Italie. Sept «grands» aux portes de Turin

Par Diego Giachetti

Pendant la dernière semaine de septembre, sept ministres des plus «grands» pays du monde «occidental» (le premier G7 industriel) – Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, France, Italie, Canada – se sont retrouvés à la Résidence Venaria, près de Turin, une résidence historique de la dynastie des Savoie [la monarchie du Royaume d’Italie, de 1861 à 1946], pour discuter d’industrie, de science et de travail à l’heure de la «quatrième révolution industrielle». Ce sont encore sept grandes puissances économiques, mais dans une moindre mesure qu’il y a quelques années: 44.7% du Produit intérieur brut (PIB) mondial en 2013, 39% aujourd’hui.

Comprendre ce qu’il adviendra du travail est une composante fondamentale de la formation du profit capitaliste. Celui-ci, pour se maintenir ou si possible croître, doit façonner à son avantage le futur du travail et du welfare [la sécurité sociale au sens large, social protection and social security, est-il écrit dans le texte anglais du G7 [1]], donnant des orientations spécifiques aux innovations actuellement disponibles dans les domaines de l’informatique et de la robotisation. La rencontre entre les sept «grands», a écrit le G7, devra «mettre les personnes et le travail au centre de l’innovation»[2], car il est nécessaire de mener le processus de réforme du système socio-économique du capitalisme en s’appuyant sur la politique et les lois, et en préservant intégralement ses objectifs: l’exploitation du travail et le profit.

Comment gouverner la «quatrième révolution industrielle»? Le document conclusif des sept «grands» mentionne trois finalités [3]:

  • accès aux nouvelles technologies pour les petites et moyennes entreprises, sujet qui tient particulièrement à cœur à la France et à l’Italie où plus de 50% des postes de travail se trouvent dans cette catégorie;
  • utilisation systématique de l’intelligence artificielle;
  • cybersécurité.

L’approche doit être, précise le G7, « multistakeholder» [multilatérale, multi-partie prenante]; autrement dit, avant toute intervention, les gouvernements doivent écouter les différents points de vue des acteurs concernés, en première ligne les transnationales. Signalons ici la position du ministre japonais de l’industrie, affirmant qu’il «existe un protectionnisme digital qui, prétextant des arguments liés à la protection de la vie privée, fait obstacle à la liberté du marché».

Des conclusions plutôt génériques, qui masquent le peu que le G7 offre aux populations. Mais qui masquent aussi les importantes demandes à l’adresse de l’industrie 4.0, de la recherche et du travail, afin de garantir les conditions-cadres de la concurrence entre les diverses puissances capitalistes mondiales, pour redéfinir les conditions d’exploitation des salarié·e·s, asservir et contrôler la force de travail, prévenir la protestation des classes subalternes. Dans cette optique l’approche «multistakeholder» prévoit la mise en place d’un forum de concertation avec les syndicats, dans le but d’impliquer dans ces processus les dirigeants et les bureaucraties syndicales, invités à cogérer les restructurations futures et les suppressions de postes de travail.

Scénarios inquiétants pour le travail ainsi que les travailleurs et travailleuses

Quelque 3 milliards de salarié·e·s dans le monde, dont le tiers vit en dessous du seuil de pauvreté, sont surexploités et misérablement rétribués. Les autres ne nagent pas dans la richesse. En Europe, les salaires et les législations du travail subissent des attaques, en particulier depuis deux décennies. Pour nombre de salarié·e·s, avoir un emploi ne signifie plus un progrès social, l’amorce d’une ascension, la sortie de la pauvreté. Ils sont soumis à l’irrésistible pression de la concurrence capitaliste qui comprime vers le bas le «coût du travail». Toutes les politiques mises en œuvre par les classes dominantes ces dernières décennies ont favorisé une redistribution de la richesse vers le haut [de «l’échelle sociale»], accroissant la polarisation entre une masse de pauvres et peu de riches, provoquant un déclassement général qui touche même la classe moyenne, autrefois aisée et désormais en voie de paupérisation.

