Venezuela: ni Maduro, ni Guaidó!

Ils sont devenus des professionnels de la «queue». Ce qui révèle la «rareté» des biens divers qui est liée à la politique du gouvernement, à ses choix dans le système de change. Toutes choses qui facilitent les opérations de «prélèvements» spéculatifs par ceux qui contrôlent la distribution, parmi lesquels des membres de la «bolibourgeoisie» et les mesures de restrictions sélectives prises par les Etats-Unis. Les achats au Brésil ou en Colombie ne sont plus à l’ordre du jour.

Par Réseau Syndical International de Solidarité de Luttes

Pour les travailleurs et travailleuses du Venezuela, pour le peuple vénézuélien, ni Maduro, ni Guaidó ne représentent « la voie de la démocratie et du progrès social », contrairement à ce que leurs partisans, y compris des gouvernements auxquels nous nous affrontons, affirment.

• L’intervention impérialiste américaine (soutenue par le Groupe de Lima et l’Union européenne), qui est derrière l’auto-proclamation de Guaidó, est aussi inacceptable au Venezuela que toute autre intervention impérialiste dans n’importe quelle région du monde.

• Le régime de Maduro nie les libertés les plus élémentaires ; il réprime et tue celles et ceux qui résistent et, plus largement, la population la plus pauvre. Le clan au pouvoir a détourné à son profit les richesses du pays.

Pour le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, la tâche des syndicalistes internationalistes n’est ni de choisir entre deux oppressions, ni d’en légitimer ou d’en excuser une des deux.

Nous soutenons celles et ceux qui tentent de construire une alternative dans ce contexte dramatique, celles et ceux qui se battent pour répondre à l’urgence sociale à laquelle fait face le peuple vénézuélien (alimentation, logement, salaires, droit du travail, services publics, droits démocratiques, etc.).

Le peuple ne veut plus de Maduro et personne n’a choisi Guaidó !

Le mouvement syndical indépendant doit réaffirmer des positions de classe :
Ni capitalisme, ni bureaucratie ! Ni oppression, ni impérialisme !
(28 janvier 2019)

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