Syndicats
Contre la criminalisation des militant syndicaux
Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) *
Les lectrices et lecteurs du site alencontre.org peuvent se rapporter à la rubrique Guadeloupe pour mieux comprendre le contenu de ces communiqués, au-delà de leur signification immédiate.:
Les mesures répressives – prélèvement d’ADN – de militants syndicalistes en Guadeloupe sont la pointe de l’iceberg d’une politique de criminalisation de militant·e·s syndicaliste de combat. La solidarité avec l’UGTC est importante, décisive pour tous les syndicats et syndicalistes. Envoyer des motions de soutien à à l’adrese suivante: ugtg@ugtg.org. (Réd.):
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La IXe Conférence du Bureau régional européen de la Fédération syndicale mondiale – FSM-WFTU– réunie à Rome les 1 et 2 octobre 2010, exprime son soutien fraternel à tous les syndicalistes frappés par la répression des Etats pour leur engagement syndical partout dans le monde, en particulier dans les pays de l’Union européenne.:
La IXe Conférence condamne la pratique de l’Etat français qui rappelle celle des Etats totalitaires: le prélèvement de l’empreinte génétique dans le sang des militants (ADN) afin de les inscrire sur la liste des grands délinquants.
Pour avoir refusé ce prélèvement, des militants du STC (Corse), de l’UGTG (Guadeloupe) et des militants basques, seront jugés prochainement: la IXe Conférence leur transmet son salut fraternel et son soutien le plus total.
Voté à l’unanimité. Rome, le 2 octobre 2010
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UGTG - USTKE - LAB - STC:
DECLARATION COMMUNE:
Nous, les organisations syndicales UGTG, USTKE, LAB, STC, toutes parties prenantes de la plateforme des syndicats des nations sans état, voulons, lors de ce procès, faire un temps fort de la contestation sociale, à l’endroit des lois liberticides édictées par la justice coloniale française.
A l’heure où certaines populations, en France, sont mises à l’index et, expulsées sans ménagements, pour satisfaire à une politique populiste, qui surfe sur la vague de l’insécurité.:
A l’heure où les syndicalistes ont de plus en plus de mal à faire entendre leur voix, dans un cadre pourtant nommé depuis son origine, le « dialogue social » entre « partenaires sociaux »,:
A l’heure où l’USTKE a épuisé toutes les voies de recours interne, et s’apprête à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, pour faire sanctionner la criminalisation de l’action syndicale, à la suite des lourdes peines d’emprisonnement infligées à ses militants,:
A l’heure où LAB, au Sud de Euskal Herria, subit, de plein fouet, la politique répressive de l’état espagnol, et au nord d’Euskal Herria, les procès envers des militants politiques et syndicaux pour refus de prélèvement ADN se succèdent,
A l’heure où les militants syndicaux de l’UGTG attendent de comparaître devant les tribunaux, pour les mêmes motifs, le 22 octobre prochain,
deux militants du STC, Félix DAGREGORIO et Alain MOSCONI, vont comparaître à 14 heures , le 5 octobre 2010, devant le Tribunal correctionnel de Bastia, pour refus de prélèvement ADN.
Les organisations syndicales LAB, UGTG, USTKE, STC, déclarent leur refus de se soumettre à tout prélèvement ADN visant à classifier les militants syndicaux en vulgaires criminels de droit commun.
De plus, ce refus, est pour eux motivé, par la volonté de ne pas se prêter aux injonctions d’une loi liberticide, qui tend, à terme, à ficher l’ensemble de la société, pour mieux la fliquer, et par ailleurs totalement contradictoire avec les principes actés par la Cour européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, dans son article 8,
A l’heure où certains ont pris la posture devant la loi, comme ont pu le faire, notamment, l’ex Président de la République, Jacques CHIRAC et un des représentants de la gauche caviar, le Maire de Paris, en s’arrangeant sur le dos du peuple et de la justice, nos militants épris de liberté et de justice sociale, ont choisi le positionnement clair, sur des principes clairs: pas de fichage systématique, dans notre société.
En ce sens, ils rejoignent, sur les mêmes principes de défense, d’autres hommes aussi soucieux des principes de fond et de forme, comme par exemple, nos amis Xavier MATHIEU délégué CGT des Conti, ou encore, Emile SANCHEZ de la Confédération Paysanne et Jean-Michel AIZAGER d’ELB.
Nous, les organisations syndicales LAB, UGTG, USTKE, STC, appelons les peuples à se mobiliser et à manifester sous toutes les formes, afin de signifier au pouvoir colonial français, leur refus de donner leur empreinte génétique, tel que le prévoit la loi. BASTIA le 5 octobre 2010
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COMMUNIQUE DE PRESSE
A propos de l’agression perpétrée à l’encontre de Me Sarah ARISTIDE:
Le LKP condamne sans réserve les intimidations et agressions dont est victime Sarah ARISTIDE et lui apporte son total soutien.
Que reproche-t-on à Sarah ARISTIDE, sinon son engagement militant à défendre les droits et intérêts des Travailleurs et du Peuple de Guadeloupe contre l’ordre colonial français et les pwofitations de toutes sortes ?
La passivité du Parquet de Pointe-à-Pitre dans cette affaire révèle, pour ceux qui en douteraient encore, la volonté manifeste de l’Etat colonial français d’anéantir toutes contestations an péyi annou, en éliminant toutes celles et tous ceux qui osent s’opposer au racisme, à la corruption, au mépris, à l’arbitraire, au mensonge… et en tout premier lieu les avocats défenseurs des libertés fondamentales.
Sara nou épi’w !:
JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOU PÉKÉ JAN VWE JOU !:
Pointe-à-Pitre, le 5 octobre 2010
Le Porte-Parole du LKP, Elie Domota
* «L’UGTG est un construit social en filiation de 1802, des hommes et des femmes qui alors, se sont réunis pour refuser toutes les indignités et singulièrement le rétablissement de l’esclavage.»
(7 octobre 2010)
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