Il y a quelques semaines, une recherche a été publiée [4] par le Club Ambrosetti, qui traite de l’impact futur de la robotique sur l’emploi. En ce qui concerne l’Italie, l’impact de la robotique et de l’automatisation sera considérable dans les 15 prochaines années. L’étude prévoit la perte d’environ 3 millions de postes de travail dans le meilleur des cas, 4 millions dans le pire des cas. Avec en tête les secteurs manufacturier (moins 840’000 emplois) et commercial (moins 600’000), puis l’immobilier (moins 300’000), l’agriculture et la pêche (moins 200’000), et ainsi de suite. Pour compenser ces pertes totales, il faudrait créer 42’000 emplois par an dans les années à venir, dans les secteurs de pointe, soit les hautes technologies, les sciences de la vie, la recherche fondamentale, etc., étant entendu que pour chaque poste de travail ainsi créé, il s’en crée 2.1 autres induits. Ce qui, au total, représenterait la création de 3 millions d’emplois d’ici 15 ans.

Comment faire? Qui le fera? Au profit de qui? Si l’on s’en tient au diktat du libéralisme dominant, cela ne saurait se réaliser avec les vieilles recettes keynésiennes [au sens d’assurer la croissance de l’emploi, dans des phases de crise, par l’intervention-investissement public direct de l’Etat]. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’État n’aura aucun rôle à jouer. Au contraire.

La voie est toute tracée: incitations aux entreprises pour l’acquisition de nouveaux équipements, compensations fiscales pour les start-up innovatrices et pour la recherche, défiscalisations facilitées pour les entreprises en général, législations du travail favorisant les créations d’emplois flexibles, précaires, mal rétribués. Et pas question de redistribuer l’emploi entre tous les salarié·e·s, en diminuant la durée du travail tout et en sauvegardant les niveaux salariaux.

Historiquement, l’objectif de la réduction de la durée du travail est un thème qui unifie les travailleurs ayant un emploi et les chômeurs. Si les progrès scientifiques et techniques rendent possible la diminution des heures de travail, celle-ci dépendra de qui la réalisera et comment il la mettra en pratique.

Sur ce point, la recherche mentionnée du Club Ambrosetti nous conduit à indiquer une seule réponse. A savoir que c’est aux salariés, aux chômeurs, aux jeunes précaires, aux femmes si souvent repoussées aux marges du marché du travail, aux syndicats et aux partis qui veulent bien encore se dire de gauche, qu’il incombe de construire une réponse autour de la diminution des temps de travail, profitant pour cela de la robotisation, en ne laissant pas libre cours à l’utilisation capitaliste des machines et de la technologie. Ce qui nous amène alors aux questions que produire? comment et pourquoi?, dans une perspective de rendre la vie plus humaine, plus heureuse, davantage libérée du travail et plus respectueuse de l’environnement.

Réalité locale

La Résidence Venaria, en périphérie de la ville de Turin, n’a pas été choisie pour de seuls motifs esthétiques, dans le but d’embellir l’entourage des puissants qui enlaidissent la vie des peuples. Conscients de cet aspect des choses, mais aussi de leur impopularité, ils ont préféré rester à distance de la ville pour des raisons de sécurité, coupés de la vie réelle des milliers de citadins locaux. Dès le lundi 25 septembre, les centres-villes de Turin et de Venaria ont été occupés par les forces de l’ordre, dans le cadre d’un contrôle de bas en haut.

Dans les airs les hélicoptères, au sol les camionnettes de la police, des carabiniers, de la garde de finance et des gardes municipaux, secondés par des centaines de caméras, 2000 hommes sur le pied de guerre pour protéger le sommet des sept « grands ». Le quotidien de Turin La Stampa du 26 septembre 2017, titrait «Que de policiers, on se croirait en plein tournage d’un film». Et tout autour de ce dispositif la communauté des résidents essayait de vivre son quotidien. Si l’intention était de procurer un profond sentiment d’insécurité au citoyen moyen, c’est réussi.

