant des actifs «toxiques» qu’elle a acheté, mais personne ne doute qu’il sera de l’ordre de plusieurs milliards.

Les engagements ELA des filiales vendues vis-à-vis de la banque centrale de Chypre restent aux banques chypriotes, c’est-à-dire à la Bank of Cyprus qui hérite de tous les engagements ELA de Cyprus Popular Bank liquidés, y compris ceux de ses filiales en Grèce: il s’agit de 5,5 milliards ELA sacrifiés au nom de la stabilité du système financier grec et européen et dont personne n’a vu un seul euro à Chypre.

Inutile de noter que cette restructuration bancaire ne peut se faire dans le cadre institutionnel européen en vigueur: elle implique un strict contrôle du mouvement de capitaux, pas seulement au niveau international, mais aussi national (d’une banque chypriote à une autre par exemple). Dans le cas de Chypre cependant, l’UE non seulement a permis le contrôle du mouvement de capitaux, mais en imposant la réduction instantanée du secteur bancaire, a obligé Chypre à l’introduire. Actuellement, avec l’accord de la troïka, il n’y a pas de règles stables de supervision des banques: une loi d’état d’urgence permet au président de la banque centrale et au ministre des finances de changer ces règles à tout moment.

Malgré les mesures radicales que la troïka a imposées au système bancaire, sa crise est loin d’être surmontée. Les autorités chypriotes cachent très peu leurs inquiétudes en ce que concerne la survie de la Bank of Cyprus qui a du mal à empêcher la fuite de capitaux, fuite en augmentation chaque fois que les règles de supervision deviennent moins strictes. En outre, la tentative de recapitaliser les plus petites banques par émission d’actions n’a pas la moindre perspective de réussite par manque total de confiance.

Chypre est bien sûr victime de ses banques qui se trouvaient à l’épicentre d’un modèle de développement instable, polluant et générateur des inégalités sociales. En même temps, elle est également victime aussi bien de la récession sans fin en Grèce imposée par les politiques catastrophiques de la troïka, que de ces politiques irresponsables imposées à Chypre.

Cependant, l’expérience récente de Chypre a un aspect positif : elle montre qu’il est bien possible pour un pays de «geler» le cadre institutionnel européen. L’UE elle-même a sacrifié à Chypre aussi bien la vache sacrée de la propriété privée (bail-in des banques avec mise à contribution aussi des dépôts) que celle de la libre circulation des capitaux. C’est presque tout ce qu’il faut pour une politique alternative à celle de la récession sans fin et du démantèlement de l’acquis social aussi bien à Chypre que dans d’autres pays européens.

Une politique alternative à Chypre qui pourrait ouvrir la perspective de développement passe nécessairement par:

1° L’assainissement du système bancaire par la méthode du bail-in, soit la création d’une «bad bank» pour acquérir les prêts problématiques de toutes les autres banques, grandes ou petites, et la transformation des dépôts bancaires les plus élevés en actions de cette banque.

2° La socialisation des banques saines et l’application d’une politique de taux d’intérêts qui transforme l’argent de marchandise en bien public. Cette socialisation des banques est d’ailleurs la seule mesure pouvant rétablir une confiance envers le système bancaire.

3° Le contrôle strict de la fuite de capitaux hors du pays.

4° Une réforme radicale du système d’imposition pour faire payer le capital, la grande propriété et l’Eglise qui ont profité de privilèges fiscaux scandaleux.

5° Le prêt obligatoire à l’État imposé aux ménages riches pour faire face au déficit budgétaire.

6° L’audit de la dette et l’annulation de sa partie illégitime

Une politique économique alternative à Chypre, une politique hors mémorandum, se heurterait immédiatement à un manque de liquidité. Ce problème serait cependant de courte durée, car un système bancaire socialisé et sain rétablirait rapidement la liquidité nécessaire au fonctionnement de l’économie. Le problème immédiat de liquidité pourrait être surmonté par l’émission de titres de dette publique spécifiques et par l’institutionnalisation de leur circulation comme monnaie parallèle à l’euro pour une courte période.

Une telle politique économique est bien sûr une politique à haut risque. La réaction de la troïka pourrait être brutale et la menace de mettre à la porte de la zone euro le pays qui l’applique pourrait se réaliser. En même temps, elle est la seule politique capable de casser le cercle vicieux de la récession et du démantèlement de l’acquis ouvrier. Son succès dépend de sa généralisation à plusieurs pays européens, qui, chacun avec ses particularités, subissent de manière similaire les conséquences de la crise du capitalisme néolibéral.

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[1] Voir: Rapport annuel sur l’économie et l’emploi 2012, Institut du travail de Chypre, PEO, Nicosie, 2012 (en grec).
[2] Sauf indication contraire, les chiffres statistiques proviennent d’AMECO et Eurostat.
[3] Voir : Michel Husson, «Économie politique du système euro», in La crise, KE (revue trilingue), no 2-3, Ed. Alexandreia, Athènes, 2013.
[4] Pour une analyse détaillée de la balance courante de Chypre voir le Rapport annuel 2012 de la banque centrale de Chypre (en grec, disponible sur internet).
[5] Voir: Constantinos Stephanou, «Big Banks in Small Countries : The case of Cyprus», Cyprus economic Policy Review, Vol. 5, No 1, 2011.
[6] Voir : Rapport annuel sur l’économie et l’emploi 2012, op. cit.
[7] Memorandum of Understanding on Specific Economic Policy Conditionality, disponible sur internet.

Article publié par le CADTM; édition révisée par A l’Encontre.

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