La mode des réseaux
L’efficacité est aujourd’hui un maître mot. Un peu comme la transparence… opaque. Il faudrait que les caisses maladie constituent des réseaux qui s’étendent du médecin généraliste au centre de réhabilitation, en passant par l’hôpital. En fait se constitueront quelques dizaines de réseaux. Comme l’exemple des Etats-Unis nous le démontre, chacun cherchera à se protéger, défendra son indépendance et jouera la concurrence, toujours afin d’attraper les meilleurs risques et de réduire les coûts dans le but de dégager une marge de rentabilité.
L’examen des coûts suscités par la construction d’infrastructures parallèles, par une politique publicitaire massive et semi-trompeuse, par le manque d’informations mutuelles, par l’absence de toute clarté sur les transferts de charges au sein du réseau et donc sur les primes aboutit à mettre en question cette idée qui séduit à première vue.
Les études indépendantes les plus sérieuses (dans l’International Journal of Health Services) démontrent, en pratique, que ces réseaux ont une efficacité douteuse. Prioritairement, ils réduisent les prestations aux assurés.
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