A la Résidence, ils ont causé travail, science, emploi et chômage. Ce sont les mêmes qui, au cours de la dernière décennie, ont gouverné au profit des élites dominantes, gérant la crise économico-sociale du capitalisme en précarisant l’emploi, en baissant les salaires, en détruisant les postes de travail et en formant une armée de chômeurs taillables, corvéables et flexibilisables à merci en fonction des exigences de la production. Ce sont les mêmes qui ont effacé les acquis des luttes ouvrières de l’après seconde guerre mondiale, offrant la totale liberté de licenciement aux patrons et ôtant toute perspective future aux jeunes.

Le choix de tenir le G7 à quelques kilomètres de Turin a pris la tournure d’une provocation à l’égard de la classe des travailleurs et de toute la population qui a payé et paie encore les conséquences politiques de l’austérité. Au Piémont [dont Turin est le chef-lieu], avec un taux de chômage oscillant entre 9 et 10%, on compte aujourd’hui quelque 200’000 sans-emploi, dont 50’000 n’ont pas encore eu de premier emploi. Au cours des premiers mois de 2017, il y a eu 140’000 engagements dont plus de 100’000 sont des contrats de durée déterminée, autrement dit seulement 24’500 ont obtenu un poste de travail fixe. La majorité des chômeurs (119’000) sont des ex-travailleurs, autrefois actifs, aujourd’hui à la recherche d’un emploi. Le Piémont a ainsi le plus haut taux de chômage des jeunes du Centre-Nord de l’Italie, qui s’ajoute à la difficulté de trouver un logement à un prix abordable, à l’horizon professionnel bouché pour les étudiants des hautes écoles et au drame de la gig economy [5], qui permet aux salariés de se faire exploiter à domicile, grâce notamment à une App qui leur livre le repas à domicile.

De l’avis même des entrepreneurs et de ses édiles, Turin est une ville qui, après avoir vécu dans le mythe de la tertiarisation et du tourisme, découvre les plaies laissées par la désindustrialisation. Si son tourisme est important, il n’en reste pas moins que « l’industrie en est le socle indispensable, parce que notre bien-être, notre capacité à exporter, notre attractivité, notre aptitude à innover dépendent de la compétitivité », comme l’a dit le directeur général du Ministère du développement économique italien. «Bienvenue à l’industrie 4.0», dit le président des jeunes industriels de Turin, mais ce n’est pas une voie toute tracée ni facile car, pour se moderniser, les petites et moyennes industries ont encore plus besoin d’incitations publiques que les grandes entreprises. Elles ont également besoin d’une plus grande fluidité du marché du travail, disent les petits et moyens entrepreneurs, qui trouvent que les contrats de travail sont encore trop rigides et ne facilitent pas les licenciements (eux disent les « engagements »). Un grand nombre de ces entreprises risquent de se retrouver hors jeu, car elles n’ont pas les fonds nécessaires pour se moderniser. À la Résidence Venaria, leur cri de détresse a été entendu.

Les moments de la protestation

Si les protestations contre le G7 ont été fort diversifiées, le mouvement des salarié·e·s et les organisations syndicales CGIL, CISL et UIL (les trois grandes centrales syndicales nationales) – qui se sont limitées à participer à des rencontres pour discuter de leur part à la course à la compétitivité entre les entreprises – ont été les grands absents.

Reset G7, un réseau ayant pris forme pour l’occasion, a voulu donner la parole à tous ceux et à toutes celles qui subissent, depuis des années, les attaques contre la santé, les lieux de formation, leurs territoires, les droits du travail et l’autodétermination de leur propre vie. Le réseau entendait construire une ample mobilisation, destinée à déboucher sur une manifestation de masse se rendant à la Résidence de Venaria.

Les centres sociaux, les forces de la gauche radicale et les syndicats de base ont pris part à Reset G7. D’une autre manière mais dans un même esprit d’opposition au sommet du G7, il y a eu Proxima, « le festival des 99% », organisé par Sinistra italiana [Gauche italienne[6]], sous le slogan «Ils s’enferment dans la Résidence, nous ouvrons la ville ». Ce furent six journées d’événements et de rencontres, notamment avec Yanis Varoufakis [7].

Avec le slogan «A nous la rue, à vous les salons», une street parade a donné le départ aux manifestations de protestation, le 28 septembre. Le but était de réunir les personnes précarisées, sur le lieu de travail et dans la vie, généralement privées du droit de grève, mais aussi du droit de maternité et de paternité, qui se voient forcées de vivre en fonction de l’emploi sous-payé qui est le leur (et encore, lorsqu’ils ont un emploi), renonçant à toute forme d’autodétermination. Cette manifestation a regroupé 400 personnes…

Le jour suivant, 29 septembre, a eu lieu le défilé des étudiantes et des étudiants, soutenu par deux syndicats de base; un échec car regroupant que quelques centaines de jeunes, mettant ainsi en relief la profonde démobilisation des écoles ces dernières années. Puis, en fin de journée, à l’appel de plusieurs organisations, Rifondazione Comunista [Refondation communiste], Confederazione Unitaria di Base [Confédération unitaire de base], Federazione Anarchica Torinese [Fédération anarchiste de Turin], Il Sindacato è un’altra cosa-Cgil [La gauche classiste dans la CGIL], Sinistra Anticapitalista [Gauche anticapitaliste], Partito Comunista Italiano [Parti communiste italien] et SiCobas [Syndicat intercatégories COBAS], 300 manifestants, dont un grand nombre d’immigré·e·s, ont parcouru les rues d’un quartier ouvrier historique, protestant contre la précarisation du monde du travail.

Et, pour la fin du sommet du G7, le 30 septembre, s’est déroulée une manifestation unitaire, allant de Turin à Venaria, sur le lieu de rencontre des «grands». Les mouvements sociaux et des personnes et groupes provenant de tout le pays étaient là, la gauche radicale était bien présente, tandis que les syndicats de base étaient peu représentés. Sinistra anticapitalista était largement de la partie, qui avait organisé de nombreuses distributions de tracts dans les entreprises, en ville et dans la province et qui avait mis sur pied, le 22 septembre, une assemblée publique sur l’Europe de et dans la crise: Les choix des forces anticapitalistes, l’extrême droite, les perspectives des luttes sociales et des gauches. Globalement quelque 2000 personnes ont participé à la manifestation du 30, la moitié provenant des centres sociaux, le reste de la «gauche pure et dure», comme l’a nommée le quotidien La Stampa, et des syndicats de base.

La faible participation à ces mouvements exprime la faiblesse politique de la contestation. Ce sont des nombres peu enthousiasmants. Au cours des discussions préparatoires des différentes initiatives en question, les craintes apparues lors des débats qui ont divisé l’assemblée initiale du Reset G7 se sont confirmées. Au lieu de mettre en scène une théâtralisation de la confrontation contre le pouvoir, il aurait fallu construire un parcours participatif et de mobilisation, afin de permettre aux travailleurs et travailleuses, aux précaires et aux chômeurs de se tourner vers une forme d’organisation à la première personne. Mais ce ne fut pas le cas.

A cause de la faible participation, mais aussi à cause des modalités de gestion d’une partie des manifestations publiques, dont l’issue était escomptée et même recherchée d’avance. En effet, point culminant de la manifestation, la « représentation » – qui est devenue une sorte de mise en scène théâtrale habituelle – de l’affrontement final contre la police de la part de petits secteurs d’opposants. Des fumigènes, des bousculades, des charges, des pétards contre les forces de l’ordre, toute sorte de vidéos par téléphone portable, puis… quelques contrôles et de véritables arrestations.

La description qu’en ont faite les quotidiens de Turin révèle cette faiblesse. Ils racontent les affrontements entre «opposants» et police, comme des événements de seconde importance, soulignant que les dommages à la ville et les inscriptions sur les murs ne sont pas si importants. Le tout décrit un peu comme un jeu de rôle mené par les forces de l’ordre qui ont choisi une «réponse proportionnée» face à une «contestation décidée mais mesurée». Dans l’ensemble, la mobilisation a bien eu lieu, même si elle était à la fois limitée et faible; elle s’est déroulée sans parvenir toutefois à se renforcer avec cette échéance, ni à élargir le front de ses interlocuteurs, ni à impliquer davantage une ville aujourd’hui plus pauvre, socialement et économiquement moins sûre. (Traduction Dario Lopreno)

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[1] G7 2017 Italia, Labour and employment ministers’ declaration. For a Better Future of Work: Pathways for Action, Turin, 29–30 September 2017 (http://www.g7italy.it/sites/default/files/documents/G7%20Labour%20Final%20Declaration%20.pdf). [ndt]

[2] Présidence italienne du G7 2017, Réunion des ministres du travail, communiqué de presse, 6 avril 2017 (http://www.g7italy.it/it/riunione-ministeriale-lavoro). [ndt]

[3] Cf les annexes 1, 2 et 3 à la Déclaration finale (G7 ICT and industry ministers’ declaration, Making the next production revolution inclusive, open and secure, Torino, 25-26 september 2017, disponible sur http://www.g7italy.it/sites/default/files/documents/G7_ICT_and_Industruy_Ministers%27_Declaration_2017.pdf). [ndt]

[4] Club Ambrosetti, Tecnologia e lavoro: governare il cambiamento, www.ambrosetti.eu/wp-content/uploads/Ambrosetti-Club-2017_Ricerca-Tecnologia-e-Lavoro.pdf, Milano, 2017

[5] Qu’est-ce la gig economy? « Un gig c’est un concert, la gig economy c’est l’économie des petits boulots, un peu comme ces musiciens qui courent après les cachets, sans aucun emploi fixe. (…) C’est le nom que donnent de plus en plus d’économistes, mais aussi de politiques, à cette économie que beaucoup continuent à vendre comme une économie idyllique ou utopiste. Cette nouvelle économie dite collaborative où chacun serait, selon la fiction présentée, libre de travailler où il veut et quand il veut [est une] arnaque de la flexibilité, de l’indépendance ou encore de la créativité, pour un maquillage pur et simple d’un moyen d’éviter d’offrir à des employés de fait le statut d’employé» (Cf. https://www.monfinancier.com/la-gig-economy-23821.html). [ndt]

[6] Sinistra italiana (SI, Gauche italienne): Fondé fin 2015, c’est un petit conglomérat issu de trois composantes ayant fusionné. D’une part, le mouvement Sinistra ecologia e libertà (Gauche écologie et liberté). D’autre part, Futuro a sinistra (Futur à gauche), une scission de gauche, comme on dit, du principal parti politique et gouvernemental, le Partito democratico (Parti démocratique, un parti social-libéral politiquement bourgeois issu lui-même de la fusion de formations provenant de la droite traditionnelle et de la gauche traditionnelle). Et enfin, des dirigeants du Mouvimento 5 stelle (M5S, Mouvement 5 étoiles, un parti peu organisé, mais très hiérarchisé, ayant une idéologie interclassiste, des positions xénophobes et anti-Union européenne, en lutte contre le clientélisme et les entreprises mafieuses, peu soucieux des problématiques syndicales et de défense des salariés dans l’entreprise. [ndt]

[7] D’abord conseiller économique du parti socialiste grec, puis élu député avec le parti Syriza sans en être membre, il devient ministre des Finances du gouvernement d’Alexis Tsípras (Syriza) en janvier 2015 et démissionne de son poste après le référendum de juillet 2015, par lequel les électeurs grecs votent massivement contre le dur plan d’austérité du gouvernement grec, dicté par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fond monétaire international). Le plan sera tout de même appliqué par le premier ministre et son parti, que certains, en Europe et en Suisse, considèrent comme à gauche. [ndt]

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